Voyage en Chine en solo [22-23.09.24 : Vol retour à Madrid & Train jusqu’à Montpellier]
Réveil à 6H45, ça pique mais c’est l’heure de rentrer à la maison, enfin presque. La vue par la fenêtre de ma chambre est vraiment cool avec le tarmac au premier plan et les buildings de Pudong au loin.
Je ferme ma valise et m’en vais faire mon check out, qui sera expédié en quelques minutes. La caution m’est retournée et je peux quitter les lieux.
Direction la station de métro située quelques niveaux plus bas, mais avant il me faut d’abord passer par un poste de contrôle, le premier d’une longue série. Un homme m’interpelle, il me demande où je vais et je réponds que je vais prendre le métro, il me demande si j’ai besoin d’un taxi, ce à quoi je réponds par la négative. Après avoir compris que je vais à Pudong il me dit qu’il faut compter 2H30, que c’est très long, j’ai très bien compris où il veut en venir. Je lui rétorque alors que mon vol étant à midi il n’y pas de problème, je ne suis pas pressée. Sa tentative est donc restée veine.
Arrivée à la station de métro, nouveau scan des bagages, je commence à être rodée maintenant. Il est 7H20 je suis largement dans les temps.
Je prends mon billet pour me rendre jusqu’à la station Longyang Road car je sais que je veux prendre le Maglev pour terminer mon trajet en beauté jusqu’à Pudong. Il m’en coûtera 4 yuans, et c’est parti pour 45 minutes de métro, heureusement en ce dimanche matin il sera pratiquement désert.
A 8H30 me voici au niveau de la station du Maglev, le changement fut très rapide. J’ai pu acheter mon billet (50 yuans), passer le scan des bagages et monter à la station en un temps record. Après tout ce n’est pas la première fois !
Le train arrive et je pénètre à nouveau dans cette merveille technologique. A 300 km/h c’est en 7 minutes que nous rejoignons l’aéroport de Pudong.
Comme il y a 10 jours, mon départ se fait du hall 1, je prends donc le chemin vers la gauche pour regagner les départs.
Durant le parcours une belle décoration Comac attirera mon attention, elle n’était pas là lors de mon vol pour Zhangjiajie !
Après un nouveau scan des bagages et un nouveau portique de sécurité, me voici lâchée dans le terminal. Comme la dernière fois, j’arrive directement devant les comptoirs des vols domestiques, mais aujourd’hui ce n’est pas ce qui m’intéresse.
Les comptoirs pour l’international se trouvent tout au fond du terminal. La zone J semble accueillir China Eastern, il y a beaucoup de monde et aucune file SkyPriority ou dédiée aux passagers Business. Le jeune homme à l’entrée m’indiquera d’aller au comptoir M encore plus loin. Au final, en passant devant le K je trouverai une file SkyPriority. La Business n’est pas matérialisée et il y a une petite file mais on m’invite à patienter ici malgré tout.
L’hôtesse m’accueille avec le sourire mais ne dira pas grand-chose. Elle me demande quelle est ma destination puis me montre l’étiquette à bagage en m’indiquant que ma valise va à Madrid, que je n’ai pas de connexion. Elle trouvait peut-être ça étrange en tant que Française, que j’aille en Espagne.
Elle m’édite mon étiquette bagage et mon boarding pass tout en me pointant l’heure et la porte d’embarquement. Un sticker collé sur ma carte d’embarquement indique le numéro du salon où me rendre.
A présent, direction PAF-PIF. Tout se fait à la suite, mais avant il faut subir une longue file pour passer devant l’officier d’immigration. Les étrangers sont redirigés vers la file de vérification manuelle alors que les citoyens chinois peuvent utiliser le e-channel. Ici, pas de priorité, il faut absolument attendre.
Le passage sera tout de même rapide, un tampon sur le passeport, un sourire à la caméra, et ça sera tout bon.
Pour le PIF, une file dédiée à la First et Business est disponible, je n’aurai pas d’attente. Cette fois aucun de mes sacs n’aura le droit à un double passage mais moi je me ferai tout de même fouiller manuellement, comme d’habitude.
