Voyage en solo au Royaume-Uni [23.06.24 : Retour en France depuis Londres LHR]
Ce matin, je serai réveillée naturellement à 9H45, un peu avant mon réveil. Je prépare doucement mes affaires, pour la dernière fois, il est maintenant l’heure de quitter Londres. Cette fois, pas de nouvelle étape, c’est vers l’aéroport que je me dirige.
A 10H15 je quitte l’hôtel pour rejoindre l’arrêt de bus. Comme en 2022, j’ai opté pour le bus puis la Elizabeth Line afin d’atteindre Heathrow.
Le bus 483 arrive un peu en avance sur l’heure prévue, je me retrouve donc rapidement à bord. Je descendrai à Ealing Broadway et contrairement à la dernière fois, le bus ne me fera pas faux bond haha.
Quelques mètres me séparent ensuite de l’arrêt de la Elizabeth Line qui va m’amener directement à l’aéroport.
Je passerai tout le trajet à discuter avec une autre fan venue d’Allemagne avant de descendre au terminal 4 où AirFrance opère désormais. Lors de mon dernier passage ils étaient au T3, je vais donc aujourd’hui découvrir le T4 et le lounge associé.
Je n’ai vraiment pas de bons souvenirs de mes vols de 2022 au départ de Londres, la queue était affreuse, il y avait un monde de fou et je me souviens de plein de problèmes avec les valises à cette époque là. Voyons comment ça se passe aujourd’hui.
Il est 11H30 lorsque j’arrive au T4 de Heathrow. Les indications sont un peu mauvaises mais je regagne rapidement le niveau des départs.
Les guichets de check-in ouvrent 3H avant le départ, je suis donc très en avance. Il me faudra patienter 15 minutes avant de voir la zone H s’afficher enfin.
Il y a pas mal de monde du côté de l’enregistrement classique mais pour la partie SkyPriority je suis immédiatement redirigée vers le prochain guichet libre.
L’accueil est plutôt froid, on demande à voir mon visage, on me demande ma destination finale, et puis on me délivre enfin le précieux sésame. Ma valise est étiquetée et part dans les méandres de LHR. J’espère bien la revoir à Montpellier à mon arrivée ce soir ! On m’indique que le salon se trouve près de la porte 1, c’est bon à savoir.
Il est midi passé lorsque je me dirige vers les portes d’embarquements, là encore, plutôt mal indiquées.
Le passage du PIF est embouteillé mais bien heureusement une file prioritaire existe. On me demande si j’ai besoin d’un petit sac plastique mais tous mes liquides sont déjà dans un sac, je suis organisée moi :).
Un scan de mon boarding pass plus tard, je serai seule à passer les contrôles et ça sera plutôt rapide, cela ne me prendra que quelques secondes.
Il est 12H10 et me voici airside, on peut dire que je ne suis pas en retard, mon embarquement étant dans 2H.
Les panneaux d’indications sont un peu ambigües concernant les lounges, pour les non-initiés, difficile de savoir dans quel lounge aller, rien n’est précisé. Pour ma part je savais que je devais aller au Plaza Premium Lounge, salon dont dépend AirFrance à LHR, c’est donc vers là que je me dirige.
Pas de chance, l’ascenseur est hors service, il faut donc rejoindre le lounge situé au niveau supérieur, via l’escalier.
L’accueil n’est pas des plus enthousiaste, mais passons.
Je retrouve un lounge bondé, il y a trop de monde, trop de bruit, je pense que je ne vais pas faire un long arrêt ici.
La prestation du buffet est plutôt bien, on y trouve encore des restes du petit-déjeuner et beaucoup de plats chauds salés.
Il y a des fauteuils sous forme de petits cocons mais bien évidemment tout est complet.
Je me pose rapidement à un espace libre pour charger un peu mon téléphone en attendant que l’heure tourne et j’en profite pour taper le début de ce carnet.
Finalement une place se libère dans un des petit cocon alors je file m’y réfugier, malheureusement la prise électrique ne fonctionne pas. Pas cool !
