Voyage au Canada en solo [05.06.22 : Chutes de Montmorency]
Ce matin, réveil difficile à 9H. Après 11 jours de voyage et de réveil matinaux, je commence à fatiguer et les réveils sont de plus en plus difficiles.
Aujourd’hui j’ai prévu de me rendre aux célèbres chutes de Montmorency situées non loin de là.
Il est 9H45 quand je pars de l’appartement en direction de l’arrêt de bus.
Je dois prendre le bus 800 pour rejoindre les chutes de Montmorency, et l’arrêt se trouve juste à côté de l’appartement, trop pratique ! J’ai vu qu’il était possible d’acheter des tickets de bus directement avec l’application, cela m’évitera d’aller farfouiller dans mes pièces pour trouver $3.20 à chaque fois, vu qu’il n’est pas possible de payer en carte dans les bus.
Le bus me dépose non loin des chutes, je choisis de descendre à l’arrêt « Des rapides » mais il y en a plusieurs qui desservent ce site.
Il est possible de venir à pied ou en voiture mais dans les deux cas il faut s’acquitter d’une entrée payante. Je paye donc mes $8.50 qui me donneront accès à tout le site. L’homme au guichet me demande d’où je viens et lorsque je lui réponds « France » il me lance un grand sourire en me souhaitant une bonne journée.
Il est 10H30 quand j’arrive sur le parc. Les premières vues que j’aurai ne seront pas très intéressantes. Les gens font la queue pour prendre le téléphérique mais pour ma part je me dirige plutôt vers le pont.
Pour descendre au plus près des chutes il y a deux choix, soit le téléphérique, soit les escaliers. Je décide de partir par les escaliers pour la descente et de garder le téléphérique pour la montée (surprenant, n’est-ce pas ?)
Après une courte balade à travers la nature, j’arrive au niveau du pont. En le traversant on passe au-dessus des chutes, on peut alors avoir une vue sur toute la cascade en contre bas mais aussi sur la rivière en amont.
Je trouve ça vraiment chouette de passer ainsi au dessus de la chute. Depuis là, il est possible de faire de la via ferrata et de la zip line. Pour ma part je vais skipper ces sensations fortes et me concentrer sur les points de vue.
Un premier est accessible peu après le pont mais j’aurai de bien meilleures vues lors de la descente.
Les escaliers sont constitués de 487 marches mais avec beaucoup de paliers qui permettent de faire des pauses et de prendre des photos. Je vois beaucoup de jogger qui font des allers-retours dans les escaliers et aussi quelques photographes qui se trimballent leur trépied sur le dos. Pour ma part ça ne sera ni l’un ni l’autre !
Je descends doucement les étages les uns après les autres et entrecoupe ma balade avec beaucoup de prises de vue. Depuis le haut de la cascade on ne se rend pas compte de la taille mais plus on descend et plus c’est impressionnant.
Je discute avec quelques Américains qui vivent depuis quelques mois à Toronto et qui sont ici en vacances. Nous échangeons sur les différences avec les Chutes du Niagara qu’ils ont visité il y a peu, tout comme moi. Lorsqu’ils apprennent que je suis Française ils me disent que ça doit être simple pour moi de voyager au Québec, j’enchaine donc sur une énième discussion au sujet des différences linguistiques entre les deux pays.
Une fois en bas des escaliers il faut longer les chutes, c’est peu glissant et à la moindre rafale de vent c’est la douche assurée !
Malgré le fait que les chutes soient plus hautes que celle de Niagara, elles sont moins impressionnantes à voir car moins larges.
Un grand espace est disponible pile en face de la chute et permet de s’assoir pour profiter de la vue. J’en profite pour faire de nombreuses photos alors que les nuages s’en vont petit à petit (ce n’était pas donné ce matin vu la couleur du ciel en partant !). Je réussirai même à avoir des clichés des chutes avec le ciel bleu en fond, un miracle !
Pour remonter, il est hors de question que je fasse tout le chemin en sens inverse, je suis juste devant le téléphérique, c’est donc ça que je comptais prendre. Pour acheter un billet il faut se rendre à la boutique souvenirs et régler la modique somme de … $14.25 pour l’aller-simple.. oui oui ! Le prix pour l’aller-retour étant de $18, je trouve ça vraiment exagéré de payer plus de $14 pour un aller simple !