A la sortie du PIF je tombe sur un panneau indiquant les portes à partir de G101, et juste à côté se trouve un escalator pour se rendre au salon. Je me dis que c’est parfait, les deux sont à côté ! Je monte au lounge où on m’indique finalement que ce n’est pas ici, ma porte étant dans un autre terminal il me faudra prendre un petit train pour m’y rendre, je dois donc aller au lounge là-bas.
Ah ben heureusement qu’on me le dit sinon j’aurai perdu beaucoup de temps !
La flèche mène effectivement vers un quai où circule un petit train rapide permettant de rejoindre les zones G101-200. Juste à côté du train un panneau indique les lounges 109 et 137. Il est noté 137 sur mon petit sticker, c’est donc bien là que je dois aller. Mais combien ont-ils de lounges dans cet aéroport ?
L’accueil est souriant, mais qu’est ce qu’il y a du monde ! Le buffet est vraiment impressionnant, on y trouve une grande sélection de plats chauds, de snacks, de boissons.
Je ne sais pas trop où me poser et je n’ai de toute façon pas faim maintenant, je m’attrape alors une bouteille d’eau et cherche un endroit au calme. Le salon est très étendu, tout au bout se trouvent quelques espaces bureau avec des prises électriques mais la plus grande partie est constituée de l’espace buffet.
On peut y trouver des douches et des « quiet area », ah tiens, je pense que c’est pour moi ça !
Encore plus sympa que nos naproom parisiennes, ici on a carrément une salle fermée avec un grande fauteuil allongé, une télé et un petit bureau.
On m’indique qu’il faut aller demander à la réception pour pouvoir y aller, ce que je m’empresse de faire. Mon boarding pass sera retenu en otage durant toute la durée de ma présence dans la naproom, je ne sais pas pourquoi mais ce n’est pas bien grave, je m’exécute.
Une hôtesse me conduit jusqu’à une salle disponible et dépose un petit panneau signalant son occupation.
C’est le grand luxe, le fauteuil est archi confortable, j’aurai largement pu dormir ici. Au lieu de ça je me contente de chiller au calme en rechargeant mon téléphone et c’est tout aussi bien.
L’heure tourne, sur les coups de 11H15 je me décide à bouger. Après un passage aux toilettes (qui ont des sièges chauffants) je m’en vais récupérer mon boarding pass à l’accueil.
Ma porte est affichée en G101 et à l’entrée du salon une affichette indique qu’il faut compter 10 minutes pour s’y rendre.
Deux étages plus bas, je retrouve l’espace duty free avec beaucoup de grosses enseignes de luxe comme Dior ou Chanel. Moi qui avais encore 30 yuans sur moi, ce n’est pas ici que je vais pouvoir dépenser le liquide qu’il me reste lol
J’arrive en porte G101 et découvre que déjà pas mal de passagers sont là, à attendre. Notre avion du jour est au contact, il s’agit de B-2021, un joli 777-300ER, tout comme à l’aller.
Le crew est en train d’embarquer, signe que cela ne va pas non plus tarder pour nous.
Je me place dans la file SkyPriority, qui est assez remplie, et un jeune homme aura pour charge de vérifier passeport et boarding pass. Il raturera mon précieux sésame sans raison apparente.
A 11H50 le boarding est lancé. Après un escalator menant vers le niveau inférieur, nous nous retrouvons dans la passerelle menant à l’avion. Un petit panneau indique de bifurquer pour rejoindre la First et la Business.
Accueil souriant par l’équipage qui m’indique en Anglais le chemin à prendre pour trouver mon siège. Passage rapide par la First et ses belles suites, ainsi que par la petite cabine Business où j’étais à l’aller.
C’est moi-même qui me guiderai jusqu’à ma place en 9A, il s’agit de la deuxième rangée à bord de la plus grande cabine. Contrairement à l’allée, je ne suis pas dans la petite cabine cette fois, il y a donc pas moins de 11 rangs Business soit 44 pax dans cette cabine avec moi. C’est sûr que ce n’est pas l’intimité de la petite cabine mais n’y avait plus de place à l’avant.
Le siège de devant (rang 8) n’a pas de hublot, attention lors de votre choix de place. Pour ma part j’en ai pratiquement 3 à ma disposition.
