Voyage à Madrid en solo [08.09.24 : Journée dans le centre de Madrid]
Réveil à 9H ce matin, je voulais passer un maximum de mon temps à visiter Madrid mais sans me lever aux aurores non plus. La Chine m’attend alors il ne faut pas que j’utilise toute mon énergie à Madrid !
J’effectue mon check-out de l’hôtel et demande à ce que mes valises soient gardées pour la journée. Il est 9H30 et me voilà déjà en vadrouille.
A l’inverse d’hier, aujourd’hui je vais partir en direction du centre-ville, dans le sens opposé.
Les premières rues que j’emprunte sont très jolies, bordées d’arbres et d’espaces vert. J’aime beaucoup cette ambiance ! Il n’y a pas grand monde dans les ruelles en ce dimanche matin, je compte donc en profiter.
Je remonte dans le centre-ville jusqu’à arriver à la Plaza de Santa Ana où trônent de beaux monuments.
Un peu plus loin c’est le Teatro Calderon qui attire mon attention avec sa belle architecture.
Après une courte marche je débouche enfin sur la célèbre Plaza de Mayor, la place centrale de Madrid. J’ai bien fait de venir le matin car les tours guidés se rassemblent ici, mais ce n’est pas si pire à cette heure-ci.
La place nous entoure à 360° avec de part et d’autre de petites ruelles qui descendent dans les rues commerçantes. Au milieu de ces bâtiments colorés, on y trouve la statue de Philippe III sur son cheval.
On m’avait donné une adresse où manger des churros mais le restaurant est bondé de monde, je n’ai pas envie d’attendre ni de partager ça sur un bout de table, tant pis !
Juste à côté, je tombe sur le Mercado de San Miguel, malgré l’heure matinale on y trouve beaucoup de charcuteries.
Ma prochaine étape nécessitera de marcher un peu plus loin, en direction de la Puerta del Sol. Il s’agit aussi d’une place très importante à Madrid et ce que j’adore c’est qu’on trouve beaucoup de ruelles abritées ce qui permet d’échapper un peu au soleil.
Je tombe ensuite sur la Plaza de la Villa. Ici aussi, beaucoup de groupes de freewalk se regroupent. Je ne m’attarde pas, les places se suivent mais heureusement, ne se ressemblent pas.
Mes pas me mènent ensuite à la somptueuse Catedral de Santa Maria avec son imposante architecture. L’entrée est gratuite mais une donation est proposée, sans aucune sorte d’obligation. Je fais rapidement un tour car une messe va bientôt commencer, il ne sera alors plus possible de déambuler librement, ce que je comprends bien.
Au final, la cathédrale est plus impressionnante de dehors que de dedans, mais ça valait le coup d’œil tout de même.
En sortant du côté opposé où je suis entrée, j’arrive au niveau du palais royal. Si on peut voir le bâtiment principal à travers les grilles, pour le visiter il faudra s’armer de patience car la file de billet est immense. Cela ne me tentait vraiment pas, ça aurait été une option pour un jour de pluie mais là, clairement pas.
Depuis le petit parc près de la cathédrale et du palais, nous avons une vue panoramique sur la ville. Même s’il n’y a pas grand-chose à voir, les montagnes entourant la ville rendent vraiment bien. C’est toujours sympa de tomber sur des points de vue comme ça.
Je fais le tour du Palais qui est envahi de costumes d’animaux, et tout y passe du panda, au gorille. Un peu bizarre comme attraction touristique.
Après avoir traversé le joli jardin de la Plaza de Oriente face au palace, je tombe nez à nez avec le Teatro Real. Cela n’est peut-être pas important pour vous, mais la Laura de 2002 aurait tué pour être là ! Je vous expliquerai pourquoi lors de ma dernière visite de la journée… patience !
Je mangerai dans le coin, en regardant fièrement ce théâtre qui représente une séquence très importante d’une série qui a marqué mon adolescence.
Après mon repas, je prends la direction du Sabatini Garden, un joli jardin accolé au Palais. En chemin, une petite animation attire mon attention. Il s’agit d’une troupe de danse, 3 couples habillés en tenue traditionnelle espagnole, enchainent les chorégraphies. Et Viva España raisonne dans la rue, quelle ambiance !
