Voyage en Pologne en solo [10.09.20 : Musée de la 2° guerre mondiale et départ pour Cracovie]
Ce matin, réveil à 8H, je n’ai pas de temps à perdre car j’ai quelques endroits à aller voir pour terminer ma visiter de Gdansk avant de partir pour Cracovie.
Je termine ma valise et descends déjeuner. Mon check out se fera en deux temps trois mouvements et je demanderai à ce qu’on me garde ma valise et mon sac à main jusqu’à 15H. Mes affaires logeront dans la salle de conférence qui est fermée à clé. Bon ok, on va dire que j’ai confiance !
Je commande un Uber en direction du point de vue Punkt widokowy. Ce point de vue est situé derrière la gare et est un peu compliqué d’accès.
Une fois arrivée sur place, il n’y a pas un chat, j’ai un peu du mal à comprendre où aller dans un premier temps, mais je comprends assez vite qu’il faut grimper jusqu’au chemin d’accès puis au point de vue. Un chemin fait le tour du site en hauteur et permet également de suivre une exposition grâce à divers cabanons libres d’accès.
Depuis là-haut nous reconnaissons très bien la Vieille Ville mais le soleil cache une grande parties des bâtiments.
Je vous déconseille d’y aller le matin lorsque le soleil est présent car la vue n’est pas terrible à cause de ce contrejour. Quoi qu’il en soit, la vue n’est pas extraordinaire, le centre ville est un peu trop éloigné. Malgré tout, je redescends et continue le parcours jusqu’à Fort Gory Gradowej symbolisé par un grand monument.
L’exposition avait l’air ludique et intéressante mais elle s’avère exclusivement en Polonais, donc impossible à comprendre pour moi.
Il est l’heure de redescendre, surtout que le ciel commence à se couvrir un peu.
Je commande à nouveau un Uber pour me conduire au Musée de la Seconde Guerre Mondiale situé dans le centre de Gdansk.
Il était inconcevable pour moi de visiter Gdansk sans m’arrêter dans ce Musée, tant la ville a été impliquée dans la Seconde Guerre Mondiale.
Le Uber me dépose juste devant le Musée qui a une forme assez particulière, il est en sous terrain.
L’accueil est assez froid mais on me guide jusqu’au niveau -3 pour acheter mes billets. Vu qu’il est à peine 10H15, le musée vient d’ouvrir, il n’y a presque personne, chouette !
J’achète mon billet et réserve également un audioguide en Français. On m’indique qu’aucun sac n’est autorisé à l’intérieur, je devrai le laisser en consigne. Moins chouette….
Devant l’amabilité du personnel qui ne veut rien savoir, je m’exécute. Tant pis, je prendrai la GoPro à la main et mon appareil autour du cou avec un seul objectif.
L’audioguide est super pratique, il me permet d’avoir les commentaires tout en étant baladée d’une pièce à l’autre, c’est vraiment très instructif. On y découvre comment nous en sommes arrivé au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale et le sort de la Pologne mais aussi de l’Europe en général dans ce conflit.
Un mot est aussi porté sur les camps d’Aushwitz et sur la situation de la France. La visite était vraiment super mais assez fatigante car tous les sièges sont interdits d’accès en raison du Covid. La plupart des salles disposent d’extraits audios qui ne sont pas consultables, les casques ayant été retirés pour les mêmes raisons.
Malgré tout ça, je ne croiserai que très peu de personne, c’est toujours agréable de visiter un musée dans ces conditions.
Toute une salle est dédiée au sort de Hiroshima et Nagasaki, ça me rappelle mes visites au Japon.
Ma visite se termine par l’acte symbolique de la chute du Mur de Berlin.
En repartant, je croise une grande queue aux caisses pour acheter les billets d’entrée, j’ai bien fait d’y aller à l’ouverture.
Il est 12H30 quand je quitte le Musée, c’était vraiment intéressant ! Maintenant, c’est l’heure d’aller trouver quelque part où me restaurer.
Je rejoins le bord du canal et me pose dans le premier restaurant que je trouve pour profiter d’un bon repas.
Face à moi je vois le grand signe GDANSK ainsi que la grande roue en fond. Ça serait cool d’y aller ! Je vois un pont juste à côté, il permet de se rendre sur cette petite île. Je prévois d’y aller après mon déjeuner.