Sur le siège se trouve un coussin, et sur la console, le menu du repas et le menu des boisson sont présents. Dans le rangement à ma gauche, il y a comme toujours le casque sous plastique ainsi qu’une bouteille d’eau. Un peu plus bas on retrouve la trousse de confort ainsi que les chaussons. La trousse est exactement la même qu’à aller, un peu bas de gamme dans son contenu mais j’aime bien le design. J’enfile aussitôt les chaussons, comme l’ensemble de la cabine.
Les couettes sont pour le moment rangées dans le rack à bagages, ce qui libère un peu d’espace.
Les commandes du siège se trouvent sur ma gauche et sont idéalement placées, je ne risque pas d’appuyer dessus, il en est de même pour la télécommande intégrée.
La prise électrique se trouve un peu plus loin à contrario des prises jack et USB directement situés sous la liseuse.
Un oshibori m’est rapidement distribué suivi d’un verre de bienvenue avec au choix, jus d’orange ou eau.
L’embarquement se poursuit et je constate que la cabine sera full en ce dimanche.
A 12H20 on nous annonce la clôture de l’embarquement, nous allons prochainement partir.
Une hôtesse passe prendre les commandes pour le déjeuner, et cette fois nous avons le menu pour nous appuyer dessus, pas comme à l’aller où tout était énoncé oralement.
Les consignes de sécurité sont à présent diffusées sur les écrans, tout d’abord en chinois, puis en anglais, et enfin en espagnol.
Les oshibori et les verres de bienvenue sont ramassés, la cabine est à présent prête au départ.
Alors que le pushback a lieu sur les coups de 12H35, un homme se lève et commence à s’exciter, il demande à une hôtesse de lui attraper ses affaires et il sera assez virulent. Évidemment tout s’est déroulé en chinois alors je n’ai rien compris mais ça a été un enfer pour enfin faire assoir le monsieur.
Une annonce est diffusée pour nous annoncer un vol de 13H, je trouve ça dommage de ne pas avoir eu d’accueil personnalisé de la part de la chef de cabine, comme c’était le cas à l’aller.
Une hôtesse passe dans les rangs pour prévenir les pax d’enlever les écouteurs pour le décollage, et les deux autres commenceront leur ronde pour vérifier la bonne fermeture des coffres à bagages.
Nous partons finalement au roulage et devrons attendre un peu dans la file pour prendre place sur la piste, il est alors 12H50.
Le personnel nous salue avec de grands gestes depuis le tarmac, c’est super sympa !
Alors que nous roulons vers notre piste, le type derrière moi se met à fermer ses caches hublot, mais aussi celui situé à moitié entre son siège et le mien. Je le rouvre en lui indiquant qu’il faut qu’ils soient ouverts durant le décollage, il me répondra que ça y est, on a presque décollé. Non mais dis donc ?? Il y a des procédures et ce n’est pas pour rien.
Il est 13H lorsque nous quittons la piste de Shanghai Pudong.
A 13H26, la cabine est libérée, nous venons d’atteindre notre altitude de croisière.
Les hôtesses passent distribuer les couettes qui se trouvaient dans les racks à bagages. Elle est épaisse et bien douillette.
Certains demandent des pyjamas, pour ce vol de jour ils ne sont pas proposés systématiquement, ça peut se comprendre, mais sont disponibles à la demande.
Quelques minutes après, les tables sont dressées. Le service apéritif arrive au trolley et pour ma part je choisis un cocktail à la carte, il s’appelle Bright Future, on verra bien ce que ça va donner. Il me sera servi très rapidement accompagné du sachet de noix et fruits secs. Toujours aussi moyen de proposer ça en Business.
Le cocktail était très bon néanmoins et surtout il y a eu un service en deux temps, l’apéritif puis le repas, c’est une très bonne chose car à l’aller tout avait été servi en une seule fois ce qui n’est pas trop dans nos standards européens.
Le plateau arrive peu après, contenant l’entrée. On y trouve une soupe, des légumes et plus étonnant, un octopus. Je suis un peu déroutée par la présence de cette petite créature que je laisserai dans mon assiette.
Une panière de pains chauds nous est ensuite présentée. Nous sommes rapidement débarrassés dès l’instant où on ne nous voit plus toucher à notre assiette, c’est très efficace.
Le plat est ensuite servi sur le plateau. Pour ma part j’avais choisi le saumon avec pommes de terre. Il y avait une sauce pas top mais sinon tout était plutôt bon.
Je redemande du pain et un verre d’eau, la corbeille me sera amenée avec le sourire ainsi qu’un verre d’eau.