Au niveau de la prestation, les croissants ont laissé leur place à un buffet salé très satisfaisant.
En me dirigeant vers les toilettes je me rends compte que je n’avais pas fait complètement le tour du salon et qu’il est quand même relativement grand. On peut y trouver des douches ainsi qu’un bar qui fait des cocktails à la demande. Il y a bizarrement beaucoup moins de monde de ce côté-là, peut-être que personne n’avait fait le tour non plus haha.
A 14H, la porte de mon vol s’affiche, il s’agit de la 1C. Plutôt pratique pour moi, elle est située juste à la sortie du lounge, il me suffit de remonter à l’étage. Je quitte ce salon, qui ne m’a pas trop enchantée.
Il y a déjà pas mal de monde faisant la queue en porte mais comme on est en Angleterre il s’agit là d’une vraie file, on est loin des entonnoirs de CDG.
Même la file pour les zones 1 et 2 est assez importante, à tel point qu’un homme d’affaires étonné nous demandera si nous attendons bien pour SkyPriority… oui oui, allez oust, à la queue, comme tout le monde!
Juste en face de ma porte, un A380 de Qatar est en train de procéder à son embarquement, je ne peux m’empêcher d’aller le prendre en photo. C’est tellement rare de voir des A380 de nos jours, j’ai l’impression que j’étais à bord il y a encore peu.
Après un check des passeports, on nous laisse petit à petit avancer vers le portique pour bipper nos boarding pass.
L’attente en passerelle sera courte, mais en revanche le cheminement bizarrement assez long. Nous voyons enfin apparaitre notre A220 tout juste arrivé de Paris par la rotation précédente.
L’accueil a bord est banal, il est juste demandé à plusieurs reprises de bien vouloir refermer les racks à bagage après avoir rangé ses affaires. Ces derniers sont très bas sur les A220, et donc pour, je cite, « éviter les bosses sur la tête », mieux vaut les refermer.
L’A220 est un bel appareil moderne, avec son layout en 2-3 il est plutôt agréable.
Le siège est très chouette avec ses prises USB A et USB C ainsi que son petit rangement pour déposer son téléphone pendant la charge ou pour regarder du contenu.
Je prends place en 8A juste derrière la classe Business qui comporte pas moins de 7 rangs, ce qui est énorme en ce dimanche.
L’embarquement est annoncé complet puis le commandant de bord se présente enfin. Il nous explique que nous allons bientôt partir, nous attendons juste les derniers bagages. Le temps de vol pour rejoindre Paris CDG sera de 45 minutes et se fera dans de bonnes conditions. A destination, 22°C nous attendent.
La passerelle s’en va alors qu’une PNC vient effectuer les salutation platinesques à M. 8D. Voyant ça, monsieur 8E viendra demander « et moi alors ? », ce qui obligera la PNC un peu mal à l’aise à lui rétorquer « il faudra changer de statut ! ».
Un message automatique prépare la cabine au décollage, puis c’est à 14H50 que le pushback a lieu.
Les consignes de sécurité sont effectuées pendant le roulage, et c’est après un long détour que nous nous dirigeons vers la piste 27 gauche.
Nous décollons à 15H05 heure locale.
Peu de temps après, le service a lieu et aucun choix n’est proposé, le sandwich « tartinade à la crème concombre » est imposé. Je ne prendrai pas de boisson pour accompagner ça mais mon voisin ne se gênera pas pour demander un café, de l’eau et du coca. Il sera servi avec le sourire de l’équipage.
Le WiFi sera fonctionnel durant le vol, j’opterai pour le forfait Message, largement suffisant pendant 45 minutes.
C’est toujours fou de voir la si courte distance parcourue au dessus de la Manche. On voit facilement les deux rives française et anglaise quand il fait beau comme aujourd’hui.
A 15H30 le début descente est annoncé par le commandant de bord. Notre arrivée est prévue à 16H50 heure locale, donc en avance par rapport aux prévisions.
