Voyage en Finlande en solo [23.11.24 : Journée à Inari, Sámi Museum and Nature Center et aurores boréales]
Ce matin le réveil sonne à 8H, j’émerge rapidement parce que je sais ce qui m’attend et j’ai vraiment hâte.
Je me souviens qu’en 2021 mon passage par l’aéroport d’Helsinki avait été catastrophique, j’avais dû attendre plus de 40 minutes pour passer les contrôles alors aujourd’hui, j’ai pris large.
Il est 8H30 quand je quitte l’hôtel après avoir rapidement fait mon check-out. Je reviens la semaine prochaine alors ce n’est qu’un au revoir.
Je traverse les passerelles couvertes permettant de rejoindre le terminal où j’arriverai moins de 10 minutes plus tard. Dehors, tout est gelé, il fait -8°C et ma valise n’a pas la chance d’avoir les crampons que j’ai sous mes chaussures.
Le cheminement dans l’aéroport est on ne peut plus rapide, il suffit de rejoindre les départs à l’étage.
En 2021 c’était une catastrophe, il y avait du monde partout et le PIF était plein à craquer, ça n’avançait pas, de ce fait, tout le monde courrait partout. La scène est bien différente aujourd’hui, le PIF que j’aperçois au loin est complétement désert et il est annoncé 5 minutes de temps d’attente.
Comme dans mes souvenirs, ici tout est fait de manière automatique. Les guichets sont réservés à l’assistance et il n’y en a qu’un seul qui est ouvert avec une file conséquente. Nous sommes donc tous invités à utiliser la multitude de bornes en libre-service, il y a malgré tout deux jeunes filles qui s’occupent de vérifier que tout est ok.
Je me dirige donc vers une borne pour imprimer mon boarding pass ainsi que mon étiquette bagage. Le drop off de la valise est rapidement expédié. Un petit scan et ma valise s’en va dans les bas-fonds de l’aéroport.
La balance est plus précise qu’à Montpellier, elle m’affiche très exactement 18.4kg, bon vu que j’ai beaucoup de vivres pour mon séjour à Utsjoki je pense que c’est la seule fois où ma valise va perdre du poids entre mon départ et mon retour haha.
A présent, direction le PIF juste en face où comme je l’avais vu, il n’y a strictement personne. Les caisses sont grandes et il est inutile de sortir les ordinateurs de leur housse, ni l’électronique, ce qui est bien pratique.
Il est à peine 8H50 et me voilà déjà airside. Mon vol est à 11H20, on peut dire que j’ai le temps, mais je m’attendais à ce que les contrôles prennent plus de temps. Direction la porte 25 !
En arpentant le terminal en direction de ma porte je tombe sur un Espresso House, le Starbucks nordique que j’aime beaucoup. Je me prends un petit café latte caramel pour la modique somme de 7€, outch.
Il y a beaucoup de places assises dans l’aéroport, dont des zones où il n’y a vraiment personne, c’est donc plutôt facile de s’y poser au calme. Face à la grande baie vitrée où les appareils Finnair et Norwegian défilent, j’ai une belle vue.
Les toilettes sont situés à l’étage et dévoilent une jolie vue sur l’ensemble du terminal. Helsinki se prévaut d’être le meilleur aéroport d’Europe et j’avoue qu’il est très agréable, on se croirait plus dans le food court d’un mall que dans un aéroport.
Sur les coups de 10H30 je me décide à regagner ma porte non loin de là. Il y a déjà pas mal de monde et la porte est déjà prête. Notre oiseau est lui aussi déjà là au contact, il s’agit d’un joli A320 aux couleurs de Finnair.
Je reçois un message sur Whatsapp de Samu, mon guide chasseur de ce soir qui m’indique qu’en raison d’un ciel nuageux tôt dans la soirée, nous ne partirons qu’à 21H pour chasser. Parfait, ça me laissera le temps de m’installer tranquillement à Inari.
Sur les coups de 10H45, une annonce retentit. L’embarquement aura lieu dans peu de temps et le vol étant prévu complet il est demandé de placer nos bagages les moins volumineux à nos pieds.