Désespoir ! Il est 15H30 et voilà qu’on nous oblige à fermer les caches hublot. C’est mon voisin de derrière qui doit être content, pour ma part, ce n’est jamais la joie quand on m’oblige à être coupée de la lumière du jour en pleine journée.
Après avoir été débarrassée, le trolley passe pour la distribution du dessert. Au choix, assiette de fruits, fromage ou glace. Après 2 semaines en Chine je me suis ruée sur le fromage, servi avec quelques raisins. J’ai aussi pris une glace et cette fois le parfum est imposé, ça sera fraise pour tout le monde.
Haagen Dazs est toujours une valeur sûre, ça ne déçoit jamais, il suffit d’attendre un peu qu’elle fonde. Cette fois, on nous distribuera une cuillère, mais une cuillère en pastique Hageen Dazs, car il n’y en a pas dans le pot. Je ne sais pas ce qui est pire par rapport à l’aller !
Alors que je n’ai pas fini ma glace (ben oui j’attends un peu, elle était beaucoup trop dure), l’hôtesse prend le parti de débarrasser ma table. Elle propose à chacun un chocolat, disposés sur un petit plateau.
C’est l’heure d’aller faire un petit tour aux toilettes pour me dégourdir les jambes. Comparé au vol aller, j’ai moins l’impression de les embêter dans le galley.
Je remarque un truc, le papier toilette est toujours remis avec une petite languette, après chaque passage ou presque, c’est un détail mais c’est très attentionné.
Alors que toute la cabine dort à point fermé, pour ma part j’enchaine les films sur mon ordi personnel, car le contenu de l’IFE ne me satisfait pas du tout. Ce dernier est du coup branché sur la géo vision mais l’écran ne cesse de s’éteindre toutes les 15 minutes et je n’ai pas trouvé comment désactiver cette option (enfin si c’est possible…). Le casque fourni fait peine à voir, il ne camoufle pas du tout le bruit, et ni la qualité ni le confort ne sont au rendez-vous.
Nous n’avons eu aucune communication pour la connexion WiFi contrairement à l’aller, du coup je tente de me débrouiller toute seule. En Business le WiFi est gratuit, il suffit de saisir son numéro de siège et les 4 derniers chiffres de son numéro de passeport. Je le ferai cette fois sur ma tablette et ça fonctionnera parfaitement. Même mon VPN personnel parvient à fonctionner, ce qui me permet d’utiliser le bureau à distance qui se trouve chez moi. Malgré un débit très lent, me voici comme à la maison ! C’est top !
Alors que je me lève pour aller me dégourdir les jambes au galley, l’hôtesse m’indique qu’il y a des snacks disponibles dans un petit panier. On trouve également tout le trolley avec des boissons, des glaçons, et des fruits à disposition.
Je fais un tour aux toilettes et je m’attarde un peu plus sur ce panier bien garni. On y trouve du sucré et du salé, il y en a pour tous les goûts. Je me prend un Sprite pour me désaltérer et je pioche quelques petites gourmandises dans le panier.
On me conseille fortement les Honey Amber Walnut et je choisis d’écouter cette PNC. Cette hôtesse est très souriante et est vraiment adorable. Je n’avais pas eu beaucoup d’échanges avec l’équipage lors de mon vol aller, mais ça semble différent aujourd’hui, même si on est loin des attentions personnalisées d’AirFrance.
Sur les coups de 19H heure de Shanghai et 13H heure Espagnole/Française (vous suivez ?), les lumières se rallument doucement dans la cabine. Les PNC passent dans les rangs pour prendre la commande de notre « light meal ». Il est l’heure du dîner en Chine et l’heure du déjeuner en Europe, c’est tout à fait cohérent. Nous sommes au-dessus de Surgut en Russie à ce moment-là, nous avons dépassé la moitié du trajet.
Le service débute par la distribution d’un oshibori bien chaud. Quelques minutes après, la table est de nouveau dressée et un nouveau plateau apporté. En entrée, une salade avec fromage et lardons m’est servie, c’est très simple et vous allez surement penser que ça n’avait pas sa place en classe avant mais pour ma part (qui aime les choses simples), après deux semaines en Chine c’était vraiment l’entrée parfaite. Le plateau est accompagné d’une coupole de fruits. La corbeille de pain fait élégamment son entrée et nous pouvons à nouveau choisir celui qui nous tente.
