Voyage en Finlande en solo [22.11.24 : Direction la Finlande]femme, fille, solo, voyage, seule, travel, finland, finlande, inari, ivalo,
La veille de mon départ était une journée un peu particulière car la neige tombait abondement sur la région parisienne. Rien de dingue me diriez-vous, sauf quand on doit prendre l’avion.
Lorsque je prends le vol de 6H du matin je guette toujours la rotation précédente (AF7466) qui doit partir à 21H10 de Paris pour arriver à 22H40 à Montpellier. Sauf que ce soir, avec les retards successifs à cause de la neige, rajouté à cela le vent violent annoncé à Montpellier en fin de soirée, je ne suis pas très optimiste. Beaucoup de vols sont annulés, particulièrement sur Marseille, ce qui me fait un peu peur.
Au final vers 21h je reçois un message, un mail et une notification d’AirFrance pour me prévenir que mon départ du lendemain est retardé, il est à présent prévu à 08h05. Petite appréhension car si ce retard de 2H n’affecte pas ma correspondance, il ne faudrait pas qu’elle soit trop courte non plus, et je pense surtout à ma valise en disant ça. Mes 4H30 d’escale se transforment donc en 2H20.
Je surveillerai d’un œil le AF7466 qui n’a pas l’air décidé à quitter CDG. Finalement il décollera de la capitale avec 2H30 de retard, c’est donc à 1H15 du matin qu’il arrivera à MPL. Je recevrai un voucher d’AirFrance à utiliser dans l’aéroport, d’un montant de 11€. Pour un retard qui ne va rien me changer à part me faire gagner 2H de sommeil, c’est plutôt chouette.
Le jour du départ, le réveil sera plus tardif que prévu, et je constate que l’avion est bien arrivé très tard hier soir. C’est à 5H30 que je me tire du sommeil et après une rapide préparation il est l’heure de prendre la route. A 5H50 je suis déjà dans ma voiture en route pour l’aéroport, c’est déjà mieux que 4h du matin n’est-ce pas ?
J’avais réservé le parking P6 en amont pour 63€ ce qui n’est vraiment pas donné pour 10 jours quand on compare à il y a quelques années. A 6H15 je suis garée près de l’entrée. Dès la sortie de ma voiture je constate à quel point il fait froid ce matin, il ne neige pas ici bien entendu mais il ne fait tout de même pas chaud. Au moins on ne me regardera pas trop bizarrement avec tout mon accoutrement.
Il ne me reste plus qu’à parcourir quelques mètres pour rejoindre le terminal. Il y a pas mal de monde ce matin, deux vols sont en train de s’enregistrer, Transavia pour Orly et AirFrance pour CDG.
Même si j’ai perdu mon statut Gold dans l’été, mon statut Silver me permet tout de même de bénéficier du guichet SkyPriority, ouf, je n’ai pas tout perdu. Il n’y a pas grand monde, ça va plutôt vite. On me confirme que je vais bien à Helsinki et on me remet mon boarding pass avant d’étiqueter ma valise.
Direction à présent le PIF qui est désert, il sera traversé en quelques minutes, juste le temps de vider l’intégralité de mes sacs dans les caisses. A ma grande surprise, mes bottes de neige ne sonneront pas.
Je monte à présent en direction des portes d’embarquements. Qui dit Statut Silver, dit, pas de salon. Le regret n’est pas très grand à Montpellier mais il le sera, j’en suis sûre, un peu plus à CDG.
En envoyant un message concernant le retard conséquent de mon vol à une connaissance PNC, elle m’indique qu’elle prend justement le même vol que moi ce matin et donc qu’elle surveillait aussi. Chouette, on va enfin pouvoir se rencontrer.
A 6H30 me voici airside et pour passer le temps je décide d’aller dépenser les 11€ gracieusement offerts par AirFrance. Une chocolatine et une bouteille d’eau ne suffiront pas, je rajouterai donc quelques snacks supplémentaires aux frais de notre compagnie nationale.
Je me pose dans les premières portes avant de rejoindre finalement la porte 17 qui est déjà bien remplie. J’y retrouve Mallorie qui est un peu embêtée par le retard du vol car elle doit partir en tant que PNC sur un long courrier depuis CDG et ce retard risque de lui faire rater son vol. Nous discutons un instant avant qu’il ne soit l’heure pour nous d’embarquer, à 7H35 comme prévu.
Adieu embarquement prioritaire en zone 2, me voilà reléguée en zone 3. Je vais m’en remettre, c’est promis. Le temps que les premières zones embarquent, il sera 7H50 lorsque j’arriverai à ma place via la passerelle avant.
Je suis en 7F et pour avoir une place à l’avant de la cabine il m’a fallu me connecter 24H avant pour chaque vol, contrairement au statut Gold qui permet le choix de la place en zone avant gratuitement dès le check-in.
