Voyage à Singapour en solo [03-04.09.2019 : Vols & Clarke Quay]
C’est le grand jour, le jour du départ pour Singapour !
Pour rappel, j’avais acheté mes vols pour Singapour en classe économique mais je voulais initialement voyager en Business, j’ai donc pris le pari d’attendre les propositions de surclassement d’AirFrance.
Jusqu’à la veille, rien à l’horizon. Je commençais un peu à regretter… et finalement, en regardant les sièges disponibles dans l’appareil, une fois l’enregistrement fait, je remarque que le surclassement est possible pour 552€. Je vois qu’un dernier siège côté hublot est disponible, alors je ne réfléchis pas plus et saute sur l’occasion.
Revenons à nos moutons ! Nous sommes le Mardi 3 Septembre, je suis en congés depuis hier soir et j’ai profité de ma matinée pour fermer définitivement ma valise.
Mon vol étant à 15H25 de Montpellier et la navette aéroport n’étant qu’à 15 minutes à pied de mon domicile, je n’ai besoin de partir qu’à 13h de chez moi.
La navette arrive à l’heure mais pas de chance, le conducteur rencontre quelques soucis avec la machine à valider les billets. On attend, on attend…A 13H40 nous prenons enfin la route de l’aéroport où nous arrivons 25 minutes plus tard.
Je vois que mon vol est pour le moment à l’heure, je me méfie un peu car ce vol a la fâcheuse tendance à être en retard, il doit avoir des statistiques affreuses ! Je me rends à la borne pour récupérer mon boarding pass et l’étiquette bagage de ma valise puis je passe au drop off, dans une file absolument déserte. Le passeport est demandé à nouveau (il avait déjà été demandé par la borne 2 secondes avant…), ma valise est pesée, tout est ok. On m’indique que je peux accéder au salon à l’étage. Je ne m’y attendais pas car je suis upgrade uniquement sur mon deuxième tronçon. On me dit que de toute façon, le pré-acheminement ne se fait qu’en Economy mais la jeune femme est surprise que je n’ai pas de mention SkyPriority sur ma carte d’embarquement. Elle me la réimprime mais c’est pareil. Je ne lui explique pas que cela vient du fait que mon billet était initialement en classe économique mais ça ne m’étonne pas plus que ça. Elle m’entoure la mention « Business » et me dit que ça suffira pour le salon. Je passe la sécurité très vite et arrive au niveau des portes d’embarquements. Je décide donc de tester le salon, on me laisse effectivement y accéder, c’est parfait !
Le salon est vraiment minuscule, il est à l’échelle de l’aéroport j’ai envie de vous dire, mais on en a très vite fait le tour. Un tout petit point casse-croûte et rafraichissements, quelques fauteuils, et des espaces de travail.
Je me pose discrètement dans ce salon où 4 personnes sont également présentes, je ne me sens pas très à l’aise car il n’y a que des hommes d’affaires en costard avec attaché-case. Les toilettes sont moyennement propres malgré que la cerbère de l’entrée soit la seule présente et doivent tout gérer.
Je resterai là pendant trois quart d’heure avant que je commence à voir de l’agitation à travers la porte transparente du salon. L’embarquement ne va pas tarder à commencer, je décide de partir afin de me rendre devant la porte 16. L’embarquement SkyPriority est appelé, je n’ose pas trop y aller et je me lance finalement. On me rétorque un gentil « Vous êtes SkyPriority ? » en lorgnant sur mon boarding pass sans l’indication rouge. Avant que je ne commence à me justifier l’agente me dit « Oh, vous êtes en Business, pardon », et me laisse donc passer. Ouf !
Je me rend en 16F au milieu de l’appareil. Le décollage sera imminent, notre vol est prévu à l’heure à Paris. Il faut bien une première à tout !
Le vol se passera sans encombre. La distribution de la collation sucrée ou salée et du rafraichissement reste le standard chez AirFrance. Pour moi, ça sera sucrée, ça sera donc une petite madeleine au fruits rouges accompagnée d’un jus d’orange.
A 16H10 on nous annonce la descente sur Paris où quelques nuages sont présents.