Pour le plat chaud, j’avais choisi le porc braisé, accompagné d’une sauce soja, servi avec un bol de riz. Lorsqu’elle me dépose le plat, l’hôtesse me dira de faire attention car c’est très chaud. En effet, ça l’était !
La cuisson était parfaite, c’était très bon.
Je demande ensuite un thé noir qui me sera rapidement déposé sur la console.
Je sombre pour une petite sieste entre 20H30 et 22H (heure de Shanghai), au final je réalise toujours que je dors mieux avec la tête relevée que sur une configuration 180° à plat.
A 23H30 heure de Shanghai, alors que je regardais un animé sur ma tablette, perdue dans mes pensées, une hôtesse me fiche la frousse. Il fait tout noir et je vois son visage au-dessus de moi, ça me fera sursauter, ce qui la fera sourire en s’excusant.
Elle me tend un papier avec différentes propositions de snacks… j’opte pour le sandwich, et pour la boisson je demande un jus d’orange.
Je serai rapidement servie, les proportions sont très correctes vu l’heure qu’il est. Le service a vraiment été très bon sur ce vol de 13H.
Il nous reste 2H de vol et la cabine est légèrement allumée alors que nous nous approchons des frontières françaises.
C’est une heure avant l’arrivée que la cabine se rallume complètement et s’agite enfin un peu. Les hôtesses passent ramasser les casques et ouvrir tous les caches-hublot.
On nous demande de nous attacher alors que nous sommes pourtant encore à 45 minutes de notre destination et les écrans sont également rabattus. Pour rappel, les écouteurs sont interdits durant l’atterrissage (mais j’ai les cheveux longs et épais alors…).
La névrose des coffres à bagages recommence, ils seront tous vérifiés deux fois de suite par deux hôtesses différentes.
Nous traversons une large couche nuageuse avant d’afin voir un coucher de soleil après cette très longue journée. Le dernier coucher de soleil que j’ai vu était à Pékin depuis le lounge de l’aéroport il y a 32h.
Nous nous posons à 19H50 avec un véritable kiss landing. Le roulage sera relativement long, il nous faudra 10 minutes pour rejoindre le terminal, et à ma grande surprise nous aurons le droit à une passerelle aujourd’hui.
Nous devrons attendre un petit moment que tout soit opérationnel pour enfin débarquer par la passerelle située entre les deux cabines Business. L’équipage est là pour nous saluer et nous dire au revoir, c’était un très bon vol en parti grâce à eux !
Le cheminement dans l’aéroport est très rapide, je me retrouve immédiatement au niveau de la PAF où un homme est chargé de guider les voyageurs. Les passeports Européens peuvent passer par le PARAFES-like où il n’y a aucune attente. En moins de 5 minutes je suis déjà devant le carrousel à bagages situé juste à côté.
Les valises doivent être livrées au tapis 4 c’est donc ici que j’irai attendre une vingtaine de minutes.
Ma valise arrivera finalement dans les premières, il est 20H40 et me voici vite landside.
Mon hôtel pour la nuit est situé à Feria de Madrid, à une station de métro de l’aéroport, il me faut donc rejoindre les bas-fonds de l’aérogare pour attraper la ligne 8.
Il me faudra un bon quart d’heure de marche en suivant les signalétiques pour enfin arriver à la station. Je n’ai qu’un arrêt à faire et le métro arrivera rapidement.
En sortant à Feria des Madrid je remarque plein de gens déguisés, il semble y avoir eu un festival dans le coin.
Je rejoins l’hôtel Pullman juste à côté de la station. J’y serai accueilli avec le sourire par un jeune homme d’origine Chinoise.. Décidément ! Il m’indique qu’il va y avoir des travaux dans l’hôtel demain et qu’il risque d’y avoir du bruit à partir de 9H30, il me demande donc si cela risque de me gêner. Je lui dis honnêtement que oui, je rentre de 14H de vol en provenance de Shanghai et mon train est en début d’après-midi donc je comptais dormir. Il me dit que sa famille est originaire de Shanghai donc nous discutons un instant, et il finit par me dire qu’il va en prendre note et de ne pas hésiter à appeler si j’entends malgré tout du bruit. Franchement je n’espère vraiment pas !
