Voyage en Angleterre [18.03.22 : Départ pour l’Angleterre et visite de Guildford]
Après avoir décalé ce voyage initialement prévu en Décembre, en raison des nouvelles conditions d’entrée au Royaume-Uni, le timing de ce mois de Mars était plus favorable. Plus de test au départ, ni à l’arrivée, pas d’isolement, et même plus de formulaire à remplir, que demander de mieux ?
C’est donc avec à peine quelques heures de sommeil à mon actif que je me réveille, il est 4H. J’avais réservé le parking de l’aéroport car ayant une valise, je trouve que la navette arrive relativement tard pour pouvoir enregistrer sereinement un bagage.
Je ferme ma valise et prends le chemin de l’aéroport où j’arrive à peine 10 minutes plus tard. Il est à peine 4H35 et me voilà déjà garée au P6. J’ai quelques mètres à parcourir pour rejoindre le terminal où il y a un peu de monde malgré les 4 guichets ouverts.
L’hôtesse au sol m’accueille sans chichi et après vérification de mon pass vaccinal me demande mon PLF. Je lui explique alors que ce n’est plus nécessaire. Après quelques recherches elle me dit que j’ai raison « mais hier c’était encore obligatoire ». Et bien oui, sauf que la nouvelle règle s’est appliquée dans la nuit !
Ma valise disparait dans les entrailles de l’aéroport alors qu’on me remet ma carte d’embarquement. Il est 5H05 quand je vais passer la sécurité. Cela ne me prendra pas plus de 5 petites minutes, même si je sonne une fois de plus au portique.
Je m’achète une bouteille d’eau à 3€ avant daller en porte d’embarquement, puis je me dirige vers la porte 16. Il y a quelques personnes sans masques dans l’enceinte de l’aéroport mais globalement il est toujours porté correctement.
Le vol Transavia pour Orly partira de la porte 17, il y a déjà beaucoup de monde dans les deux salles d’embarquement.
Le boarding est appelé à 5H40 et un rappel sur le port du masque dès l’entrée à bord est également effectué.
J’embarque rapidement dans l’appareil et prend place en 15F. Je vois les valises se faire charger pendant que le vol se rempli. Le vol sera plein aujourd’hui, il est donc demandé de placer les valises et manteau sous le siège devant nous. L’embarquement se termine à 5H57 et le commandant de bord prend la parole pour nous indiquer une durée de vol de 1H20 (ce qui est assez long) en raison de forts vents.
Nous avons le WiFi à bord, ce que je me fais un plaisir de tester avec l’offre gratuite « Messenger ». Manque de bol, à cette heure-ci, je n’ai pas grand monde à qui parler !
Le push-back a lieu à 6H03, pendant que les consignes de sécurité sont énoncées par l’équipage.
L’intensité lumineuse se trouve réduite et nous nous élançons finalement sur la piste à 6H10.
Le service débute peu de temps après notre arrivée à notre altitude de croisière. Comme toujours avec ce vol (que j’avais pris la semaine précédente pour un A/R à Paris), on sera réduit à manger une galette St Michel. Le service de boisson relève heureusement le niveau et propose toujours les standards, eau plate, eau gazeuse, café, chocolat, thé, jus d’orange, jus de pomme ou jus de tomate.
Le vol se passera sans histoire jusqu’à ce que la descente soit amorcée à 7H. On nous annonce une arrivée en porte à 7H35 où seulement 2°C nous attendront au sol. Quelques correspondances sont annoncées mais pas la mienne. Ce n’est pas grave, je sais déjà que je partirai du 2E-K.
Il est 7H25 lorsque nous touchons terre, le roulage durera 10 minutes et nous serons donc au contact à temps au milieu du 2F. Je prends mon temps pour descendre et profite de la vue sur une jolie livrée Skyteam, stationnée juste à côté de mon appareil.
Le panneau de correspondance m’indique la porte K34, je prends donc le chemin du terminal 2E. Le hall K est un hall très facilement accessible, je devrai donc y arriver très rapidement.