En sortant de mon repas, le pont s’est levé, l’île est inaccessible de ce côté. Mince ! Tant pis, je me contente de faire des photos depuis cette rive et je me balade le long de l’eau. C’est très agréable, surtout qu’il fait bon aujourd’hui !
Je repars ensuite vers la Vieille Ville pour m’y promener un peu car j’ai le temps avant de devoir partir pour l’aéroport. Je ne me lasserai jamais de ces magnifiques maisons ! La rue Mariacka est beaucoup plus calme que le jour de mon arrivée en tout cas.
Je m’arrête à Starbucks pour me prendre un petit dessert et un thé bien frais, puis je refais un tour dans la boutique de souvenirs juste à côté car je voulais racheter quelques petites choses pour mes proches.
A 14H15 je décide qu’il est l’heure de rentrer à l’hôtel. Je refais le chemin à pied et parcours une dernière fois la Vieille Ville.
J’arrive au Novotel et demande à récupérer mes affaires puis je me pose dans le hall pour refaire correctement les derniers ajustements de ce qui devra voyager en soute et en cabine.
Je commande ensuite un Uber pour partir pour l’aéroport, ce dernier arrivera très rapidement.
Nous voilà parti pour 25 minutes de route en direction de l’aéroport. La sortie de la ville est un peu embouteillée mais nous arrivons tout de même très rapidement à l’aéroport de Gdansk.
L’aéroport est désert de chez désert et d’ailleurs, la plupart des boutiques sont fermées. J’attends 30 minutes que mon enregistrement soit ouvert et je me rends au guichet alors qu’il n’y a personne, vais-je être seule sur ce vol ? Ça serait tellement bien !
Je suis accueillie par un agent au sol qui m’indiquera que mon vol partira en porte 20. Ma valise fait 13kg, c’est bien, elle n’a pas trop grossi depuis mon départ de Montpellier. Je demande si le siège à côté de moi sera occupé, il me répond que non. Ah super ! Si ça ne change pas je vais pouvoir voyager tranquillement.
Avant de passer le PIF nous passons tous sous un portique faisant office de thermomètre géant. N’ayant pas eu de commentaire, j’imagine que j’ai une température normale.
J’arrive au PIF et évidemment je sonne. Ça sera l’occasion de me faire tripoter par le personnel Polonais ! Je passe rapidement ce poste de sécurité et me retrouve Airside, à traverser une boutique DutyFree.
Le boarding est prévu pour 17H25, la porte 20 se remplie peu à peu mais la plupart des passagers arriveront à la dernière minute.
Le personnel arrive et une petite queue se forme pour l’embarquement. Il commencera par les rangs du fond, je me place donc dans les premières pour embarquer.
Absolument toutes les valises cabines sont collectées pour être placées en soute, heureusement, je ne suis pas concernée car je n’ai qu’un sac à dos et un sac à main.
L’accueil est cordial, bien qu’il n’y ait aucune lingette désinfectante à disposition à bord.
L’avion, un Bombardier Dash 8 est vraiment petit, il n’y a que 20 rangées de 2×2 sièges.
L’embarquement se termine et finalement j’aurai quelqu’un à côté de moi. Et il s’agit d’un jeune homme tout aussi corpulent que moi. Nous serons donc très compressés pour ce vol, déjà que les siège sont ridiculement petits, ça n’arrange rien !
Nous avons le droit à une petite musique lors de l’embarquement, et finalement le commandant de bord prend la parole pour nous souhaiter la bienvenue et nous annoncer que la durée du vol sera d’une heure.
Pendant le court roulage, nous avons le droit aux démonstrations de sécurité qui seront d’abord en Polonais puis ensuite en Anglais.
Il fait vraiment très chaud dans l’avion, et surtout il n’y a que très peu de bruit lors du roulage, c’est assez perturbant.
Nous décollons à 17H55 précises, en quelques secondes nous sommes déjà dans les airs. Lors du décollage je suis aux premières loges pour voir les roues se rentrer, c’est particulier !
A 18H05 nous sommes déjà à notre altitude de croisière. Le vol s’annonce calme et sans turbulence.