Il est 16H40 quand nous nous posons à Paris CDG. Après une courte balade dans les terminaux, nous arrivons à notre porte et pouvons descendre une dizaine de minutes plus tard. Évidemment comme toujours, petite bousculade lors de la sortie… je crois que ce n’est pas parce que vous vous êtes tous levés que vous allez sortir plus vite, mais bon, je peux me tromper (ironie)…
A 17H pile je suis déjà en train de prendre le chemin du Terminal 2E pour mon vol qui partira des portes K.
Le cheminement est estimé à 20 minutes mais il ne me faudra que 12 minutes pour faire tout le chemin. Le poste de la PAF est complètement vide, il n’y a que moi ! Je ne suis jamais passée aussi vite ! Arrivée dans le hall K, je me dirige maintenant vers le salon situé au sous-sol.
L’entrée bouchonne un peu mais j’utiliserai une borne qui me validera mon entrée. Je commence par prendre à droite, beaucoup de places assises sont disponibles malgré le monde présent en cette fin d’après-midi. Je fais le tour du buffet, il y a quelques desserts qui me tapent dans l’œil mais je resterai raisonnable. Des douches sont disponibles, je prévois d’y aller à 19H histoire de me rafraichir avant mon vol.
En attendant, je fais le tour du salon qui est relativement grand. Un coin presse/détente est également disponible un peu plus loin dans cette aile.
Ce salon accueille beaucoup de gens différents, pas que des hommes d’affaires mais aussi des voyageurs comme moi, habillés plus casual.
Passons maintenant à la partie gauche, qui j’avais lu, était plus sympathique et moins bondée.
Effectivement, c’est plus calme et je trouve cette partie plus accueillante avec une vue sur les appareils en porte. On y retrouve le même bar et le même buffet que dans l’autre partie du salon.
Je monte à l’étage et découvre un espace beaucoup plus intime avec toujours la même chose, un petit bar, et le même buffet qu’en bas
Le personnel s’affaire pour vérifier qu’il ne manque rien dans aucun des buffets. Je me sers de quelques parts de gâteau au chocolat et un peu de raisin, et bien sûr quelques boissons pour faire passer le tout. Je me pose pour commencer à rédiger le résumé de début du voyage et l’heure avance relativement vite (plus que quand on attend en porte d’embarquement avec familles et enfants qui crient haha…).
A 19H je descends pour aller demander l’accès aux douches. On m’indique qu’il faut en fait réserver auprès de l’accueil en amont. Je m’empresse d’aller réserver, on me remet un petit boitier qui vibrera quand ça sera mon tour. Je n’aurai plus qu’à me rendre directement aux douches.
En attendant, je me pose à nouveau en bas, le menu a un peu évolué mais reste néanmoins le même. Je cède à une petite coupe de champagne en guise d’apéritif, et mon bippeur se met enfin à vibrer. Je n’aurai attendu que 15 minutes au final. On m’indique la douche numéro 3. A l’intérieur, on y trouve tout ce qu’il faut, plusieurs serviettes mais également une brosse à dent, un sèche-cheveux, un petit bonnet de bain, etc…
Je profite de ma douche, qui me permet aussi de me changer. Je me pose un tout petit peu dans le coin une dernière fois, et prend finalement la direction de ma porte d’embarquement à 19H50. L’embarquement n’a pas encore commencé mais il était supposé commencé à cette heure-là. La porte, K49 n’est pas très loin du salon alors j’y arriverai rapidement.
Je me dirige dans la file de la Zone 1 où une vérification des passeports a lieu. Quelques minutes après, nous sommes lâchés vers les portiques. Nous devons descendre à l’étage en dessous afin de pouvoir accéder à la passerelle.
Je pénètre dans l’avion et on m’indique « Rang 16 par là », je rétorque alors un « Non rang 9, juste ici » en montrant du doigt la première place à ma droite.
L’hôtesse rigole et me dit qu’effectivement elle n’avait pas bien lu mon boarding pass. La place 9A est la place avec le bassinet devant, la toute première place de la deuxième cabine Business.