Le passage de la PAF ne prendra que quelques minutes, d’ailleurs PARAFES était même fermé. Le policier me demandera où je me rends puis de retirer mon masque pour l’identification. En me voyant le remettre il me dira que je peux complètement l’enlever dans l’enceinte de l’aéroport, ce à quoi je rétorquerai « non merci ». Gêné, il finira par dire que c’est comme je veux. Encore heureux !
Je me retrouve rapidement dans le duty free du hall K, toujours bien fourni. Il est 8H et je suis déjà face à ma porte d’embarquement. En face, un vol embarque pour NYC, ça me rappelle de bons souvenirs…
Cette fois, je n’ai pas accès au salon, mais vu le peu de passagers dans cette zone, je trouverai très facilement un endroit au calme, avec personne à 50m à la ronde.
Ce n’est que vers 9H que je me déciderai à regagner ma porte K34 qui s’est bien remplie depuis. L’embarquement est appelé à 9H15, ce qui est relativement tôt.
Le vol est en grande partie composé de Britanniques, vous savez comment je le sais ? Parce que les pax font la queue pour embarquer, oui oui, sagement.
Un contrôle des passeports est effectué en porte. L’embarquement des SkyPriority sera assez long, puis les zones 3, 4 et 5 embarquent à leur tour dans un désordre complet.
Je suis en 22F et prends donc place accompagnée par un couple et leur petite fille qui commence déjà à chouiner. Je m’attends au pire !
Pendant l’embarquement le catering est en plein chargement, de même que le carburant.
Encore une fois, le vol est plein, se qui occasionne plein de problèmes pour caler toutes les valises. A 9H50, l’embarquement semble complet mais petit problème, il manque un passager qui n’est pas à bord, sa valise doit donc être débarquée. Le commandent de bord nous rassure cependant en nous expliquant que le temps de vol ne sera que de 45 minutes, nous serons donc dans les temps à LHR.
Une nouvelle annonce retenti pour nous dire que cette fois que le passager en question est finalement là, qu’il va arriver, et qu’il faut donc remettre sa valise en soute. Le pauvre passager arrivera effectivement quelques minutes après sous les retards agacés.
Il est 10H15, nous allons enfin pouvoir y aller. Les consignes de sécurité sont effectuées par l’équipage, les informations pour entrer sur le territoire Britannique sont également données oralement (vaccination, test, etc).
Il est 10H30 quand nous quittons CDG. Le service ne perd pas de temps et débute aussitôt. Pour les boissons, nous avons le droit à un service en petite canette cette fois. Par contre pour le snack, ça sera une nouvelle galette.
Au final, la petite fille de mon rang s’endormira très rapidement et ne fera plus le moindre bruit.
Nous sommes débarrassés aussitôt alors qu’un début de descente a lieu à 10H55. Quelques turbulences légères mais qui ne dureront pas feront leur apparition avant de traverser la Manche.
Les vues sont vraiment belles, c’est là où on se rend compte que la Manche est toute petite. Un œil sur la France, un œil sur la Grande-Bretagne, nous voilà déjà en train d’entamer la vraie descente à 11H heure Française, donc 10H heure locale.
La descente sera relativement longue avant d’atterrir à Londres Heathrow. Il est finalement 10H20 heure locale quand nous arrivons. Le roulage durera une bonne dizaine de minutes. Je pense que j’ai passé plus de temps au sol que dans les airs lors de ce vol !
Nous nous stationnons au contact, entre un British Airways et un Qantas. La descente de l’appareil prendra aussi beaucoup de temps. Ce n’est qu’à 10H40 que je pose enfin un pied dans l’aéroport. Un long couloir nous mène jusqu’à la PAF et je comprends rapidement que je suis pas prête de sortir d’ici.
Il y a une queue monstre ! L’Europe, le Japon, les US, la Nouvelle-Zélande et d’autres doivent joindre une file qui semble sans fin, pour utiliser les portiques automatiques. Les autres nationalités sont invitées à aller voir un policier en personne.
