Voyage en Chine en solo [13.09.24 : Yu Garden & Vol jusqu’à Zhangjiajie]

Ce matin j’ai décidé de me laisser récupérer le sommeil qu’il me manquait histoire d’être en forme pour les 3 grosses journées qui vont arriver à Zhangjiajie.
Il est donc 11H lorsque le réveil me tire de mes rêves. Je dois rendre ma chambre à midi et j’ai encore ma valise à fermer.
C’est non sans mal que je parviens à fermer mes bagages et à mettre de côté les affaires que j’aurai besoin de transvaser ce soir avant d’enregistrer mon bagage à l’aéroport.

C’est l’heure de dire au revoir à cette magnifique vue sur Shanghai depuis mon lit !
Je descends faire mon check-out peu avant midi et dépose mes affaires au rez de chaussé pour être libre le reste de la journée.
J’ai encore quelques heures à passer en ville car mon vol n’est qu’à 20H ce soir, j’ai prévu de revenir à l’hôtel pour 16H.

Je voulais absolument revenir à Yuyuan car j’avais adoré ma visite là bas Mardi, la pluie m’avait un peu fait fuir et je n’avais pas eu l’occasion de faire le Yu Garden.
Après deux stations de métro et un changement, me voici non loin de Yuyuan. Je parcours un magnifique parc sous un soleil de plomb, mais avec une jolie vue sur les grandes tours de Shanghai.

Me voici de retour dans les ruelles de Yuyuan où il y a moins de monde que mardi dernier. Je profite d’être au milieu de tous ces stands pour me prendre quelque chose à grignoter et à boire. J’opte pour un bubble tea chez Hey Tea, sûrement l’enseigne la plus répandue ici en Chine.

Je parcours à nouveaux les petites boutiques, même si je n’ai rien besoin d’acheter. Chose étonnante, on trouve une exposition sur des sculptures en chocolat, c’est assez insolite de trouver ça sous cette chaleur, merci la climatisation hein !

Je repasse dans les mêmes ruelles que lors de ma précédente visite mais cette fois sous le soleil, ça fait plaisir.

Je voulais rejoindre le Yu Garden et pour cela il me suffit de regagner le plan d’eau que j’avais parcouru la dernière fois. La vue est toujours aussi chouette.

J’achète un billet pour le Yu Garden, il m’en coûtera 40 yuans. Il y a un sens principal de circulation dans le jardin mais rien n’empêche de partir dans les petites allées secondaires.

Entre temples et petites cascades, cet endroit est un véritable petit paradis.
Sous cette chaleur, trouver un peu d’ombre ici est largement le bienvenu. J’ai beaucoup aimé cette visite mais je ne la classerai pas dans les incontournable de la ville.

Il est déjà 14H45, le temps file, je décide donc de reprendre le métro afin de descendre à Nanjing Road puis de rentrer à l’hôtel à pied comme j’avais fait mercredi soir.

Après avoir vu cette célèbre avenue de nuit je voulais absolument la voir de jour aussi. Il y a encore plus de monde que l’autre jour, certains restaurants ont même de longues files d’attente dans la rue pour gérer le flux de clients.

Les boutiques se succèdent de chaque côté, je ne m’arrête bien évidemment pas partout mais je ne fais pas l’impasse sur M&Ms World.
Comme à Londres et New-York, on peut ici acheter des M&M’s par milliers, mais aussi beaucoup de produits dérivés. A l’étage, de la musique se fait entendre alors je m’empresse d’aller voir. Une mascotte M&M’s est en train de divertir petits et grands sur une chorégraphie endiablée, elle viendra même me taper dans la main en voyant que je filmais haha.

Je poursuis la remontée vers l’hôtel malgré la chaleur pesante et je presse le pas.

Il est 16H lorsque j’arrive à l’hôtel, pari réussi ! Je récupère mes affaires, transvase quelques trucs dans mes sacs, et c’est reparti en direction du métro.
Il n’y a normalement que quelques marches à l’intérieur de la station donc cela ne devrait pas être problématique. Je voulais prendre les transports en commun et non le taxi pour ce trajet, afin de pouvoir tester le Maglev, le fameux train rapide.
Le tapis de scan des bagages n’est pas très adapté aux grands formats et on insistera pour que je grimpe ma valise là-haut. C’était au final la seule épreuve, tout le cheminement étant composé d’escalators, c’était très simple.

Il est possible d’aller jusqu’à l’aéroport en restant dans la ligne 2, il faut alors compter 50 minutes depuis People’s Square, mais pour ma part c’est à Longyang Road que je descends afin de prendre le Maglev.