J’ai eu la chance d’être upgrade grâce à mon statut, j’hérite donc d’une magnifique suite.
Quel bonheur d’être dans un lit douillet pour passer une belle nuit de repos. Il s’agit de ma dernière nuit du voyage, demain soir je serai dans mon lit.
LUNDI 23 SEPTEMBRE
Après 12H d’un bon sommeil réparateur, il est presque 11H lorsque je me réveille. Aujourd’hui c’est le jour du retour à la maison, un dernier long trajet en train m’attend afin de regagner mon domicile.
Je referme pour la dernière fois ma valise avec difficulté, et pars effectuer mon check-out. J’utilise mon welcome drink pour prendre un petit jus d’orange avant le départ puis prends le chemin du métro.
Je reprends la ligne 8 pour rejoindre Nuevos Ministerios, pour ensuite prendre un Cercanias, un espèce de train de banlieue. Seul problème, ici rien n’est indiqué et je ne comprends même pas quel train prendre. Google m’indique qu’il y en a plusieurs qui vont à Atocha mais les directions, les quais et les heures de départs ne semblent indiqués nulle part. Galère !
Après avoir tourné pendant un bon moment et demandé à d’autres personnes qui étaient malheureusement aussi perdues que moi, je parviens à trouver le bon quai.
Le trajet est très rapide, il est 12H30 lorsque j’arrive à la station Atocha. Les départs pour mon train sont à l’étage (et là encore ce n’était pas facile à savoir lol)
Pour accéder à la salle d’attente, un scan des bagages est nécessaire, décidément j’en aurait passé des PIF lol
Une fois cette formalité expédiée j’ai encore 40 minutes devant moi avant le départ. Je n’ai pas accès au lounge car j’ai un billet Confort mais pas Premium, je le savais mais c’est bien dommage.
A 13H la voie 4 s’affiche et une immense queue se forme déjà pour l’embarquement. Tout est très accessible, un tapis roulant permet de rejoindre le quai où le train se trouve déjà.
La voiture 1 est juste en face de moi et il ne me faudra que quelques secondes pour prendre place en 1A, le premier siège solo du wagon.
Alors que le train démarre pile à l’heure, un contrôleur passe me voir et me demande si je suis bien Laura. Je répondrai que oui, en lui présentant mon billet mais il n’en avait que faire, la seule confirmation de mon prénom lui suffisait. Bizarre.
Une distribution du menu a lieu pour les passagers ayant un billet Premium, qui comprend le repas.
Je verrai tout le service car la famille américaine dont les sièges sont situés près du mien, sont concernés. Ils recevront une lingette humide élégamment servie par l’hôtesse.
Des plateaux repas arriveront ainsi qu’un gaspacho, et même une corbeille de pain. Ils auront aussi le droit à une boisson au choix. On peut dire que les clients Premium sont choyés avec RENFE.
Je passerai mon temps à rattraper mon retard sur les réseaux et à regarder des replay. Malgré un WiFi efficace, il y a beaucoup de tunnels sur toute la partie espagnole, du coup la connexion coupe régulièrement. La compagnie propose même des films via sa page intranet. Franchement c’est le top !
Nous resterons arrêtés plusieurs minutes en raison d’une vérification technique, ce qui occasionnera un retard de 20 minutes.
A Barcelone, beaucoup de passagers descendront et le train se retrouvera plein de nouveaux visages. Je suis à la moitié du trajet !
Le conducteur prendra la parole peu de temps avant notre passage de la frontière française pour nous indiquer que nous allons passer dans le tunnel qui sépare les deux pays à 300km/h. Les côtes Héraultaises apparaissent enfin.
Nous rattraperons la moitié de notre retard, c’est donc à 20H pile que nous entrons en gare de Montpellier.
Encore un court trajet en tram et me voici à mon domicile. C’est la fin de ce magnifique voyage, longuement attendu. Je ne peux que vous recommander de visiter cet immense pays qu’est la Chine, aussi dépaysant qu’inattendu. Il faut savoir passer au-dessus des difficultés de culture et de langue pour pouvoir découvrir toute sa magie.
J’ai à présent 2 mois à patienter en France avant de pouvoir repartir pour mon prochain voyage, direction comme d’habitude, les aurores boréales.