La file fini enfin par avancer mais je vois beaucoup de gens partir dans une autre file après des essais infructueux à la machine. Oula…
C’est presque à mon tour. La personne juste avant moi essaye plusieurs fois mais rien à faire, le portique ne le laisse pas passer. Il doit donc emprunter la seule file disponible avec une seule policière qui vérifie manuellement. A mon tour de passer, et… c’est la même chose. Impossible de réessayer à nouveau, nous sommes tous redirigés vers une immenses file pour vérification manuelle. J’y passerai 45 minutes. La vérification durera elle, à peine quelques secondes « Que venez-vous faire là ? » « Vous restez jusqu’à quand ? », et c’est terminé.
Il est 11H30, mon bus doit partir à 11H40 pour Guildford. J’ai à peine 10 minutes pour récupérer ma valise et foncer à la station de bus, dans cet aéroport que je ne connais pas. A peine sortie de la PAF, je trace récupérer ma valise qui était juste en face de moi, puis je cours dans les tapis roulants pour arriver à la station de bus que je trouverai heureusement assez facilement.
Le bus, le RailAir 2 en direction de Guildford aura finalement 5 minutes de retard, ce qui ma laissé le temps de trouver son quai de départ et de me renseigner sur l’achat de ticket (il faut l’acheter à bord !).
Direction le quai numéro 12 où un grand car m’attend. Le chauffeur prend ma valise pour la mettre dans la soute et me demande ma destination. Je payerai £10.5 pour ce trajet d’un peu plus d’une heure. Le bus fera un second arrêt à un autre terminal de l’aéroport, mais nous ne serons que 6 personnes à bord. Sur le chemin, nous rencontrons un peu de bouchons en quittant la zone Londonienne mais rapidement le trafic est fluide au fur et à mesure que nous descendons dans le Sud. Après un arrêt à Woking où la plupart des passagers descendent, nous arrivons à Guildford à 12H50.
Après un message à mon amie Maïlys, je prend le chemin de son boulot à quelques mètres de là. Je lui dépose ma valise en un clin d’œil et me voilà partie pour l’exploration de cette jolie ville médiévale.
Le centre-ville est relativement concentrée, il s’agit de quelques rues, dont les principales qui sont montantes.
Je parcours les premières rues et découvre la jolie ambiance de cette petite ville qui vaut le détour.
Il est 13H30, je commence à avoir faim alors je vais me poser pour déjeuner non loin du centre commercial.
Après le déjeuner justement, je me rends au Friary, le centre commercial local, qui regroupe plusieurs grandes enseignes, dont Primark. Certes maintenant que je trouve facilement un Primark à Bordeaux, ce n’est plus si exotique que ça, mais le choix et les tailles disponibles en Grande-Bretagne, en font quand même un passage obligé.
Lors de sa pause déjeuner, mon amie me rejoint une petite heure et nous déambulons dans le centre-ville. C’est un Bubble Tea à la main que je parcours les petites rues et les jolies églises.
Il fait vraiment un temps parfait pour se balader dans ces jolies rues.
Un guitariste joue au milieu de la rue principale, pour le plus grand plaisir des passants.
Je poursuis seule le reste de l’après-midi, en me rendant au Château de Guildford, qui date de 1066, rien que ça.
L’entrée du château est entourée d’un joli jardin, taillé au millimètre avec de belles fleurs. Une petite montée est nécessaire pour atteindre le château qui offre une jolie vue sur la ville.
Le ciel est bleu, il y a un petit vent, c’est vraiment très agréable de se balader ici, je resterai un bon moment à faire le tour des jardins.
De retour dans le centre, je profite des petites ruelles qui commencent à s’animer à mesure que l’heure tourne.
Un dernier tour de shopping dans les rues commerçantes et c’est bientôt l’heure de partir. La sortie du centre-ville est délimitée par un joli pont où passe la rivière Wey.
Sur les coups de 17h, je rejoins la voiture de mon amie afin de regagner son domicile à 30 minutes de là.
Quelle sensation bizarre d’être assise à l’avant de la voiture, à la place de gauche, sans conduire !
La fin de journée se terminera au restaurant, à siroter un cocktail et à papoter.
Une bonne nuit de sommeil m’attend, demain j’aurai enfin l’occasion de visiter Brighton.