Pour me vendre mon ticket on me demande de présenter mon billet d’avion, je me contente de montrer la réservation par mail afin de récupérer mon précieux sésame en échange de 50 yuans.
A nouveau, un scan des bagages est effectué, mais cette fois le tapis est plus adapté aux grandes valises.

Il est peu avant 17H lorsque j’arrive devant cette belle bête qu’est le Maglev, le train le plus rapide au monde en service régulier. Il s’agit d’un train circulant à lévitation magnétique, jusqu’en 2021 il roulait à 431km/h mais aujourd’hui il se contente de 300km/h. Moins impressionnant donc.

Il ne mettra que 7 minutes pour parcourir les 30km de trajet qui séparent l’aéroport et la ville.
Me voici au sein de Pudong où un embranchement permet de se diriger vers le Terminal 1 ou vers le Terminal 2. Les compagnies Skyteam comme China Eastern opèrent depuis le Terminal 1, direction la gauche donc !
Comme cela faisait longtemps, je suis accueillie avec un nouveau scan des bagages. Je ne sais pas ce qu’ils cherchent mais cette fois il faut sortir son téléphone car nous passons aussi sous un scanner.

J’arrive assez rapidement devant le FIDS qui m’indique que mon enregistrement est déjà ouvert et aura lieu en zone C, juste en face de moi, cela tombe bien !
Il y a plusieurs messages d’avertissement rappelant que les piles et batteries aux lithium sont interdites en soute. J’avais bien pris soin de ne laisser aucune batterie dans ma valise bien entendu.
La file avance vite, il y a pas mal de comptoirs ouverts. Sans un mot, la préposé me délivre mon boarding pass et étiquette ma valise.
Je pars à présent vers le PIF où je n’aurai aucune attente. Un contrôle d’identité à lieu puis on m’invite à déposer tous mes appareils électroniques dans les bacs, oui oui, tous, même mon fer à lisser. Alors là, autant vous dire que cela va prendre un moment. Après 3 bacs remplis c’est tout bon !
Si je récupère vite mon sac à dos qui intrigue beaucoup avec mon attache à appareil photo, mon sac lui fera un autre aller-retour. On finira par me demander si j’ai des clés à l’intérieur… euh non ? Ah si, mes clés de maison n’ont pas bougé depuis samedi matin et j’avais oublié qu’elles étaient là. Problème réglé après un nouveau scan de mon sac.

Me voici airside, il est 17H45 j’ai donc le temps alors je me pose face au tarmac où un magnifique coucher de soleil est visible. Les vitres ne sont pas très spotter friendly mais la scène est plutôt chouette.

Pour rejoindre ma porte de départ en H115 je dois prendre un petit train puis marcher un peu dans l’aile desservant les portes H110-120.

Flight Radar m’indique que mon vol n’est prévu au décollage qu’à 20H55 mais il est pourtant indiqué à l’heure sur tous les panneaux. Qui aura raison ? L’expérience m’a apprise à toujours écouter Google et Flight Radar plutôt que les aéroports. On verra bien !

Il est 18H30 lorsque je me pose en face de ma porte d’embarquement où il n’y a encore personne.
Après une petite heure, un monsieur en veste jaune fluo vient se placer à son comptoir et affiche un message indiquant que le vol aura du retard en raison du contrôle aérien. Aucune heure de décollage n’est donnée, nous devons juste attendre.
L’appareil est déjà là, il s’agit d’un 737-800 de Shanghai Airlines, compagnie qui opère cette liaison au nom de sa grande sœur China Eastern.
Un message est diffusé en chinois puis en Anglais expliquant la même chose que le panneau d’affichage, et quelques temps après… en Français. Oui oui, en Français, et en boucle en plus. Est-ce parce qu’il y aura une Française à bord ? La coïncidence me parait bizarre sinon.

C’est finalement à 20H15 que l’embarquement débutera. Je verrai une file se former mais aucune annonce ne le dira clairement. Le SkyPriority indique aussi un accès pour les membres Skyteam Elite ce qui est mon cas, je prends donc place devant la petite porte vitrée.
Les familles et les prioritaires embarquent en premier sans autre appel spécifique.

Un premier scan du boarding pass est effectué en porte, et j’en perdrai malheureusement un bout au pied de la passerelle lors d’un deuxième contrôle. C’est quoi cette manie de déchirer tous les boarding pass ?
L’accueil en porte est très souriant. On nous rappelle que nous prenons place à bord de l’avion à destination de Zhangjiajie (à force de l’écrire ça commence à rentrer n’empêche !).
Une petite musique se fait entendre dans la cabine alors que tout le monde prend place.
Je suis étonnée de trouver mon rang tout au début de la cabine alors que sur le plan, le rang 34 était (logiquement) en fond de cale. Ce n’est finalement pas le cas, il s’agit du 4ième rang de la cabine éco. Seuls deux rangs sont attribués à la Business et portent les numéros 6 et 7. Oui, il n’y a rien de logique. Les bagages sont en train d’être chargés et je recevrai confirmation que le mien se trouve bien à bord grâce à mon Smartag.