Dans la file pour le téléphérique des masques sont distribués à ceux qui n’en ont pas. Nous voilà partis pour la remontée qui ne durera que 5 minutes. Sur le chemin nous voyons une dernière fois les chutes mais vu où je suis placée dans le téléphérique, je n’ai pas la meilleure des vues.
Une fois au sommet je prends le temps de voir le Manoir Montmorency, un célèbre restaurant, avant de sortir du site.
En sortant de la zone j’arrive sur un espace verdoyant idéal pour les pique nique, où des food truck sont installés. Ça tombe bien j’ai faim mais je m’étais faite à l’idée d’attendre d’être revenue en ville pour aller manger. Finalement je mangerai tranquillement en plein air sur une des table un peu à l’écart.
Après 2 gouttes tombées du ciel qui m’ont fait sursauter, c’est le moment de repartir en direction de l’arrêt de bus.
Le bus passe à 13H21 pile, comme prévu. J’aime vraiment beaucoup le fait que les bus soient si ponctuels ici !
Il est 14H lorsque le bus me dépose au port. L’arrêt est situé juste à côté du traversier ce qui est bien pratique. D’ici, on a une jolie vue sur le Château Frontenac et sur le quartier du Petit Champlain.
Je me dirige vers la billetterie du traversier où on me délivre deux tickets à $3.25 pour effectuer mes deux trajets.
Le prochain ferry (traversier en québécois !) est à 14H30 j’ai donc une courte attente avant de pouvoir embarquer.
Le bateau fait continuellement l’aller-retour entre les deux villes, il vient d’ailleurs arriver à quai à Québec. Je prends place sur le pont supérieur pour avoir une jolie vue sur la ville mais la luminosité rend la prise de photos un peu compliquée.
La traversée ne dure que 10 minutes, le bateau prend clairement plus de temps à manœuvrer qu’à naviguer haha. Durant notre départ des jet skis nous suivent, ils ont l’air de s’éclater !
Tout le monde est obligé de débarquer, même ceux qui voulaient faire un aller-retour doivent débarquer puis rembarquer pour des questions de sécurité.
Pour ma part, je choisis de vraiment descendre à Levis pour aller faire un petit tour en attendant le ferry suivant.
Il y a beaucoup de vent mais il y a quand même moyen de passer un bon moment au bord de l’eau autour du Quai Paquet.
Il y a pas mal d’espaces pour s’assoir dans les alentours, de même que des toilettes, des fontaines à eau, et même des endroits pour se changer. Vraiment, on peut dire que tout est prévu dans ce pays.
Je me balade le long du St Laurent, il n’y a pas grand chosesà faire ici en dehors de la vue sur Québec. On peut même monter une série d’escaliers rouges pour avoir une vue encore plus en hauteur, mais je crois que j’ai pris assez d’escaliers pour aujourd’hui !
Je termine ma balade et rejoins le port à 15H35, j’ai déjà mon billet donc je me contente d’aller attendre en salle d’embarquement.
Il est 15H45, le bateau vient d’arriver et c’est l’heure pour nous de rembarquer.
En revenant au port je me retrouve au même endroit que les deux jours précédents dans les célèbres rues du Petit Champlain.
J’ai vraiment la flemme de traverser à nouveau tout le quartier pour revenir à l’appartement, je regarde donc pour prendre un bus depuis le port. Il y en a bien un qui va me déposer non loin, mais il ne passe qu’à 17H.
En attendant je vais me prendre un goûter chez « Queue de Castor » car j’avais beaucoup aimé hier.
Le bus arrive finalement un peu en avance. Vu que c’est son terminus il restera stationné là en attendant son départ.
Le trajet durera une dizaine de minutes et me déposera sur la place d’Youville, un endroit que je connais très bien maintenant.
Il est 17H15 quand j’arrive à l’appartement. Ce fut une journée courte mais intense !
Il est temps de refaire mes affaires pour demain, car je prends un train tôt pour ma dernière destination.
Je mangerai tranquillement devant une série avant de sombrer sur les coups de 23H.