Voyage en solo à Bali [10.09.23 : Pura Lempuyang & Tirta Gangga]
Nous sommes dimanche, cela fait une semaine que je suis là, et la semaine prochaine à cette heure ci, je serai déjà de retour en France. C’est fou.
Il est 8H quand le réveil sonne pour aller arpenter l’île avec mon chauffeur de nouveau.
A 8H30, me voilà partie pour la dernière fois avec Wayan, à partir de demain j’aurai un autre chauffeur depuis Kuta.
Nous avons une longue route aujourd’hui car nous allons aller tout à l’est de Bali. J’aurai l’occasion de découvrir de beaux paysages encore une fois, des rizières par dizaines, l’océan, et pour une fois on prendra même l’autoroute.
C’est la première fois que je vois de grandes routes avec deux voies, et même un feu de circulation ! Nous roulons en direction de Pura Lempuyang, le célèbre palace où la porte du paradis côtoie les nuages.
Ce point d’intérêt est planqué à plus de 600m de haut, et pour le rejoindre il faut prendre un shuttle.
Nous arriverons à 10H30 au parking où Wayan me dépose. Pour grimper là haut, il me faut donc payer 45 000 IDR (aller-retour) afin d’emprunter le petit bus permettant de grimper la colline. Le trajet ne dure que 7 minutes et permet d’atteindre le sommet, au milieu de la végétation. Le ciel est très voilé ce matin et plus on monte, plus cela empire.
A l’entrée, il est ensuite nécessaire de payer 55 000 IDR afin d’accéder au palace. On me laissera choisir la couleur de mon sarong, ce qui est plutôt cool pour les photos. Pour celles qui ont les épaules et/ou le dos dénudé, il y a également de quoi se couvrir. On me demandera ouvertement si j’ai actuellement mes règles ou pas, c’est assez intrusif comme question, mais il est interdit de pénétrer dans les temples/palaces avec ses menstruations. On me remet mon ticket d’entrée avec le numéro 274 dessus, il s’agit de mon ordre de passage pour faire la fameuse photo très connue à Bali.
Après quelques efforts pour monter le reste de la colline à pied, me voici devant la « Gate of Heaven » mais de l’autre côté. Ici, il n’y a pas d’attente pour faire les photos et le photographe sur place utilise également un miroir pour faire un effet très sympa.
Cette porte est très connue mais surtout depuis l’autre côté.
Après un rapide tour des environs, je grimpe jusqu’à l’entrée du palace où la purification par l’eau est obligatoire.
Il y a pas mal de gens ici, et surtout des touristes qui attendent leur tour pour la photo. Lors de mon arrivée, nous en sommes au numéro 170, il y a donc plus de 100 personnes devant moi, cela va durer un moment.
Inutile de faire la queue, les numéros sont appelés, on peut donc tranquillement vaquer à nos occupations pendant ce temps.
J’en profite pour faire le tour des lieux (assez rapide ceci dit), et prendre quelques photos des immenses sculptures se trouvant derrière.
Parfois, un bout de ciel bleu apparait quelques secondes mais en moins de deux minutes les nuages refont leur apparition.
Il y a largement de quoi s’assoir et se poser à l’ombre en attendant d’être appelé, et ça permet aussi d’échanger avec d’autres personnes. Je suis tombée sur énormément de Français et de Suisse, j’ai l’impression que Bali est envahie de Francophones !
Je regarde les gens poser devant la porte et tout s’enchaine relativement vite après avoir été appelé. Nous avons le droit à 5 poses chacun, certains prennent également le temps de faire des photos de groupe.
J’entends enfin mon numéro appelé et rejoins donc le photocall improvisé. On récupère mon téléphone et on m’invite à prendre place. Les nuages ont laissé apercevoir un bout de ciel bleu durant mon passage, c’est vraiment cool de leur part !
Je choisi de me déchausser pour plus de praticité, et je me dirige au milieu de cette énorme porte qui donne sur le vide.
Je prendrai mes poses très rapidement car j’avais largement eu le temps d’y réfléchir. Le miroir déposé sous mon téléphone donnera cette impression d’eau, une merveilleuse idée !
En moins de 30 secondes, me voilà passée. Je dis au revoir à mes compagnons d’attente, et me voilà partie en sens inverse. Le shuttle arrive immédiatement et me ramène ainsi au parking.
Il est 13H30 quand je rejoins Wayan sur le parking. J’aurai au total passé exactement 3H dans ce lieu, pour quelques photos et quelques découvertes et rencontres mais après tout, j’ai le temps, je ne suis pas pressée.