Un message automatique demande à la cabine de se préparer à l’atterrissage et au même moment une PNC vient me voir, m’appelle par mon nom et me demande si je souhaite du champagne. Honnêtement j’ai déjà un début de mal de crâne après ma courte nuit et mes concerts donc je vais éviter le champagne. Je décline donc sa proposition à contre-cœur.
On nous indique que notre arrivée est prévue au terminal 2E hall K et les correspondances sont énoncées.
Il est 16H50 comme promis lorsque nous nous posons à Paris CDG.
Le commandant de bord nous remercie très sincèrement d’avoir choisi AirFrance et il a beaucoup insisté là-dessus aujourd’hui.
Il est 17H comme promis lorsque nous arrivons au contact au niveau du terminal 2E hall K. Le débarquement est très rapide et me voilà déjà dans le terminal. Il me faut maintenant rejoindre le 2F et le cheminement est un peu long.
Évidemment, je suis obligée de passer à nouveau le PIF et même s’il n’y a pas beaucoup d’attente, l’ambiance est terrible. Une dame hurle après un passager qui ne comprenait pas qu’il fallait mettre ses liquides dans un sac. Sur le tapis d’en face c’est un homme qui parle assez mal aux passagers un peu trop lents. Non vraiment, je me mets à la place des étrangers qui arrivent à Paris, ça doit littéralement être un cauchemar de faire ce genre de transit.
Une fois que mon sac a terminé de faire 2 fois le tour du scanner, ça y est, me voilà passée.
La PAF s’en suivra juste derrière et sera très rapide, il n’y avait personne.
Il est 17H30 lorsque j’arrive au 2F, il m’aura donc fallu une demi-heure depuis notre point de stationnement, pour passer du 2E hall K, au 2F. Je me rappelle l’avoir fait au pas de course une fois, mais heureusement c’était plus calme aujourd’hui.
Je remonte au niveau des départs du 2F, terminal très familier pour moi, et je me dirige comme d’habitude vers le salon.
Il n’y a pas beaucoup de monde en ce dimanche après-midi, le lounge est plutôt calme.
Je monte à l’étage et profite du buffet du goûter, malheureusement sans madeleine cette fois.
Direction les naproom pour me poser un instant et rattraper mes écrits tout en regardant quelques séries que j’avais aussi en retard.
Sur les coups de 19H30 je décide d’aller me doucher, histoire de gagner un peu de temps en arrivant à Montpellier ce soir.
La douche est toujours très propre et très spacieuse.
Avant de quitter le salon je me prends quelques chocolats à l’entrée et je remarque qu’ils ont changé la sélection, à présent ce sont des petites tablettes. Miam !
Mon vol est annoncé en porte F31, c’est donc vers là que je me dirige peu après 20H. En arrivant devant le panneau d’affichage je me rends compte que le vol est dorénavant retardé à 21H05. Un coup d’œil sur Flight Radar et je constate que la liaison précédente arrivant de Bologne était retardée de 20 minutes, ce qui explique notre retard. Bon, ça va, ce n’est pas grand-chose comparé à d’habitude.
A 20H30 l’embarquement des PMR a lieu, suivi par l’appel des zones 1 et 2. Nous sommes amenés à attendre dans la passerelle en plein soleil pendant de nombreuses minutes et nous étions tous en train de littéralement cuire dans cette passerelle vitrée.
Ça râle un peu derrière moi, mais après tout ils n’ont pas tord. Quitte à attendre debout quelque part, autant attendre en salle d’embarquement, au moins c’est climatisé.
C’est complètement desséchés qu’on nous laissera poursuivre notre cheminement jusqu’à l’avion, il est alors 20H50.
En entrant dans l’avion, les PNC remarquent nos têtes et nous disent qu’on va être bien mieux ici, et effectivement il fait frais à bord, ça fait du bien !
Je pingue ma valise, c’est bon signe, les bagages ne sont pas loin !