Quelques minutes après, les PNC passent distribuer des lingettes rafraichissantes, ce ne sont même pas des lingettes désinfectantes !
Le service commence, on nous distribue une bouteille d’eau (oui oui, une bouteille entière de 50cl !) et un assez gros gâteau. Je préfère ne pas manger pour ne pas enlever mon masque à bord. Mon voisin enlèvera le sien pendant une dizaine de minutes pour se restaurer, ce qui ne me rassure pas du tout vu la proximité que nous avons.
Il est 18H35, le commandant de bord prend la parole et nous annonce que nous devrions commencer notre descente d’ici 10 minutes. La température au sol sera de 17°C.
Les lumières se rallument et la descente est amorcée à 18H45 pile. Quelques minutes après, nous nous retrouvons à nouveau dans le noir et atterrissons brusquement sur le tarmac de l’aéroport de KRK à 18H50.
Nous nous stationnons au large, et je vois déjà les bus arriver pour nous prendre en charge. La passerelle est rapidement mise pendant que tout le monde se lève pour attendre dans le couloir.
Je quitte l’appareil et au passage, le chef de cabine me lancera un « bonne soirée ». Il a sûrement remarqué le drapeau Français sur mon sac à dos ! Je n’ai malheureusement pas eu le temps de le calculer car il y avait du monde derrière moi et j’étais déjà dans l’escalier de descente.
Au sol, j’ai le temps de faire quelques photos de l’appareil pour mon plus grand plaisir, puis je monte dans le bus. Je me demande ce qu’attendent tous ces gens et je comprends rapidement qu’ils attendent leur valise de cabine qui avaient été placée en soute à l’embarquement. Il y a énormément de monde concerné, à croire que personne n’avait de bagage en soute.
Une fois tout le monde servi, le bus fini par partir pendant que les autres valises sortent de l’appareil.
A peine 5 minutes de trajet plus tard, le bus nous dépose devant l’aéroport. Un gros « I LOVE KRK » nous accueille, et nous sommes déjà au tapis de récupération des valises dont la livraison est prévue dans quelques minutes.
Tous les passagers sortent du terminal sans avoir à récupérer de valise enregistrée, il ne reste que moi et 3 autres passagers. Et ben dis donc, ça ne devait pas être bien lourd dans l’avion ! lol
Ma valise arrive la première (en même temps, la première sur 4, ce n’est pas non plus improbable hein !), il est à peine 19H15.
Je quitte rapidement l’aéroport après ça. Il n’y a pas beaucoup de monde dans l’aérogare, c’est presque comme à Gdansk !
Je tente de rejoindre la station de train qui relie l’aéroport à la gare centrale de Cracovie, car mon hôtel est situé juste en face, ça sera le moyen le plus simple pour moi, en dehors du taxi. Pour accéder à la station, il faut traverser le parking de l’aéroport mais à un moment, les flèches s’arrêtent…Le train est censé circuler toutes les demi-heure, et j’en vois déjà un au loin, je sais d’office que je vais devoir attendre une demi-heure mais ce n’est pas grave. Je galère à trouver l’entrée de la station, il y a plusieurs niveaux dans ce parking, ça semble vraiment compliqué. Je croise un jeune homme avec son père qui cherchent aussi et tentent tous les étages, comme moi.
Finalement, je pars demander à l’aéroport, on m’indique le niveau 2.5, voilà qui est précis. C’est effectivement là que la gare se situe, elle est vraiment très mal indiquée !
Lorsque j’arrive sur le quai j’y trouve le père et son fils, les italiens, qui cherchaient aussi la station, dans les dédales du parking.
Quelqu’un que je croyais être un personnel de la compagnie de train me dit quelque chose en Polonais. Devant mon « sorry ? » il me rétorque alors en Anglais que le prochain train est dans une heure. Les Italiens entendent la conversation et regardent les horaires, ce n’est pourtant pas ce qui est indiqué. Nous comprenons rapidement la situation lorsque l’homme se met à me dire que je devrai prendre un taxi et qu’il peut me proposer 30€ pour aller en ville. Alors là tu rêves mon pote !
Les Italiens ne se laissent pas avoir non plus par ce taxi clandestin et passent leur chemin.