Ceux qui désirent faire enregistrer leur valise cabine peuvent également le faire et doivent se manifester, à ma grande surprise il y aura pas mal de personnes intéressées.
L’embarquement débute à 10H55 avec les groupes 1 et 2, puis c’est rapidement à mon tour, étant dans le groupe 3. Ici et comme dans la plupart des pays, aucun contrôle de l’identité, ni à l’enregistrement, ni à l’embarquement.
J’arrive rapidement à la porte de l’avion où je suis accueillie avec le sourire par l’équipage. Je prends place en 14F, pile sur l’aile. Les bagages sont en train d’arriver et un ping de ma valise me rassure immédiatement.
Le boarding est assez long et les coffres à bagages se remplissent forcément de manteaux et grosses valises.
Un jeune homme viendra prendre place en 14D mais la place centrale restera vide, j’ai gagné le gros lot je pense. Au moment où le boarding est annoncé comme étant complet à 11H15, je réalise que ça doit être l’une des seules places libres de l’appareil.
Le siège est standard et contient le menu du BoB où les prix sont… comment dire, très Finlandais.
Les consignes sont dictées par un message automatique alors que les hôtesses s’exécutent.
Nous partons rapidement au roulage à 11H20 et décollons aussitôt, laissant une magnifique vue sur les sapins enneigés de la capitale Finlandaise.
Après avoir traversé une grosse couche nuageuse, nous survolons des paysages tout blancs.
Je teste immédiatement le WiFi qui fonctionne très bien. Il suffit de s’authentifier avec son compte Finnair pour obtenir un pack messages gratuit sur l’intégralité du vol.
On peut également avoir accès à une géo vision, ce qui est vraiment très chouette car je n’ai entendu aucune annonce du commandant de bord, son micro était beaucoup trop bas par rapport au bruit que fait l’avion.
Le service a rapidement lieu, au choix dans les prestations gratuites, un verre d’eau ou de jus de blueberry. Miam, j’adore ça, je pense que c’est le premier d’une longue série.
Le vol se poursuit au-dessus d’une fine couche nuageuse. Nous regagnons le nord du pays, mon havre de paix.
A 12H30, un message automatique nous annonce le début de la descente. Les PNC demandent de baisser les accoudoirs et de veiller à ce que les sacs soient bien sous les sièges pour se préparer à l’atterrissage.
Il est 12H53 lorsque nous posons nos roues sur le tarmac d’Ivalo avec donc 10 minutes d’avance. Évidemment ici, il n’y a pas 50 solutions, seule des petites passerelles sont disponibles pour descendre à même le tarmac et elles mettront un petit moment à arriver.
Tout comme en 2021, j’en profite pour faire un coucou à mon oiseau du jour sous ce beau paysage blanc.
Il y a pas mal de vent dehors ce qui transforme les -4°C en un ressenti de -11°C.
J’ai le temps de passer aux toilettes avant de regagner le carrousel à bagages qui est bondé. Il faut dire qu’il est difficile de voyager ici avec un bagage cabine seulement alors l’entièreté du vol attend sa valise, et ça fait donc du monde.
A 13H35, les valises commencent enfin à pointer le bout de leur nez, la mienne arrivera assez vite et me permettra de rapidement quitter les lieux.
Pour rejoindre mon point de chute à Inari j’avais réservé à l’avance un trajet avec le minibus de Ilmari Slant Ky. Pour un coût de 30€ il va me déposer au Holiday Village où je vais loger pour deux nuits. J’avais trouvé ce bon plan en cherchant dans les bas-fonds d’internet et vu les prix pratiqués ici, c’est franchement une bonne affaire. Dans le terminal des arrivées je vois un jeune homme avec une pancarte « Aurora Village », ça me rappelle de bons souvenirs.
Le minibus pour Inari se trouve juste à la sortie de l’aéroport sur la gauche, au milieu des nombreux autres bus permettant de rejoindre Saariselka ou le centre d’Ivalo.
Nous ne serons pas très nombreux dans ce petit bus et prendrons assez vite la route pour Inari.
