Voyage en solo à Lisbonne [23.04.24 : Départ pour Lisbonne]
Après une matinée de travail, il est midi passé lorsque je décide de partir. J’avais prévu d’attraper la navette de 12H30 pour rejoindre l’aéroport et c’est effectivement à 12H15 que je me retrouve devant l’arrêt de bus de substitution. Il y a pas mal de monde à l’arrêt aujourd’hui ! Le vent froid qui vient nous arriver dessus n’est pas des plus plaisant et à cela s’ajoute le pollen, autant dire que je n’ai pas fini d’éternuer !
Heureusement, le bus arrive à 12H20 et met fin à ce supplice.
Nous montons tous à bord et partons à 12H30 en direction de la gare TGV puis de l’aéroport.
Durant le trajet je passe un petit coup d’œil sur Flight Radar pour voir où en est le vol AF7464 qui est la rotation précédente CDG MPL, et je m’aperçois qu’il décollera qu’à 12H50 au lieu de 12H30. Ça devient vraiment une habitude, même si la plupart du temps cela n’a que très peu d’incidence pour le vol retour vers Paris.
A 12H55 me voici déjà devant le terminal. Oui je sais, je suis très en avance, surtout que je n’ai pas de bagage à enregistrer car j’ai réussi à n’utiliser que ma valise cabine (et mon sac photo bien entendu).
Les enregistrements pour les vols de Luxembourg et Paris CDG sont déjà en cours et on peut dire qu’il y a du monde en ce lendemain de rentrée scolaire. La file SkyPriority est déserte mais je me contente de passer à la borne pour récupérer mon boarding pass. Je ne préfère pas attirer l’œil sur ma valise et mon sac, c’est la première fois que je pars avec ma valise de cabine et j’ai bien l’intention qu’elle reste avec moi malgré les menaces régulières que j’entends souvent à bord. Je me suis dis qu’étant SP et montant toujours dans les premières, les chances de me faire confisquer mon bagage étaient minces, j’espère que je n’aurai pas tord.
Boarding pass en main, direction le PIF, qui comme souvent à cette heure-ci, est désert. En quelques minutes, me voici airside, il est alors 13H03. Je me rends à nouveau compte que je suis venue là trop tôt mais ce n’est pas grave car j’irai patienter au salon.
Le Salon by FDI est aujourd’hui plutôt rempli. Si j’ai souvent l’habitude d’être seule, ce n’est définitivement pas le cas aujourd’hui. Le buffet, d’ordinaire déjà très léger a été pris d’assaut et il ne reste pas grand-chose à se mettre sous la dent alors qu’il n’est que 13H10.
Une notification d’AirFrance m’apprendra que mon vol est désormais programmé pour un départ à 15H soit un retard de 15 minutes au départ comme à l’arrivée. Rien de grave, j’avais initialement 4H30 d’escale à CDG.
Sur les coups de 14H20 je décide de sortir du salon pour voir notre appareil arriver.
Surprise, l’avion est déjà là et les passagers en train d’en descendre, finalement nous n’allons pas être tant en retard que ça.
L’embarquement est annoncé à 14H28 avec le respect des priorités. Nous pénétrons dans la passerelle où une longue attente s’en suivra. Nous entendrons quelqu’un de l’équipage crier que l’embarquement ne pourra se dérouler que par l’avant, car la marche est trop haute à l’arrière.
C’est finalement à 14H42 que nous aurons le feu vert pour poursuivre. Je commence à me dire que c’est cette histoire de porte arrière qui va nous mettre en retard.
L’accueil à bord est cordial, je prends place en 6F dans cet A321 équipé des sièges planche à pain et des anciens coffres, alors que le ravitaillement carburant est en cours.
Je ne sais pas trop où est la limite avec la Business Class car sur le plan cabine il y avait 5 rangs, mais la délimitation du rideau se trouve finalement après le rang 4.
A 14H50 l’équipage nous souhaite la bienvenue à bord et demande à chacun de s’installer rapidement.