Durant la journée, je contacte Nyoman, le responsable de la compagnie de chauffeur avec qui j’avais échangé avant mon voyage afin de savoir qui sera mon chauffeur pour le reste du parcours. Je sais que ça ne sera pas Wayan, il m’avait prévenu dès le début de mon séjour. On m’indique qu’on m’enverra alors les informations ce soir.
Nous reprenons la route du retour et Wayan me propose de m’arrêter à un joli point de vue sur les rizières, ce que nous faisons donc l’espace de quelques minutes. C’est tellement vert, mais malheureusement les nuages noirs montent de plus en plus dans le ciel.
A présent, direction la prochaine visite, Tirta Gangga. Il s’agit d’un water palace très connu pour abriter des dizaines et de dizaines de carpes koi qu’il est possible de nourrir.
Le trajet est assez rapide, et me voilà déposée sur le parking. L’entrée coûte 50 000 IDR et je serai rapidement suivie par un type qui voulait me guider à travers le palace pour 50 000 IDR supplémentaire. Je réussirai à bien lui faire comprendre que je ne suis pas intéressée et que je préfère être seule.
Le palace est somptueux avec tous ces grands bassins. Les carpes koi et autres gros poissons s’entassent les uns par-dessus les autres et suivent les mains nourricières.
Dans un premier temps je me pose pour déjeuner car avec tout ça, il est déjà 14H15, je meurs de faim.
Il y a plein de tables à disposition dans ce magnifique décor. Comme je l’avais remarqué au parking, il y a beaucoup de visiteurs ici, mais il est facile de trouver un coin au calme.
Le jardin renferme une plateforme centrale avec des ponts permettant de rejoindre un côté ou l’autre, c’est un endroit vraiment magnifique.
Faire le tour de ce jardin géant est super agréable, même si le soleil joue à cache-cache aujourd’hui.
Je joue le jeu et vais acheter de la nourriture pour les poissons, au prix de 5000 IDR. C’est vraiment marrant de nourrir ces énormes créatures.
L’attraction principale reste le bassin avec ses petites plateformes sur lesquelles on peut progresser en suivant un chemin dédié. C’est vraiment très chouette, mais pour le coup il y a beaucoup trop de monde ici et il est donc difficile de circuler. Il faut savoir gérer son équilibre car un mauvais pas est vite arrivé.
Chose improbable, une dame indienne me demandera à faire une photo avec moi… très étrange, j’ai refusé poliment car je ne souhaite pas trop que des photos des moi se baladent je ne sais où.
Le reste de la visite renferme des sculptures et encore (beaucoup) d’eau, ce n’est pas pour rien que c’est un « water palace ».
J’ai passé plus d’une heure dans ce joli lieu, il est maintenant temps de retourner sur le parking pour retrouver mon chauffeur.
Pour terminer la journée, je devais faire une cascade mais après quelques renseignements pris sur internet, j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup d’escaliers et je pense que mon dos ne pourra pas encaisser ça à mi-séjour. Wayan a plus d’un tour dans son sac et me propose de choisir entre une autre cascade qu’il connait, visible sans randonner, ou un autre petit temple sur le chemin.
Alors que nous prenons le chemin de retour vers Ubud, la pluie s’invite légèrement, le ciel est sombre. Je décide finalement de rentrer à la villa, on a fait beaucoup de route aujourd’hui et je n’ai pas envie de sortir sous la pluie pour faire 3 photos et perdre encore 1h de plus dans les bouchons.
Il est 17H30 quand Wayan me dépose devant la villa. Nous nous disons au revoir, car nous ne nous reverrons pas.
Je suis fatiguée après toute cette route, mais je ne vais pas aller à la piscine cette fois, j’ai quelques petites choses à ranger avant de repartir demain. Je refais donc mes valises afin d’être prête pour demain, car il s’agit de ma dernière nuit à Ubud, demain je change de paysage.
Je me ferai à manger pour la dernière fois dans la jolie cuisine de ma villa, c’était vraiment super pratique d’avoir un endroit où cuisiner mes repas du soir sans me prendre la tête.
En début de soirée comme promis, je reçois les informations de Nyoman concernant mon chauffeur pour le reste de mon séjour. Mon nouveau chauffeur s’appelle également Wayan, un prénom très courant à Bali car il s’agit du prénom donné au premier garçon d’une fratrie. Il viendra me récupérer à 9H30 demain, comme je l’avais demandé, afin de ne pas arriver trop tard à Kuta.
C’est maintenant l’heure de passer ma dernière nuit au sein de ce joli endroit. Demain je vais découvrir une autre facette de Bali, près de la plage.