Je reste un instant à les applaudir avant de poursuivre ma balade sur le côté du palais. Je constate malheureusement assez rapidement que le Sabatini Garden est en travaux et que pendant ce temps-là, l’accès est impossible. Quel dommage !
Le soleil tape fort en ce début d’après-midi, j’aurai bien apprécié visiter un jardin. Tant pis, je me rabats sur la Plaza de España située juste à côté.
On y trouve pas mal de verdures au milieu de beaucoup de jeux pour les enfants. En cette belle journée, les familles se sont données rendez-vous ici.
Pour ma dernière visite dans le coin, je voulais monter jusqu’au Temple of Debod. Un petit chemin dérobé permet de gravir la montagne pour atteindre ce point d’intérêt plutôt particulier.
L’accès pour faire les photos depuis l’extérieur autour du monument est gratuit, en revanche pour rentrer il faut acquérir un billet gratuit. Il n’y aura malheureusement pas de créneau disponible pour aujourd’hui, je ne verrai ce monument que de dehors. Des policiers veillent au grain et n’hésitent pas à rappeler à l’ordre les petits malins qui tentent de poser un pied sur le rebord du monument.
Tout au fond du temple se trouve le mirador del templo de Debod, un petit parc avec une jolie vue sur la ville. On y aperçoit le palace et la cathédrale non loin.
Je remonte finalement dans le centre-ville jusqu’à tomber sur une enseigne de bubble tea avec une queue conséquente. C’est qu’ils doivent être bons, non ? Je me prends donc de quoi me désaltérer tout en me faisant plaisir.
Pour ma dernière visite de la journée, je voulais me rendre dans un endroit un peu particulier, il ne figure pas du tout sur les guides pour visiter Madrid mais c’est un lieu que je rêvais de voir depuis mon adolescence. Dès que j’ai su que j’allais venir à Madrid, j’ai immédiatement mis ce lieu sur ma liste, il s’agit de la devanture de la célèbre Ecole de Carmen Arenz, dans la série espagnole Un Dos Très. Un incontournable des années 2000 !
Pour m’y rendre, j’ai pris le bus 148 en direction de l’arrêt Casa del Reloj où se trouve un grand ensemble de bâtiments industriels.
Si depuis plus de 20 ans l’engouement est passé, le point sur Google Maps m’a permis de trouver la bonne porte parmi des dizaines de bâtiments presque similaires.
Il y a pas mal de gens qui se baladent dans les environs, surtout des familles, mais moi ce qui m’intéresse c’est cette devanture !
L’heure tourne, il est à présent presque 18H. Pour revenir dans le centre-ville, j’opte pour le bus 6 qui passe au bout de l’avenue et qui me déposera en moins de 20 minutes non loin de mon hôtel. Une petite marche à pied s’en suivra.
Il est 18H30 lorsque je rejoins le Mercure. Il y a beaucoup d’agitations, beaucoup de barrières et bien sûr la foule est présente pour accueillir les derniers cyclistes de la « Vuelta », le Tour de France local.
Je sens que réussir à avoir un Uber dans ces conditions ne va pas être de tout repos. J’avais l’option de prendre la navette dont l’arrêt est situé à 10 min de là, mais avec cette foule, je n’ai franchement pas envie de faire ce chemin avec toutes mes affaires. J’ai aussi peur que le bus ne passe pas. J’opte pour Uber au prix de 30€.
Je récupère mes bagages à l’hôtel et prends ensuite d’assaut les toilettes pour me changer pour le vol. J’ai aussi pas mal de petites choses à changer de place entre ma valise, mon sac et mon sac à dos, mais j’ai tellement l’habitude que tout va plutôt vite.
Après de multiples détours, je vois que mon chauffeur Uber ne lâche rien et parvient enfin à arriver jusqu’à moi, après 20 minutes. Je le remercie chaleureusement de ne pas avoir abandonné !
Pour la suite, concernant le vol, je vous donne rendez-vous dans le carnet du 09 Septembre !