Le vol est prévu complet, il y a donc plusieurs annonces sur le rangement des petits bagages à nos pieds.
Comme je l’avais compris, la porte arrière n’est pas opérationnelle, l’embarquement est donc extrêmement long.
C’est une PNC qui prendra place sur le siège du milieu à côté de moi, comme c’est souvent le cas des places à l’avant de la cabine.
Le boarding est annoncé complet à 15H05, mais la galère pour caser toutes les valises commence. Il faudra quelques minutes pour que tout le monde trouve une place.
La commandante de bord se présente, nous sommes à présent prêts au départ. Elle s’excuse du retard suite à l’arrivée tardive de l’appareil pour des raisons de vérifications techniques de sécurité.
Le temps de vol sera de 1H10 jusqu’à CDG mais elle et son co-pilote vont faire le maximum pour minimiser le retard.
Sur le tarmac de MPL ça s’agite un peu, plusieurs personnes sont en train de contrôler et taguer en vert les irrégularités du sol. Il est 15H15 quand nous partons enfin au pushback.
Les démonstrations de sécurité ont lieu pendant le roulage, puis nous aurons le droit à une longue attente avant de rejoindre la piste.
C’est à 15H25 que nous quittons enfin MPL, avec 40 minutes de retard.
Les premières minutes de vol ne seront pas agréables à cause de quelques turbulences qui se stopperont rapidement.
Nous survolons le nord de Montpellier avant de traverser les nuages et de prendre la direction du nord.
Une fois l’altitude de croisière atteinte, je suis surprise de ne pas voir le rideau de la J tiré.
Le service débute à 15H50 et j’ai encore plus un doute sur la prestation Business car je ne vois pas les coffrets qui sont maintenant servis.
Les madeleines semblent de retour chez AF, je complèterai ça avec un tonic. Le PNC en service aura du mal à comprendre ma demande et ne sait pas s’il en a. L’hôtesse en repos assise à côté de moi me dira nonchalamment qu’il n’y en a normalement pas sur ce vol. Je lui dit qu’habituellement il y en a, c’est le matin qu’ils ne sont pas proposés. Finalement, on me tendra bien le Finlay tant attendu. Et toc !
Mon téléphone se connecte au WiFi, mais finalement la page de connexion n’aboutira pas. Fausse joie.
Nous serons débarrassés à 16H05 et la descente débutera peu de temps après.
A 16H15, la commandante de bord nous indiquera effectivement que nous sommes en descente sur Paris avec une arrivée prévue à 16H35 et un stationnement au parking à 16H45. A l’arrivée, 11°C nous attendent à Paris.
Quelques turbulences font leur retour durant la descente mais nous survolons finalement la capitale sans encombre. La Tour Eiffel, la Défense, le Stade de France puis le Bourget sont en ligne de mire.
Il est 16H38 lorsque nous nous posons à Paris CDG avec un court roulage comme promis jusqu’à 16H45.
Nous nous stationnons au fond du 2F, au contact.
Je quitte rapidement mon premier oiseau du jour, mais je n’aurai malheureusement aucune dernière vue sur mon appareil depuis la passerelle.
Passage éclair par le sous terrain pour constater que mon prochain vol est prévu à l’heure en F52, pour l’instant. J’ai pas loin de 4H d’attente, je m’en vais donc rejoindre les départs puis le salon.
Il est 16H55 lorsque j’arrive devant le lounge AirFrance, où l’accueil se fait toujours avec le sourire.
Il n’y a plus de Michoko dans les bocaux de l’entrée mais des petites boites de chocolats, c’est tout aussi sympa et beaucoup plus classe je trouve.
Je me pose à l’étage pour déguster un petit goûter quand une préposée viendra me voir pour me proposer un verre de champagne accompagné d’un cannelé salé, que j’accepte avec plaisir.
Direction ensuite les naproom pour me poser un instant au calme. J’ai 2H de tranquillité avant mon embarquement.