Je prends place en 5F dans cet A320 qui n’a pas l’air d’être plein ce soir.
Une pax montée en dernier vient se poser en 5D et m’explique qu’elle n’a pas de place pour sa valise (euh oui d’accord mais j’y peux quoi moi ?). Elle m’indique qu’elle va s’assoir sur le siège du milieu s’il n’y a personne et laisser sa valise au sol à sa place. Euh oui alors par contre non, ça c’est pas possible hein. Je tente de lui expliquer qu’il y a de la place dans les racks derrière, qu’il faut solliciter l’aide d’un PNC. Elle me rétorquera « j’ai payé pour être à l’avant, je ne veux pas que ma valise soit derrière car après je devrais attendre pour la récupérer ». Bon.
Finalement, je l’aide à appeler une PNC et cette derrière parviendra à accommoder Madame en faisant du Tetris pour caser sa valise juste à côté de notre rang.
L’embarquement se termine, il n’y aura personne sur le siège du milieu, et c’est d’ailleurs également le cas sur la plupart des sièges à l’avant de la cabine.
A 21H05, nouvelle heure supposée de notre départ, le commandant de bord prend la parole pour se présenter et s’excuser de notre petit retard dû à l’arrivée tardive de Bologne où des orages sévissent. Nous attendons la fermeture de la soute et allons bientôt pouvoir partir. Le temps de vol est de 1H10 pour rejoindre Montpellier et les conditions de vol seront très bonnes sur tout le parcours, y compris à l’arrivée où 25°C nous attendent.
Il n’y a que deux rangs Business sur ce vol, comme c’est souvent le cas. La chef de cabine se présente à son tour et nous souhaite la bienvenue à bord.
A côté de nous, un A320 est en train de repousser, quant à nous, nous sommes toujours là à attendre. Il est 21H18 quand c’est enfin notre tour. Les consignes de sécurité sont dispensées alors que nous rejoignons la piste.
Dans l’ordre au décollage, il y a un 747 de KoreanAir devant nous, vu qu’il est magnifique, ça ne me dérange pas d’attendre. Ça me rappelle des souvenirs aussi !
Il est 21H35 lorsque nous quittons enfin le tarmac parisien.
Le coucher de soleil nous montre de merveilleuses couleurs alors que nous nous éloignons de la capitale.
Le trolley arrive rapidement avec le service, ce soir au choix, prestation sucrée ou salée. Pour ma part ça sera du salé avec des mini flûtes aux sésames, ça faisait longtemps.
Pour accompagner ça, je demande de l’eau, comme tous mes voisins des rangs avant, ce qui fait qu’il n’y a plus de petite bouteille, j’aurai donc le droit au simple verre pour une fois.
Le soleil poursuit sa course dans le ciel, nous laissant avec de magnifiques couleurs orangées. J’adore ce vol pour cette raison !
Le WiFi est également fonctionnel, ça sera un sans faute aujourd’hui.
A 22H10 le début descente est annoncée. Le commandant nous indique à présent une heure d’atterrissage prévue pour 22H30 avec une arrivée au parking 5 minutes plus tard. Il nous précise que nous voyons déjà les lumières de Montpellier où 26°C nous attendent.
Quelques minutes après c’est le survol de la Grande Motte que l’on peut apercevoir par le hublot.
Il est 22H33 lorsque nous nous posons à Montpellier.
Le roulage sera comme toujours très court et nous rejoindrons la passerelle.
Direction le carrousel à bagages où ma valise mettra un certain temps à arriver malgré son étiquette prioritaire. Il est 23H lorsque je la retrouve enfin et pars en direction du parking.
A peine 10 minutes de route et voici que se clôture ce joli voyage au Royaume-Uni. Il m’a permis de découvrir Manchester, Liverpool, Cardiff, et de retourner à Londres, une de mes villes préférée, et tout ça en assistant à 3 concerts. C’était une superbe semaine !
Il va maintenant me falloir attendre 2 mois et demi avant mon prochain voyage.