Malgré le court temps de repos, l’équipage est souriant. Le vol sera plein, il sera donc demandé à tous de placer les petits sacs nous nos pieds puis de s’installer rapidement pour que chacun puisse avoir ses correspondances.
A 08H05 c’est TO qui s’en va au pushback, alors que Volotea arrive. Nous suivrons de près, les consignes sont à présent énoncées.
Nous partons sur la piste alors que le soleil s’est définitivement levé sur la région, ça fait plaisir de décoller en plein jour pour une fois aussi haha
Il est 8H20 quand nous quittons la piste. Le ciel est magnifiquement dégagé et la lumière matinale est sublime.
Une dizaine de minutes après le décollage le commandant de bord prend la parole pour s’excuser pour le retard. Il explique qu’hier était une journée particulière avec la neige et qu’ils ont eu du mal à rejoindre Montpellier hier soir, mais qu’heureusement ils y sont parvenus. Le retard est dû, comme je m’en doutais, au temps minimum de repos pour les équipages. Ici le temps est beau mais à Paris de la neige est de nouveau attendue. Il nous précise que nous devrions nous poser à 9H30 à CDG.
Le vol sera relativement court et classique. Le trolley arrivera à 8H50 pour le service, au même moment où le début descente est annoncé. Je prendrai une madeleine et on me tendra une petite bouteille d’eau (ouf, je n’ai pas perdu ça non plus !)
Le WiFi sera parfaitement fonctionnel durant tout le vol et le pack message sera bien pratique.
A mesure que nous arrivons au-dessus de la région parisienne les paysages deviennent tout blanc, j’ai l’impression d’avoir déjà atterri en Laponie mais non, je survole bel et bien mon pays, et c’est absolument magnifique.
Les petites villes de banlieue se transforment en villages de Noël, je suis charmée, voici qui me donne un petit aperçu de ce qui m’attend là-haut.
Les correspondances sont annoncées alors que nous posons nos roues à 9H30 sur le tarmac de CDG, dont les alentours sont tout de blanc vêtu.
Nous aurons une longue attente avant de pouvoir récupérer une place de parking tout au fond du terminal F. Je pense à mon amie Mallorie qui va devoir courir pour arriver à la cité PN dans les temps pour son vol.
C’est finalement à 9H45 que nous serons stationnés. Une fois les fauves lâchés, la plupart se dépêchent et courent dans la passerelle pour rejoindre les correspondances. Au moins, le fait d’être très prévoyante me permet de ne pas être dans cette situation, puisqu’il me reste tout de même 2H20 de transit.
Vu que je n’ai plus accès au salon, je décide de me rendre directement dans le terminal pour me poser. J’avais prévu de payer mon entrée au salon pour mes 4H30 d’escale mais finalement vu que le temps s’est réduit de moitié, cela ne vaut plus le coup.
Le terminal est bien rempli lors de mon arrivée, il n’est pas évident de trouver une place assise près d’une prise électrique.
Les places se libèreront au fur et à mesure des décollages qui se succèdent malgré un temps mitigé.
Sur les coups de 11H15 je me décide à aller faire un tour aux toilettes, et à mon retour il est déjà l’heure d’embarquer. La porte F29 n’accueille pas que mon vol mais également les passagers pour Rome, ce qui occasionne un petit bouchon. Les zones 1 et 2 ont déjà embarqué lorsque j’arrive à mon tour devant la porte. C’est moi qui ouvre la zone 3 et qui serait la première à franchir les portiques automatiques. Au même moment, je pingue ma valise, voilà qui me rassure.
Je pénètre dans cet A220 qui est presque vide lorsque j’arrive, ce qui me donne l’opportunité de faire une petite photo de la cabine. Les racks à bagages de cette cabine en 2-3 sont toujours aussi immenses ce qui occasionne un passage difficile dans l’allée lorsque ces derniers sont ouverts.
Je prends place en 10A et on nous annonce que le vol est prévu complet. La même rengaine que d’habitude nous incite à garder nos sacs avec nous à nos pieds.
Le plein de carburant est en cours et les bagages sont en train d’être chargés peu après.
Au final, contrairement à ce qui a été indiqué tout à l’heure, on nous dit à présent de bien utiliser nos places afin de respecter le centrage de l’appareil. Il faut savoir, c’est complet ou non ?
A 11H50 la voix du commandant de bord raisonne en cabine. Il nous souhaite la bienvenue et nous annonce un vol de 2H30 pour rejoindre Helsinki. A l’arrivée, -2°C et des averses de neige nous attendent. La dernière fois que j’avais été à Helsinki en Novembre 2021, il n’y avait pas du tout de neige alors ça va me changer.
J’aurai finalement une voisine qui viendra s’installer en 10B.
Le chargement est en cours, nous allons bientôt pouvoir partir. Les consignes sont effectuées via un message automatique et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on entend super bien, les hauts parleurs situés au-dessus de nos têtes sont de très bonne qualité.