Il est 19H45 quand je regagne le rez de chaussé. Le salon s’est bien rempli et même à l’étage il y a vraiment du monde. Je jette un œil au buffet salé qui est très complet comme à son habitude.
Quelques minutes plus tard me voici dehors. Je regagne la porte F52 d’où mon vol doit partir. L’embarquement est prévu à 20H10 mais lorsque j’y parviens il n’y a ni personnel ni affichage.
Les passagers eux en revanche sont bien là, il y a déjà une queue assez importante, y compris pour les zones 1 et 2.
L’appareil est arrivé plut tôt de Genève et est donc déjà là, au contact.
Il est 20H pile lorsque le personnel arrive. Les affichages se mettent en place et indiquent comme prévu un embarquement pour 20H10.
C’est à l’heure convenu que l’embarquement SkyPriority sera ouvert. Un contrôle d’identité sera effectué juste avant, puis nous seront lâchés devant les portiques pour bipper nos boarding pass.
Une petite attente en passerelle me permettra de profiter de la vue sur notre A320 du jour. Quelques UM seront guidés vers l’avion, puis ça sera à notre tour d’en prendre le chemin.
Un accueil à bord tout à fait classique avec des PNC souriants qui reconnaissent le passager devant moi qui était dans le vol précédent entre Genève et Paris.
Je prends place en 7F en constatant qu’il n’y a pas d’indication de rang sur ma rangée, par défaut, ça sera bien celle entre les petits panneaux 6 et 8.
Cet A320 est équipé de nouveaux coffres, j’y glisserai ma valise dans le bon sens mais certains voyageurs (et surtout à l’avant, malheureusement), ne prendront pas cette peine.
L’équipage nous souhaite la bienvenue à 20H22 et invite tout le monde à prendre place rapidement. Le vol est prévu complet, aussi il est une fois de plus demandé de garder les petits sacs à nos pieds.
Le ravitaillement étant en cours, il est indiqué de ne pas s’attacher pour le moment. Le même message sera diffusé en Portugais.
A noté de nous, un A220 est en train de subir quelques travaux au niveau des roues. L’embarquement étant assez long, j’ai tout le loisir d’observer l’opération.
L’embarquement se termine enfin et je constate effectivement que l’appareil est plein. Une dame viendra prendre place au dernier moment sur le siège du milieu, à côté de moi.
A 20H40 le plein de carburant étant terminé, le commandant de bord prend la parole pour nous indiquer que notre départ va avoir lieu un peu après l’horaire prévu car nous sommes dans l’attente de la fin du chargement. Le temps de vol est de 2H05, très rapide par rapport aux 2H40 prévues donc. Les conditions de vol seront très bonnes et à l’arrivée également. Une température de 15°C nous attend sur place.
La chef de cabine se présente à son tour et nous indique que l’appareil est équipé de WiFi (je ne crois que ce que je vois !).
Alors que nous attendons sans nouvelle, à 20H57 le commandant nous précise que nous sommes prêts depuis 4 minutes pour partir mais qu’il y a un peu de trafic devant nous. Nous allons repousser d’ici quelques minutes.
Chose promise, chose due, il est 21H lorsque le pushback se fait sentir.
Les consignes de sécurité sont effectuées par les PNC puis la lumière est diminuée.
Nous traversons CDG en croisant quelques appareils divers et variés dont un 747 de KoreanAir que je n’ai pas eu le temps de photographier.
Sur le taxiway à la queuleuleu, nous sommes 3ième dans l’ordre du décollage. Amelia et Hop vont prendre leur envol avant nous.
Il est 21H14 lorsque nous quittons le tarmac parisien. Le ciel est tout orangé, c’est magnifique, je cumule les beaux décollages/atterrissages en ce moment.
Nous passons au-dessus de quelques nuages puis regagnons les cieux.
Le WiFi est pour une fois bien fonctionnel. Je prendrai un forfait Messager histoire de rester en contact avec le sol.