En m’installant je remarque un petit pochon bleu aux couleurs d’AirFrance. Il renferme des pantoufles des chaussettes et des protections pour le casque.
Le siège permet de s’incliner totalement à plat et le pitch est vraiment sympa. L’écran qui pivote offre une taille des plus confortable et tout le rangement y est.
Je n’ai pas besoin du cintre, il est donc retiré de mon siège, alors qu’on me propose immédiatement le verre de bienvenue, ça sera bien sûr du champagne pour moi ! Un dernier au revoir à mes proches par SMS et c’est parti, nous voilà au repoussage, il est déjà 21H. Le ciel est magnifique dehors !
Le survol de Paris me donnera l’occasion de voir la Tour Eiffel de haut, c’est la première fois que ça m’arrive, c’est plutôt sympa.
Le menu nous est distribué, de même que la trousse de confort de couleur violette. N’ayant pas très faim, au nouveau passage de l’hôtesse je demande un menu express qui comporte l’entrée, le dessert et le fromage. On me demande si je peux attendre les autres où non, je réponds que oui, je peux attendre.
A 22H05, c’est l’heure de l’apéritif, je prends le cocktail signature et on me distribue une boite en carton contenant des petits gâteaux au fromage
Je suis servie peu après, s’enchaine l’entrée (servie du plateau), puis le choix des desserts montrés directement sur un plateau. On me propose un thé ou un café, je demande un thé noir, sans sucre qui me sera servi à 23H40.
Malgré la qualité des plats, AirFrance perd beaucoup de points de présentation sur son produit en Business. Le plateau et les boites en cartons ça commence à faire beaucoup ! Il est à présent demandé de fermer les hublots car la cabine passe en mode nuit.
Quelques turbulences se feront sentir et les ceintures devront rester attachées pendant une petite heure, mais elles resterons très légères.
J’essayerai de dormir pendant 4H mais je ne ferai que des micros sommeils malgré le siège, le masque et tout ce qui s’en suit. Je me lève pour aller boire au galley et constate que quelques gourmandises sont à disposition en plus des boissons habituelles.
Pile 2H avant l’atterrissage, les lumières sont brutalement allumées. On aurait pu faire plus doux, non ? Le plateau de petit déjeuner arrive environ trente minutes après. Au choix, plat chaud ou plat froid. Je me décide pour le plat froid.
Environ 1H avant l’arrivée, ce sont quelques turbulences légères qui nous accueillent au dessus du ciel Indonésien.
Il est 9H15 heure de France, donc 15H15 heure locale et la descente sur Singapour est annoncé. Dehors, le temps est plutôt beau mais je ne parviens pas à voir grand-chose par le hublot à cause du soleil.
Finalement, nous nous posons à 15H50. Nous sommes au parking à 15H55. C’est l’heure de quitter ce bel appareil après ce vol de qualité.
Il est 16H à ma descente de l’avion, l’aéroport est quadrillé d’agent de sécurité. Je n’ose pas faire de photos du coup, mais le terminal d’arrivée est plutôt classique. Quelques tapis roulants plus loin, je descends vers l’immigration. Il n’y a pas grand monde, je passe en moins de 5 minutes devant l’un des nombreux policiers disponibles. Le scan des deux pouces est demandé sur le scanner, le papier rempli dans l’avion est vérifié avec le passeport. Le policier me demande si c’est mon premier voyage à Singapour, je lui réponds que oui, et il cherche un espace libre dans mon passeport pour y glisser le tampon. Il tombe sur le tapon des Nations Unies à NYC et m’adresse un sourire. Inutile de dire qu’on est loin des policiers de nombreux autres pays, ici on est accueilli avec un pot à bonbon (oui oui, c’est vrai !).
On me souhaite la bienvenue à Singapour, je remercie le policier et pars maintenant récupérer ma valise. La livraison n’a pas encore commencé, il faut dire que je suis sortie vraiment très vite. Ma valise arrive dans les premières et me voilà déjà repartie.
