Voyage au Canada en solo [03.06.22 : Vol & Découverte du Vieux-Québec]
Il est 8H quand je me réveille ce matin. J’ai encore quelques petites choses à ranger avant de pouvoir prendre le chemin de l’aéroport.
Après avoir bouclé mes affaires, je descends afin d’effectuer mon check-out. On me remercie à peine et on me laisse partir. On ne peut pas dire que ce Novotel aura marqué ma mémoire dis donc.
Je me rends à l’arrêt du Go Bus que j’avais repéré hier soir et vu que j’ai le temps, je me pose au soleil dans le square le temps d’acheter mon billet. Il est possible de l’acheter en ligne, il suffit de l’activer 5 minutes avant d’embarquer, il m’en coûte $7.55.
Je ne suis pas la seule à attendre avec une valise, le bus ne devrait pas nous louper. Il est direct jusqu’à l’aéroport, c’est donc super pratique pour moi.
A 9H05 le bus arrive avec 2 petites minutes de retard. Il s’agit d’un bus à étage, pas très pratique quand on est chargé.
Je parviens à me trouver une place et nous partons en direction de l’aéroport Pearson, l’aéroport Canadien le plus fréquenté.
Le bus nous dépose juste devant le terminal 30 minutes après. En entrant je suis assez étonnée car il n’y a rien en dehors d’un guichet de dépose bagage. Il faut en fait rejoindre le 3ième étage pour trouver les zones d’enregistrements.
Dans la zone de check-in on ne peut pas rater AirCanada qui règne ici en maitre. Au FIDS il est indiqué que mon check-in doit être effectué en zone 2, où je me rends de suite.
L’aéroport est divisé en 3 zones, une zone pour les vols domestiques, une zone pour les vols vers les USA et une zone réservée à l’international.
Mon vol étant domestique cela devrait être simple pour moi, mais j’ai tout de même suivi les recommandations d’arriver 3H avant. Cet aéroport fait la une de la presse aéronautique depuis quelques semaines pour ses grands retards au départ et à l’arrivée suite à un manque de personnel aéroportuaire.
Le check-in se fait uniquement à la borne mais deux hôtesses sont présentes pour aider en cas de problème. On me propose même d’accrocher mon tag valise afin de me faire gagner du temps.
Une fois le boarding pass et le tag bagage retiré à la borne, direction le guichet de drop off. Encore une fois, personne n’est présent, il suffit de poser sa valise sur le tapis. Cette dernière sera automatiquement pesée et scannée et on vous fera savoir que vous pouvez vous diriger vers la zone d’embarquement.
Pour rejoindre les portes, un premier filtrage a lieu, pour le contrôle du boarding pass, puis un second juste avant le PIF.
Le PIF d’ailleurs, parlons-en. Je voyais bien que ça prenait du temps devant moi malgré une file d’attente relativement courte. Je comprends rapidement que les deux tiers des bagages sont mis de côté pour une inspection manuelle. Évidemment je n’y coupe pas, mes deux caisses sont mises de côté.
J’attendrai une bonne vingtaine de minutes avant que mes sacs soient vérifiés. Cette fois ça y est, c’est bon, me voilà airside. Il est alors 10H15.
Les salles dédiées au vols domestiques sont situées dans le hall D. Mon vol est annoncé en porte D32 je n’ai pas loin à aller car il s’agit d’une des premières salles en sortent de la sécurité.
Le hall n’est pas très grand et en dehors d’un restaurant et de deux boutiques il n’y a pas grand-chose à y faire. Les appareils au contact sont tous des appareils d’AirCanada bien évidemment.
Je me pose et prends un déjeuner en salle d’embarquement alors qu’il n’y a pas grand monde. L’aéroport est plutôt calme, les annonces concernant le port du masque et le respect de la distanciation sociale sont faites en Français et en Anglais.
C’est à 12H05 comme prévu que le boarding est enfin appelé. Les annonces sont également effectuées en Anglais et en Français et cela me fait relativement bizarre. Ça me met dans le bain pour la suite de mon séjour au Québec.
Je prends place en 21A après un accueil souriant dans l’appareil. Retour en classe éco pour ce vol, snif !
Durant l’embarquement, la chef de cabine principale présente toutes ces collègues présentes sur ce vol et indique que des turbulences auront peut-être lieu après le décollage.
A 12H30 l’embarquement est terminé, il ne reste que quelques valises à charger et nous pourrons partir.