Nous essayons chacun notre tour d’acheter nos tickets de train à la machine mais nous n’y comprenons décidément rien. D’autres personnes arrivent et il n’y a rien à faire, personne ne sait la faire marcher pour acheter les bons billets. Quelqu’un fini enfin par avoir un ticket valable 24H et nous répétons tous l’opération pour 15 zlotys.
Je suis septique car on dirait un billet de transport à la journée, il est bizarre que l’aéroport, pourtant éloigné soit inclus dedans, mais bon.
Nous regardons les horaires, le prochain train doit passer à 19H49.
A 19H49…. Pas de train. Bizarre. En revanche le panneau du quai s’allume et affiche le train de 20H09.. Bon, et bien, le chauffeur de taxi malhonnête avait pourtant raison. Prendre le train n’était vraiment pas la bonne idée, mais bon, ce n’est pas grave, je ne suis pas pressée.
Une chose est sûre, je prendrai un taxi ou un Uber pour revenir à l’aéroport Lundi matin à l’aube, je ne me risquerai pas avec ce train !
Il est 20H05 et le train arrive en gare, nous montons tous dedans, enfin ! Nous resterons arrêtés jusqu’à l’heure du départ, 20H19.
Le contrôleur passe pour le contrôle des tickets, je lui tends le mien, pas très confiante. Il me répond que cela est un ticket de bus et de tram, mais pas de train. Ah… Les autres passagers entendent la conversation et brandissent aussi leur ticket. Le contrôleur, un peu désespéré, nous amènent jusqu’à la machine présente entre deux voitures afin qu’on puisse tous acheter le bon billet. Il en coûte 12 PLN. Une bonne chose de faite, et de toute façon j’aurai besoin d’un billet pour les transports durant mon séjour alors l’autre billet n’est pas perdu !
Le train arrive finalement en gare de Krakow Glowny une vingtaine de minutes plus tard. Le trajet est pourtant pratique et très rapide, mais bon sang, quel bazar !
Je sors au niveau du parking de la gare qui permet de rejoindre le centre commercial Galeria Krakowska, le plus grand centre commercial de Cracovie. C’est par là que je dois passer pour sortir du côté rue, juste face à mon hôtel. Je trouve très rapidement une sortie au niveau du rez de chaussé et cette dernière m’amène face au Mercure. C’est ici que je vais passer les 4 prochaines nuits.
Je suis très bien accueillie, on me remet la carte de ma chambre et on m’indique toutes les informations, bon ce sont les mêmes partout alors pas de gros changements. On me demande si c’est ma première fois à Cracovie et on me propose un plan que j’accepte avec plaisir. On me demande également si j’ai besoin qu’on me réserve des excursions, comme c’est déjà fait de mon côté je décline gentiment. Et maintenant, direction le 4ième étage, avec une chambre tout au bout du bout du couloir, évidemment, fidèle à mes habitudes ! Sur les portes des chambres, un autocollant assure la fermeture de la porte depuis la date indiquée correspondant au dernier nettoyage. La mienne n’a pas été ouverte depuis le 2 Septembre.
La chambre est semblables aux chambres Mercure et ressemble beaucoup à celles de chez Novotel. Cela m’ira parfaitement pour les 4 nuits que j’ai prévu de passer ici. J’ai une vue sur le centre commercial juste en face, il est vraiment proche ça va être très pratique !
Je défais rapidement mes valises, pour la dernière fois, car lorsque je les referai, ça sera la fin de mon voyage.
Il est presque 21H, je décide d’aller dans le centre commercial pour pouvoir aller manger un morceau, je commence à avoir faim. Je ne pars qu’avec ma carte bleue dans ma poche, pour une fois, je pars légère ! Je me pose dans le centre commercial qui est juste immense et où on trouve absolument de tout. Il y a énormément d’enseignes dont un immense Carrefour tout en bas, j’irai probablement faire quelques courses avant de quitter Cracovie.
Je regagne par la suite mon hôtel en traversant simplement la rue. Il est tard, je n’avais pas prévu d’aller faire un tour ce soir de toute façon, je vais me reposer car cette fin de journée a été vraiment longue.
Demain, première journée dans les rues de Cracovie, j’ai hâte !