Voyage à Malte [12.10.11 : Direction l’île de Gozo]
Le Mercredi matin, nous nous levons toujours aussi tôt pour pouvoir faire plus de deux heures de bus (collé serréééé !) pour se rendre à Cirkewwa tout au nord de l’île où nous allons pouvoir prendre le ferry pour nous rendre sur l’île de Gozo. Le trajet en bus nous fait longer toute la côte, c’est pour ça qu’on mets un temps incroyable à aller jusqu’à Cirkewwa, en plus on passe par des routes de montagnes, c’est flippant. Arrivée là bas, on suit tous les gens et on se retrouve dans un grand bâtiment à faire la queue pour acheter un billet pour le prochain ferry. Des hommes de la compagnie de ferry (Gozo Channel Compagny) nous crient de nous dépêcher à monter dans le ferry, qu’il va bientôt partir et qu’on pourra acheter des billets à l’intérieur. On laisse donc tous tomber la file et on se dépéche de monter dans le ferry. On suit un type de l’équipage qui essaye de faire comprendre à quelqu’un qu’il faut « pless lé botonne » pour ouvrir la porte, je vous dis pas le fou rire.
On monte sur le pont supérieur du bateau et on se place à un endroit où on pourra, pendant une demi heure, admirer l’horizon et la terre que l’on quitte. Durant la traverser on ne va jamais nous demander d’acheter notre billet, on trouve ça bizarre mais bon, on a économiser 2×5€ !
Moi qui ai le mal de mer, j’avoue que j’ai un peu peur mais qu’en fait, ça se passe plutôt bien. On croise le deuxième ferry qui effectue un retour vers l’île de Malte, en face de nous, et on se rapproche de plus en plus de l’île de Gozo.
On passe prés de l’île de Comino une toute petite île, et on arrive enfin à Gozo, dans le petit port.
On débarque et on se dirige vers les bus pour se rendre tout d’abord dans le centre ville de Victoria. On commence par aller voir le même type de documentaire vu la veille mais qui concerne uniquement Gozo cette fois ci, il s’agit de Gozo 360° Island Of Joy.
C’était assez sympa même si avec le documentaire de la veille on a eu un point de comparaison et qu’on est d’accord, on a préféré celui de La Valette mais là ça nous permettait d’avoir une vision uniquement sur Gozo.
Après ça, on décide de monter voir la Cathédrale. Impossible de la manquer, elle est tellement grande et haute qu’on l’a voit à des kilomètres. On pénètre dans l’enceinte et on découvre énormément de petites ruelles qui allaient dans tous les sens et plein de petits commerces qui vendaient des petites choses typiquement locales. On achète deux/trois cartes postales et on continue notre visite.
On parvient tout en haut de la cathédrale, c’est là où je parviens à faire de magnifiques photos grâce à une superbe vue sur toute la ville. Juste derrière, on a une vue sur du paysage vierge et la mer peu après. C’est superbe !
On se faufile dans les ruelles et on découvre même un coq qui chantait.
On descend de la cathédrale et on rejoint à pied le centre de la ville où se trouve une petite place de marché où on se trouve un restaurant qui nous a permit de manger à l’étage semi-ouvert avec une vue sur toute la place.
Après manger, on se décide à faire le tour des marchants du quartier pour trouver quelques trucs à ramener. Et c’est dans une boutiques du Guide du Routard que nous trouvons notre bonheur. Une boutique tenue par une française qui fabrique et vend des articles locaux. On arrive donc dans cette petite boutique où une dame très gentille nous accueille. Clair plaisir de prononcer le mot « Bonjour !! ». On va rester parler avec elle un petit moment et repartir avec du Miel de Gozo, le seul, l’unique !
On reprends ensuite le bus dans l’espoir d’aller voir la fameuse Azur Window qui n’était rien d’autre qu’un édifice naturel de pierre qui forme une fenêtre laissant passer le soleil en reflétant l’eau turquoise. Sauf que voilà, le bus indiqué dans le guide du routard n’existe plus (remaniement des lignes de bus, je vous rappelle !) et donc on a dû improvisé ! Le bus nous dépose donc en nous indiquant l’Azur Window tout droit, on descend et on suit le chemin qu’on nous avait indiqué, on longe la route puis on arrive sur une falaise avec une petite route pour descendre, on le fait donc. Et là je commence à regretter et à me dire que pour remonter, bah ça va pas être une partie de plaisir. On descend la colline et on voit la mer de l’autre côté sauf qu’on commence vraiment à douter du chemin qu’on nous a indiqué. Il n’y a strictement rien sauf une route qui descend à perte de vue vers la mer, mais il faudrait marcher plusieurs heures pour espérer arriver en bas. On aperçoit des bus touristiques tout en bas, on se dit dont que c’était le bon endroit sauf qu’on est pas arrivé par le bon côté et que donc cette escapade va se faire sans nous. On profite du paysage avant de rebrousser chemin, en remontant cette fois (vous pouvez pas savoir comme j’ai souffert !).
Arrivée en bas, on reprend en bus en sens inverse après avoir tourné un peu. On a perdu un temps fou avec cette histoire mais bon, pas grave. C’est l’heure de rentrer pour prendre le ferry.
Même si les habitants de Gozo conduisent beaucoup mieux que ceux de Malte, on panique un peu en voyant le nombre de gens qui attendent le bus pour le ferry, on se dit qu’on ne rentrera jamais, et si on ne rentre pas, on a pas le ferry, et si on a pas le ferry, on a pas le bus pour rentrer à notre hôtel, bref, il fallait qu’on rendre dans ce bus.
En jouant des coudes on s’en ai sorti, et on est arrivée au port sans problème. On se place dans la queue pour acheter notre billet (cette fois, on le paye c’est promis !) et on doit encore courir pour aller prendre le ferry, on bipe notre billet et on monte vite dans le bateau. On part aussitôt ! Au revoir Gozo, sur le chemin du retour on nous offre un beau coucher de soleil.
On arrive enfin à Malte, sauf qu’il nous faut encore 2H de bus pour rentrer chez nous, et là, la galère des bus maltais recommence. Notre bus ne passe finalement pas du coup on doit prendre un bus avec un changement pour rentrer chez nous. Les bus sont plein et on passera finalement presque 2H debout (oui j’ai réussi à m’assoir quand même à un moment :D).
Arrivée à l’hôtel on file acheter quelques trucs à l’épicerie et on mange tranquillement dans notre chambre.