Les paysages sont magnifiques, nous traversons de très grandes forêts blanchies par la neige, puis des lacs gelés. Ça y est, je réalise que je suis là et j’en prends déjà plein les yeux. Il reste quelques traces du coucher de soleil dans le ciel, j’en profite car je sais que cela ne va pas durer très longtemps.
Après 45 minutes de route nous faisons un premier stop au Wilderness Hotel à l’entrée d’Inari, puis c’est à mon tour de descendre lorsque le bus s’arrête devant la réception du Holiday Village.
Même s’il n’est que 14H30 lorsque j’arrive à destination on me signale que mon chalet est déjà prêt, je peux donc avoir la clé dès maintenant. C’est parfait !
J’occupe le chalet panoramique n°54 en deuxième rangée face au lac. Les lieux sont superbes sous cette neige, le rouge des chalets rend tellement bien !
Je prends possession des lieux et découvre ma jolie maison pour 2 jours. C’est cosy, bien chauffé, le lit est confortable et il y a tout ce dont j’ai besoin pour cuisiner. C’est parfait !
A peine mes affaires déballées, je file découvrir les environs avant qu’il ne fasse complètement nuit.
Les berges du lac ne sont pas accessibles depuis ici car nous sommes en fait en hauteur. Je poursuis ma balade en direction du centre du village.
Aujourd’hui je voulais me rendre à Siida Sami Museum si j’ai le temps, mais j’ai peur d’arriver un peu tard pour en profiter pleinement.
Je prends le chemin qui longe le lac et arrive face à la jolie église d’Inari, le ciel est bleu foncé, il est 15H.
En poussant la porte je découvre qu’une cérémonie est en cours, tout le monde est en habit Sami, oops, je repasserai plus tard.
Je poursuis mon chemin qui me fait traverser le centre d’Inari où se trouvent les deux supermarchés, Sales et K-Market. Je m’y arrêterai au retour pour acheter de quoi manger ici mais surtout avant de partir pour Utsjoki car là-bas, ça ne sera pas la même histoire.
Il fait nuit noire à présent, j’aperçois le lac qui s’étend devant moi, il semble entièrement gelé.
Après avoir traversé un petit pont j’arrive devant le Siida Sami Museum. Il est 15H45, il ne faut pas que je traine car ça ferme à 17H. La dame de la réception m’indique qu’il faut entre 1H30 et 2H pour parcourir le musée mais je vais me contenter du temps que j’ai, tant pis.
Le prix du billet est de 15€ ce qui n’est pas donné mais je ne suis pas très étonnée par rapport aux autres musées similaires.
Le musée met à disposition des casiers comme beaucoup d’endroits en Laponie. C’est vraiment agréable de pouvoir visiter sans son gros manteau, écharpe, bonnet, et surtout sans ses chaussures. Il est même possible de demander des chaussettes en laine pour être à l’aise lors de la visite.
L’étage se concentre sur deux pièces, une dédiée à des illustrations qui est rapidement visitée, et la seconde beaucoup plus grande, couvre une grande partie de la vie du peuple Sami. Il y a tellement de choses à lire un peu partout que des chaises pliantes sont à disposition, permettant d’aller se poser face aux expositions pour prendre son temps. Pour ma part je n’ai pas trop le temps malheureusement.
De leurs habits, à leur langue, à leurs coutumes, le peuple Samii est passé en revue. Entre expositions et démonstrations sonores ou visuelles, il y a en effet beaucoup à voir dans cet espace pourtant pas si grand que ça.
Dans les hauts parleurs, des sons d’oiseaux se font entendre. C’est très agréable de déambuler ici car il n’y a personne, je suis seule.
Une exposition temporaire est également accessible, de grands projecteurs diffusent des scènes de vie dans le noir complet.
Une fois la visite intérieure terminée je redescends afin d’aller chercher mes affaires pour pouvoir visiter l’extérieur (ben oui, je ne vais pas y aller en chaussettes tout de même !)
Le parcours extérieur est très sympa mais je pense que ça vaut plus le coup de le visiter en journée. Les décors sont très bien faits et représentent la façon de vivre des Samis avec de grandes maisons de bois comprenant bien évidemment, des saunas. Il est possible de faire toute une boucle ou d’aller plus loin dans la foret de sapins mais n’ayant pas trop le temps je me contente de la boucle avant de revenir sur mes pas.