Nous partons au pushback à 12H10 mais notre roulage sera assez long. Ce n’est que dix bonnes minutes plus tard que nous nous élançons sur la piste.
Les beaux paysages blancs de Paris (bizarre de dire ça…) défilent sous nos yeux avant de laisser place à une grosse couche nuageuse.
Le rideau est tiré, séparant les 7 premiers rangs de la cabine. D’ailleurs j’avais eu une proposition d’upgrade pour 99€ lors du check-in, ce qui était très correct.
Ce n’est que peu avant 13H que le WiFi sera enfin disponible. Je me contente du pack message comme tout à l’heure.
En revanche le port USB C ne marchait pas, il en était de même pour ma voisine (je suis allée essayer pour le bien de ce récit). Pas cool, ce n’est pas la première fois qu’il dysfonctionne.
A 12H45 le trolley fait rapidement son apparition, au choix, sandwich au jambon ou au fromage, accompagné d’une madeleine et d’une boisson. Un service « juste ce qu’il faut » pour ce vol originalement de 3H.
Il est 14H30 (15H30 heure locale) quand la descente est amorcée avec plusieurs annonces automatiques
Si je suis partie peu après le lever de soleil ce matin, c’est le coucher de soleil qui illumine le ciel à présent. Et oui, à cette période de l’année il fait noir très tôt, même à Helsinki, et plus je vais monter et plus ça va être pire haha !
Les couleurs sont magnifiques, et la neige est bien évidemment présente en dessous de nous.
Le commandant de bord nous annonce un atterrissage prévu à 15H55 et une arrivée au parking 10 minutes plus tard, avec donc 5 petites minutes de retard sur l’horaire annoncé. Au programme à Helsinki, des averses de neige et -4°C.
Il est 15H55 heure locale comme prévu, lorsque nous nous posons sur le tarmac de Helsinki. Nous venons nous stationner en porte moins de 5 minutes après, au final nous sommes donc parfaitement à l’heure.
Dehors il fait déjà sombre, la nuit est en train de tomber. Heureusement nous sommes au contact, je n’aurai pas encore à goûter à l’air ambiant.
Il y vraiment beaucoup de monde dans l’aéroport, il faut dire que contrairement à il a 3 ans, je n’arrive pas à minuit, donc ça aide.
Le cheminement dans l’aéroport est plutôt rapide, je me retrouve rapidement au niveau du carrousel à bagages.
Les valises mettront un bon moment avant d’arriver, la mienne ne pointera le bout de son nez qu’à 16H35.
La sortie se fait relativement vite, je me retrouve landside où se côtoient de nombreuses boutiques et restaurants.
L’hôtel Hilton où je vais pour ce soir, est largement indiqué, tout comme l’ensemble des hôtels autour de la zone. J’y étais déjà allée en 2021, c’est donc assez facile pour moi de retrouver le chemin qui est abrité mais se situe malgré tout en extérieur. Après un petit ascenseur, me voici enfin devant l’hôtel.
Il y a pas mal de monde qui attend de pouvoir s’enregistrer, il me faudra donc un peu de temps avant de pouvoir récupérer la carte de ma chambre. La réceptionniste me demande si je suis déjà venue et je répondrai par la positive. En général cette question est juste posée pour éviter de répéter où sont les ascenseurs, le restaurant, etc, mais cette fois la réponse va me surprendre. La demoiselle me dit qu’elle se souvient de moi. Je suis perplexe, je lui dis que ça fait tout de même 3 ans, mais elle insiste, elle se rappelle de mon nom de famille (il faut dire qu’il ne sonne pas vraiment Finlandais).
Je récupère ma chambre au 4ième étage et dépose mes affaires en essayant de ne pas trop m’étaler vu que je repars demain.
J’avais envisagé d’aller voir le musée de l’Aviation situé dans la zone aéroportuaire mais il est en réalité situé à 1km de là, et l’accès se fait de l’extérieur. Finalement je ne suis pas très motivée car il faudrait que je refasse mes valises pour attraper mes couches les plus chaudes. Et ça implique aussi de marcher 20 minutes dans la nuit et la neige alors que je suis fatiguée de mon voyage. Bon, finalement je vais juste me contenter de me reposer un peu et de préparer mes affaires pour demain.
Pour mon repas, je n’ai pas trop le choix, le restaurant n’est pas une option que je privilégie. En revenant vers l’aéroport en revanche je trouve facilement de quoi me prendre à manger à emporter. Il fait -5°C, ce n’est pas si froid, la balade me permet aussi de voir le temps que je mets pour rejoindre le terminal. Au final il me faut à peine 5 minutes, cela me permet de voir à quelle heure partir demain matin.
Après un bon petit moment de relaxation à profiter de la baignoire, il est l’heure d’aller me reposer. Pour une fois que je n’arrive pas trop tard, je vais pouvoir faire une nuit complète avant de me diriger vers le grand nord demain matin.