Le vol sera complet ce soir. Après l’attente de quelques retardataires (des européens en plus), la porte sera fermée à 20H35.

Un joli moodlighting bleu nous fera patienter avant le départ puis un message en Chinois et en Anglais nous souhaitera la bienvenue à bord.
L’hôtesse vient voir quelques passagers (sûrement des hauts statuts), je ne sais pas ce qu’elle leur dit/demande bien évidemment car je ne comprends rien haha.
La lumière s’éteint en cabine et seule la lumière bleutée est visible. Des écrans se déplient et diffusent les consignes de sécurité, tout d’abord en Chinois puis ensuite en Anglais.

A 20H45, nous partons enfin au pushback. Il est rappelé que les écouteurs sont interdits durant la phase de décollage.
La chef de cabine rappelle quelques instructions en Chinois puis en Anglais et nous annonce un temps de vol de 1H45.

Il est 21H05 lorsque nous décollons, avec donc 45 minutes de retard sur l’horaire annoncé.
Après un survol de l’aéroport, nous faisons un demi-tour et traversons Shanghai et ses gratte ciels illuminés.

Malgré l’espace restreint, je réussi à sortir mon ordinateur pour rattraper un peu mon retard de rédaction. L’ensemble de la cabine est endormie, le début du vol sera donc très calme.

Au bout de 30 minutes on nous annonce que nous venons d’atteindre l’altitude de croisière. Les écrans se déplient à nouveau et présentent le duty free présent à bord ainsi que des petites vidéos sous titrées. Une pub pour AliPay fera même son apparition, avec des sous titres en Anglais.

Une petite bouteille d’eau, un sandwich et une lingette sont distribués à tous les passagers. Pour un vol domestique de 2H on peut dire que c’est à la hauteur. Il est également possible de demander du thé ou du café en plus pour ceux qui le désirent.

Il y a eu plusieurs messages du commandant de bord durant le vol mais ils étaient exclusivement en chinois donc je n’ai rien compris, c’est que cela ne devait pas être intéressant.
La cabine est plongée dans le noir alors que nous survolons la campagne chinoise. Il n’y a pas une seule lumière visible à travers le hublot, c’est fou !

Quand j’aperçois enfin les PNC passer pour vérifier les coffres à bagages, je me dis que ça y est, l’atterrissage est proche.
Le joli moodlighing bleu refait son apparition, puis une annonce nous indique que notre arrivée est imminente.
Il est 22H57 et nous nous posons enfin à Zhangjiajie après un très long freinage sur la piste. Il fait tellement noir dehors que j’ai presque raté notre atterrissage. C’est troublant de survoler tout un pays dans le noir ainsi.

Un message en Anglais nous remercie d’avoir choisi Shanghai Airlines puis nous partons nous stationner au contact. L’aéroport est plus grand que je ne l’imaginais, il y a même un appareil Korean Air au loin.
Le débarquement sera très vite lancé, et il n’en faudra pas plus pour que les passagers se ruent vers l’avant de la cabine.
Une douce musique est diffusée alors que nous sortons tous par la porte avant, en traversant la petite cabine Business. Des couvertures et des coussins étaient remis aux passagers, sur un vol si court c’est plutôt cool.
Nous traversons plusieurs couloirs avant d’arriver directement au tapis à bagages où un haut-parleur diffuse un message indiquant de nous rendre au tapis 1.
Je n’aurai pas le temps de dire ouf que ma valise sera la première à sortir, oui oui la première, je crois que c’est la première fois que ça m’arrive haha.

Rapide traversée du parking, puis c’est ici que j’entreprends de commander mon DiDi. Le trajet ne sera vraiment pas long jusqu’à mon hôtel, c’est donc particulièrement bon marché.
Le DiDi mettra un peu de temps à arriver mais finalement le voici enfin. Il ne mettra que 10 minutes à me déposer devant mon hôtel, toujours sans un mot.

A la réception, personne ne parle Anglais, ça change de Shanghai, c’est certain. Nous communiquons via les traducteurs de nos téléphones, mais en quelques minutes je reçois la carte de ma chambre.

Il n’est pas encore minuit quand j’arrive enfin dans mon lit. La nuit va être très courte. Par la fenêtre de la chambre, les quelques lumières de la ville scintillent, c’est plus grand que ce que j’imaginais. En tout cas je sais que je suis très proche du téléphérique car je vois la station depuis ma chambre.
J’ai hâte de découvrir tout ça demain, mais en attendant, une bonne nuit de sommeil m’attend.

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