Il est demandé que le « couvre visage » soit porté durant tout le vol, c’est leur façon d’appeler le masque, ça m’a fait sourire. Il est également demandé à ce que toutes les trappes d’aération soient ouvertes durant le décollage. Je n’ai jamais eu ce type d’annonce et je ne sais pas pourquoi (mesure covid ?).
Les consignes de sécurité sont dictées oralement par la chef de cabine alors que ses collègues effectuent les démonstrations.
Il est 12H45 quand nous partons au roulage, et décollons quelques minutes avant 13H.
Nous faisons un demi tour au dessous d’une grande ville faite de building, très probablement Mississauga. Nous voyons également au loin la skyline de Toronto qui se dessine avec le lac Ontario en fond.
Durant le vol la distribution d’un kit sanitaire a lieu. Il comporte des lingettes désinfectantes et un masque chirurgical.
Une dizaine de minutes après, c’est le service de boisson qui débute. Je choisis un verre de jus d’orange qu’on me délivre avec un paquet de pretzel.
Mon voisin opte pour un Ginger Ale et l’hôtesse lui demande s’il veut une seconde cannette après qu’il ait terminé rapidement son verre. On peut dire qu’ils sont généreux chez Air Canada.
A 13H30, nous ne sommes pas encore débarrassés qu’on nous annonce déjà le début de la descente. Dehors les nuages ont fait leur apparition, je sais qu’il ne fait pas très beau à Québec donc cela ne m’étonne pas vraiment.
Après être rapidement débarrassés, la consigne des ceintures se rallume et nous nous préparons à l’atterrissage sous une fine pluie.
Il est tout juste 14H lorsque nous nous posons à Québec City. Notre roulage sera très court, en moins de 5 minutes nous serons stationnés. La passerelle mettra quelques minutes de plus à nous rejoindre puis le débarquement pourra commencer. Étant vers le fond de l’appareil, je prendrai mon mal en patience.
Le cheminement est rapide lui aussi, l’aéroport n’est pas très grand, nous arrivons très vite au carrousel de bagage. Le mien arrivera peu de temps après.
En sortant de l’aéroport, je tente de réserver un Uber comme ce que j’avais prévu mais ……surprise ! Aucun chauffeur n’est disponible ! Je réessaye plusieurs fois mais rien à faire. Uber s’excuse et m’offre $5 mais bon… Mon plan B consiste donc à prendre 2 bus pour rejoindre mon Airbnb.
C’est sous plusieurs averses intermittentes que je parcours les 1H de trajet jusqu’à l’arrêt Youville aux pieds du Vieux-Québec.
Mon hôte m’avait envoyé quelques jours avant toutes les informations nécessaires pour entrer dans l’appartement, cela ne me prends donc que quelques minutes pour prendre possession des lieux. Il s’agit d’un joli studio idéalement situé avec tout ce qu’il faut.
Après avoir déposé mes affaires je profite du fait qu’il ne pleuve pas pour aller directement visiter la ville.
Il est 16H30 lorsque j’emprunte le chemin vers la St John’s Gate qui marque l’entrée dans le Vieux-Québec. Il y a beaucoup de vent, et il est vraiment glacial, mais en revanche la pluie semble s’être stoppée pour aujourd’hui, et vu les nuages qui partent au loin, il se pourrait que je sois tranquille tout le reste de la journée.
Je descends la rue St-Jean, entièrement piétonne aujourd’hui, jusqu’à la porte d’entrée vers le Vieux-Québec.
Il existe plusieurs portes qui représentent l’entrée dans le centre, pour ma part je passerai par la St John.
Le long de cette rue on trouve beaucoup d’enseignes, de restaurants, de souvenirs… Je souhaite en voir le maximum pendant qu’il fait beau donc je m’attarderai probablement plus tard dans ces magasins.
Un homme crie à qui veut l’entendre que les queues de castor sont gratuites dans la boutique jusqu’à sa fermeture dans 3 minutes. La queue devient vite immense, tant pis je ne tente pas ma chance.
En revanche, je me prends un Bubble Tea en chemin, ça va devenir une tradition d’aller tester les enseignes dans toutes les villes haha.
Je cherchais la cathédrale Notre dame de Québec mais je constate qu’elle est en grande partie en travaux, tout comme une partie de la place. La circulation est coupée mais ça facilite du coup pas mal la vie aux piétons.
Je poursuis ma balade dans le Vieux-Québec et j’arrive sans m’en rendre compte à la Rue du Trésor qui est malheureusement en train de fermer, enfin en réalité ce n’est pas la rue qui ferme mais les exposants qui plient bagage. Ce n’est pas grave, j’y reviendrai demain.