Dernière étape avant de rejoindre le centre-ville, je dois récupérer mon Pocket WiFi. Je repère un stand Changi Recommands et on me délivre mon petit routeur en quelques minutes. Je dois effectuer le paiement de 70$ et aussi déposer une caution de 200$ en cas de perte.
Il est 16H35 quand j’arrive au niveau des taxis, à un niveau inférieur. Ici, tout va très vite, nous sommes tous redirigés rapidement vers le premier taxi qui arrive. Il faut dire qu’il en arrive énormément à la fois. On me renvoie vers le numéro 8 mais le taxi en question est un énorme van, et j’ai vu que les grands taxis étaient plus chers (logique !). Or, je suis seule avec une seule valise, ce n’est franchement pas nécessaire. Je refuse alors ce taxi et demande un taxi standard, on me redirige alors vers le 6, une voiture normale. Parfait.
Le chauffeur prend une poignée de ma valise et me demande de l’aider à la porter (euh ok, étrange première impression). Il me demande où je me rend, il connait le Novotel Clarke Quay et n’a donc pas besoin de l’adresse. En route ! Nous roulons pendant 25 minutes et je vois le compteur défiler doucement. J’avais vu qu’il fallait compter 12€ pour une course depuis l’aéroport et c’est effectivement ce prix là qui s’affiche à l’arrivée (24$). Il est 17H, j’ai atterrie il y a une heure et me voilà déjà à l’hôtel, efficace dis donc !
Je paye en carte car je n’ai pas encore de monnaie mais ça ne saurai tarder ! J’entre dans l’hôtel, le niveau 0 est réservé à la conciergerie, pour accéder au check in il faut aller au 7ième étage. Il n’y a que 2 employés pour pas mal de personnes qui arrivent et repartent. Je suis la seule au guichet prioritaire, on s’excuse de me faire attendre, et une dame vient s’occuper de moi. Elle me remercie de ma fidélité et me remet un bon pour ma boisson de bienvenue, et la carte de ma chambre au 19ième étage. Dernières vérifications et c’est bon, je monte dans ma chambre.
Encore une fois, j’ai la chambre la plus au fond du couloir, mais peu importe, la vue est superbe ! J’ai hâte de voir ce que ça va donner la nuit ! Je vois aussi la piscine du 6ième étage et les gens qui s’y baignent.
Je file à la douche, quel bonheur ! Puis j’en profite pour appeler ma mère, lui souhaiter son anniversaire et lui raconter mon vol.
Je défais mes valises et donne des nouvelles sur les réseaux sociaux et il est déjà 18H30. Je me motive à sortir pour découvrir les environs, sans aller trop loin à pied. Il fait une chaleur très humide, pas de grande surprise en Asie mais ça surprend toujours, surtout quand on sort de la clim de l’avion, du taxi, puis de l’hôtel.
Mon hôtel est en plein cœur de Clarke Quay, j’avais hâte de voir ce quartier qui me paraissait super animé en soirée. Effectivement, ça me fait penser au Pier 39 de San Francisco, c’est animé, lumineux, et les restaurants essayent dès maintenant d’attirer les clients avec de la musique live.
Je me balade dans le coin, beaucoup de musiciens jouent dans les bars et restaurants, c’est vraiment très agréable. Je continue à déambuler jusqu’à arriver à une fontaine, j’aime beaucoup la place, la musique est chouette, il y a une très bonne ambiance et les lumières commencent à s’illuminer. Ce voyage commence bien, je sens que je vais beaucoup me plaire ici. J’en profite pour retirer de l’argent et continue en traversant la rivière. Ici c’est le quai d’embarquement pour les tours en bateau, il y a un monde de dingue !
Je reviens par l’autre côté de la rive, il est déjà 20H passé, la nuit tombe, ce sont mes premières visites de nuit à Singapour. Je passe visiter le centre commercial collé à l’hôtel, il n’y a plus grand-chose d’ouvert mais ça peut être pratique si jamais j’ai besoin de faire quelques courses.
Je retraverse le pont et rejoins ma chambre pour y manger, je n’ai pas très faim alors je grignote un peu en postant quelques photos. A 22H, c’est l’heure de me coucher, demain sera ma première vraie journée de visite à Singapour.