Une fois la visite définitivement terminée je rejoins le rez de chaussé où se trouve la boutique de souvenirs. Il y a aussi l’office du tourisme qui se trouve juste à côté, c’est en réalité dans le même bâtiment. J’en profiterai pour retirer quelques brochures, même si je ne reste pas longtemps ici.
Même si j’y ai passé peu de temps j’ai beaucoup aimé le musée Siida Sami d’Inari, il fait écho avec tout ce que j’ai pu voir dans les autres musées Sami que j’ai pu faire ailleurs en Laponie les années précédentes et c’est de loin le plus complet.
Il est pile 17H lorsque je sors du bâtiment pour retrouver le froid mordant de l’extérieur. C’est parti pour 20 minutes de marche en sens inverse afin de revenir au Holiday Village.
Sur le chemin du retour, le vent redouble d’intensité, il fait vraiment froid et ça me passe partout.
En passant devant une grande boutique de souvenirs je me décide à aller y faire un tour. Les tentations sont nombreuses entre les jolis sweats et les mugs avec des aurores boréales mais j’essaye de ne pas trop craquer en dehors d’une carte postale et d’un timbre pour envoyer à mes parents, comme d’habitude.
On m’indique que la boite aux lettres se situe à côté du K-Market, c’est parfait je pourrai y aller pour la déposer une fois que je l’aurai écrite.
Je profite d’être ici pour aller faire un tour dans ce supermarché afin de m’acheter quelques petites choses pour mon séjour. Les prix sont comme je le savais, ahurissant. Comptez 6.69€ pour une plaquette de beurre doux. Ça donne envie de faire des pâtes sans rien, n’est-ce pas ?
Une fois mes emplettes terminées, je regagne le Holiday Village. Ça fait du bien de revenir au chaud, il est 17H45, cela me laisse 3H devant moi avant que Samu de chez NPX vienne me chercher pour débuter la chasse de ce soir.
Le temps passe vite, après avoir pris mon dîner, il est l’heure de filer sous la douche. Après toutes ces années à imposer ces températures à mon corps, j’ai fini par comprendre qu’il ne fallait pas me doucher en rentrant de chasse, sinon je claque des dents toute la nuit, du coup je me douche avant.
J’ai tout juste le temps de préparer mes affaires (il en faut des couches…), et de taper ces quelques lignes que 20H45 arrive. Dehors, le vent s’est levé et soulève la neige, s’ajoute à cela quelques flocons qui tombent également. Ça ne va pas être simple ce soir.
Je rejoins la réception peu avant 21H et à peine quelques minutes après je vois un van venir se garer. Samu se présente à moi et m’invite à prendre place, nous serons 7 à bord ce soir.
Deux jeunes filles arrivent quelques minutes après puis nous partons chercher un groupe de 4, stationné devant le K-Market.
Nous faisons tous connaissance ensemble, le groupe de 4 tchèques est très sympa et parlent beaucoup alors que les deux hong-kongaises sont plus réservées.
Samu nous explique que nous allons tenter de trouver une zone dégagée en allant vers le nord, mais que ça risque d’être compliqué. Il y aura ensuite une ouverture vers 1H au sud d’Inari, au lieu de rester là à attendre, nous allons donc tenter de trouver un petit coin de ciel clair en montant un peu.
Après une heure de route, le ciel s’est un peu aggravé, la neige s’est même remise à tomber. Samu décide de poursuivre encore et c’est finalement à Utsjoki, 150km plus loin, que nous arrivons. Je suis un peu en avance pour Lundi !
La météo n’est pas bonne ici non plus, le ciel ne se dégage pas malgré le fait que l’activité a l’air d’être au rendez-vous.
Le chauffage ne fonctionne pas très bien dans ce véhicule, nous changeons donc de van ici, avant de repartir en direction du sud. Par la fenêtre j’aperçois le pont qui sépare la Norvège et la Finlande, j’aurai sûrement l’occasion de le voir un peu mieux lors de mon séjour à Utsjoki.