Je me rends sur la Place d’Armes où on a une vue imprenable sur le Château Frontenac. C’est vraiment un très bel édifice, même s’il s’agit en réalité d’un hôtel.
Un peu plus loin, la Terrace Dufferin permet d’avoir une vue sur le fleuve St Laurent et la rive d’en face.
Un paquebot est en train de sonner son départ, on l’entend résonner à des kilomètres à la ronde.
Pour descendre dans la Basse-Ville, un téléphérique est à disposition, sinon il faut utiliser les escaliers, ce que je choisis de faire.
Après quelques marches, j’arrive au cœur du Montmorency Park. On y trouve un monument de Louis Hébert, le premier colon français ainsi qu’une statue de George-Étienne Cartier. C’est l’endroit idéal pour observer la partie haute de la ville, à mi-chemin.
J’emprunte ensuite les escaliers casse-cou pour descendre dans la Basse-Ville, oui oui « casse-cou » c’est bien leur nom !
Ces célèbres escaliers débouchent en plein milieu du Boulevard Champlain. L’ambiance ici est vraiment magique, les façades sont toutes plus belles les unes que les autres et on y trouve des petits magasins de toute sorte.
Je fais connaissance avec un couple du New Jersey, nous échangerons un moment en prenons nos photos mutuelles. Ils reviennent de Montréal et sont tombés sous le charme du Québec. En leur parlant de mon amour pour New-York ils m’avoueront qu’ils y vont presque tous les week-ends !
Quand ils apprennent que je suis Française ils se mettent à m’interroger sur les différences entre le Français du Québec et le Français de France. Je leur dis que cela n’a rien à voir avec l’Anglais US et l’Anglais British, ici c’est vraiment différents sur tous les points, et je ne comprends pas 100% de ce qu’on me raconte parfois haha
Je profite des jolies devantures de vitrines avec en fond « La vie en rose » jouée par un musicien de rue. Il n’en fallait pas plus pour rajouter à l’ambiance cosy de cette petite rue charmante.
Je continue ma balade jusqu’au bout de l’Avenue avant de faire demi-tour. D’ici je vois la fresque du petit Champlain mais elle ne semble pas extraordinaire.
J’arrive ensuite sur la Place royale, avec sa belle église et se petite fontaine. La place est ultra mignonne !
Mes pieds me portent ensuite jusqu’à la fresque « Québec City Mural » non loin de là. Celle-ci est déjà beaucoup plus impressionnante.
Je décide d’arrêter mes visites ici, cela fait déjà presque 3h que j’arpente les ruelles.
Pour remonter, j’opte cette fois pour le funiculaire. Je serai toute seule dans la nacelle et la remontée me coûtera $4.
Sur la place devant le Château Frontenac, un musicien joue « Can you feel the love tonight », comment ne pas tomber sous le charme de cet endroit ?
Il est l’heure pour moi de rentrer, je reprends donc le chemin du retour.
Avant de rentrer, je passe dans un supermarché que j’avais repéré dans la Rue St Jean, juste à côté de mon Airbnb. Je fais donc quelques courses pour pouvoir manger les 3 prochains jours ici. Je suis contente de pouvoir me faire à manger et de ne pas perdre du temps à trouver un restaurant.
Il est 19H30 quand j’arrive à mon Airbnb. Cela fait du bien d’avoir un endroit à soi pour se poser. Pendant que je fais mon dîner j’en profite pour lancer une lessive. La buanderie est située en sous-sol, le lave linge coûte 2€ et le sèche linge 1,5€…. Mais encore faut-il avoir des pièces pour ! Ne sont acceptées que les pièces de $1 et de 25cts, je n’en ai malheureusement pas assez pour le sèche linge car je ne dispose que de pièces de $2.
Pendant les 30 minutes du lavage je trouve une voisine, dans l’appartement en face du mien, qui accepte de m’échanger mes pièces de $2. Elle est américaine, du Nebraska, et loue aussi un Airbnb pour ses vacances à Québec. On discute un peu puis c’est l’heure pour moi d’aller mettre en route le sèche-linge.
Je mange tranquillement devant la télé avant de me poser dans mon lit avec quelques vidéos YouTube.
C’est agréable d’être dans un appartement, au milieu du séjour ça fait vraiment du bien.
Je ferai de beaux rêves pour cette première nuit à Québec, en attendant de profiter encore plus de la ville demain.