Le rideau est tiré immédiatement une fois l’altitude de croisière atteinte.
Le coucher de soleil de mon côté du hublot est magnifique, j’ai bien fait de choisir une place sur la droite.
En cabine, la PNC attitrée à la J distribue des bouteilles d’eau et des coupes de champagne à quelques privilégiés en classe économique.
A 21H40 (heure Française), le service débute, au choix ce soir un sandwich au poulet ou végétarien ainsi qu’une boisson. Pour moi ça sera l’incontournable Finlay, qui est d’ailleurs exposé sur le trolley donc pas de doute sur sa présence sur ce vol.
Dehors, la nuit tombe rapidement. Il faudra attendre 22H pour n’apercevoir plus qu’une petite lueur de mon côté vers l’Ouest.
L’air qui vient des bouches d’aération est plutôt chaud, c’est agréable pour une fois de ne pas être gelée dans un avion.
Le commandant nous indiquera à 22H que nous quittons les côtes Françaises après avoir survolé le golf de Gascogne. Il espère que nous apprécions ce vol au clair de lune. Notre arrivée à Lisbonne est prévue à 22H15 heure locale avec donc une petite avance sur l’horaire prévu.
A 22H50 heure Française, la descente est amorcée. La consigne des ceintures s’affichera 10 minutes après.
Les lumières s’éteignent en cabine alors que nous survolons la ville à très basse altitude. Je savais que l’aéroport était très proche et effectivement, ça permet un magnifique survol des grandes places et même du Christ, situé sur l’autre rive.
Nous nous posons finalement à 22H22 heure locale. Ne pas oublier qu’il y a une heure de décalage ici au Portugal.
Notre roulage ne prendra que 5 minutes et nous serons largués au large du tarmac.
Le débarquement ne trainera pas et les portes avant et arrière seront utilisées.
La passerelle nous permet de rejoindre le tarmac puis un bus. Ce dernier nous fera faire un long parcours avant de nous déposer devant le terminal.
Nous étions tellement serrés et coincés dans ce bus que je n’ai même pas pu faire de photos durant le chemin, pourtant nous avons pu passer près de nombreux appareils TAP et Easyjet.
Je parcoure rapidement l’aéroport pour rejoindre les arrivées et passe sans m’arrêter au niveau du carrousel à bagages, n’en ayant pas à récupérer.
Il y a un monde fou landside, je n’ai jamais vu ça à une heure pareille !
Je me fraye un chemin pour rejoindre le parking 2 où un espace d’attente a été aménagé pour les passagers de VTC.
Ici, Bolt et Uber se partagent le marché mais c’est Bolt qui me sort le tarif le plus intéressant alors c’est pour lui que je vais opter.
Nous sommes nombreux, téléphone à la main, à attendre la validation d’un chauffeur Uber/Bolt mais nous subissons tous de multiples annulations.
Finalement après quelques galères, je trouve enfin un chauffeur à 23H05. Ce dernier est à 8 minutes de là et je comprends qu’il n’est pas aisé de venir dans ce parking, se garer, etc, pour prendre des clients, ce n’est pas comme dans la rue.
La police est cependant présente et semble gérer correctement la situation.
Finalement je repère la voiture verte de mon chauffeur. Il m’indique que j’ai le même prénom que sa fille et nous discutons un peu durant le trajet.
Je suis très surprise de voir autant de gens dehors à cette heure tardive de la nuit et le chauffeur me confirmera qu’en ville c’est encore plus le cas, car Lisbonne est une ville très safe même le soir.
Le trajet sera rapide jusqu’à mon hôtel situé à Marques de Pombal, moins de 15 minutes, et me coûtera à peine 6.50€.
Arrivée devant mon hôtel, je récupère rapidement la carte de ma chambre et file enfin m’installer.
Une bonne douche et me voilà prête à aller dormir. Il est plus de minuit ici donc 1H du matin en France, je dois être en forme pour ma première journée de visites demain !