Nous faisons un arrêt dans un bois, non loin du lac Lihavakalajarvet, en repartant vers le Sud, car nous apercevons quelques étoiles, ce qui laisse présager que les choses évoluent enfin un peu.
Quelques minutes après avoir planté mon trépied j’aperçois enfin les premiers signes d’une aurore boréale. L’activité semble là, mais il est difficile d’apercevoir les drapées car les nuages n’ont pas l’air de beaucoup se déplacer.
Il ne fait pas trop froid, il ne fait que -5°C ce qui est vraiment très agréable pour attendre en pleine nuit.
Nous restons ici un petit moment afin de voir quelques aurores à travers les nuages, signe que l’activité est tout de même assez forte pour être visible malgré l’état du ciel.
Vu que les conditions ne s’améliorent pas, nous repartons en direction du sud, il est minuit et nous en avons pour 1H de route afin de rejoindre le sud d’Inari où il est prévu que le ciel se dégage sous peu.
Nous arrivons dans les temps près du lac Solojavri, situé au sud-ouest d’Inari. Ici le décor est vraiment superbe avec de grandes forêts de sapins à perte de vue. Samu s’aventure près du lac, mais le ciel n’est pas top de ce côté-là, il vaut mieux rester, au bord de ce petit chemin où heureusement, aucune voiture ne passe. Le ciel ici est parfaitement dégagé, nous voyons une multitude d’étoiles.
Il ne faudra pas attendre longtemps avant qu’une petite activité soit visible. Elle semble moins importante que tout à l’heure mais quelques stries se devinent de part et d’autre, jusqu’à dessiner un arc au-dessus de nos têtes.
La visibilité à l’œil nu reste limitée, il n’y a pas de grands mouvements visibles et elles sont assez discrètes, mais malgré les difficultés météo ce soir, ce n’est pas « rien » quand même. Nous resterons 2H ici à attendre car les prévisions annoncent des pics un peu plus tard.
Si les deux hong kongaises ont amené un appareil photo et un trépied ce n’est pas le cas du groupe de tchèque qui préfère attendre au chaud dans le van que l’activité augmente un peu.
Durant l’attente je discute un peu avec Samu, on voit tout de suite qu’il voit de quoi il parle, et c’est super plaisant d’échanger avec lui. Il a créé sa société il y a peu, ce n’est que sa deuxième saison et il a bien l’intention que ça reste familial, en petite groupe. C’est signé, je reviendrai vérifier dans quelques années !
Quelques trainées vertes seront visibles mais à l’œil nu elles seront très grisâtres. L’activité n’a pas l’air de se décider à décoller maintenant que le ciel est bien dégagé. Samu fait tout de même quelques portraits souvenirs de nous devant cette petite aurore, il se chargera de nous envoyer tout ça d’ici quelques jours.
Une arche devient tour à tour visible puis s’évanouit rapidement, au milieu des sapins. Le décor est vraiment très chouette en tout cas, ça change de la Norvège, c’est certain.
Après quelques dernières vérifications, il est 3H et aucune autre activité n’a l’air visible. Samu annonce la fin de la chasse, de toute façon tous les autres sont en train de dormir dans le van.
Je suis ravie de la chasse de ce soir, même si le résultat n’est pas incroyable, Samu s’est démené pour qu’on puisse en voir un maximum, il n’a pas regardé les kilomètres ni l’heure tardive. Nous ne sommes pas restés passifs, on a réellement chassé, et c’est ça que j’adore. Rien que pour cette raison je vous recommande sans aucune hésitation d’aller chasser les aurores avec Samu. Vous ne le regretterez pas !
Après quelques kilomètres nous voilà de retour dans Inari. Samu me dépose devant mon chalet et nous nous disons à demain, il me tiendra au courant de l’heure car il va scruter la météo jusqu’au dernier moment.
Il est 3H15 lorsque j’arrive à mon chalet, je suis épuisée mais très heureuse et excitée de la nuit de chasse que je viens de vivre, et ce n’est que la première de mon séjour.
Après avoir rangé mes affaires et rapidement préparé le nécessaire pour demain, je m’en vais rejoindre les bras de Morphée, il est 3H45, le réveil va être dur demain matin, enfin, tout à l’heure.