Voyage à Split en solo [05.04.25 : Vols pour Amsterdam et Split en Business sur KLM]
Ce matin, en voyant qu’il restait pas mal de places disponibles en J, j’ai décidé de m’upgrader sur le deuxième segment, donc sur le vol AMS -SPU. En effet, une simple upgrade sur un seul des deux vol me donne l’accès entièrement au parcours SkyPriority. A l’issue de ce vol je vais récupérer mon statut Gold donc ça sera ma dernière bidouille haha. J’upgrade donc le vol le plus long, il m’en coûtera 69€ ou 9000 miles. Je choisis la deuxième solution car je trouve ça plutôt raisonnable et je ne les utilise jamais alors j’en ai… vraiment beaucoup.
En cette jolie journée de printemps, il est 13H15 lorsque je me décide à partir de chez moi. Je vais sûrement râler en disant que je suis une fois de plus trop en avance mais je commence vraiment à tourner en rond chez moi alors autant y aller.
Je prends le chemin de la navette aéroport, je n’ai que 10 minutes de marche et à mon arrivée, la navette est en train de rejoindre son point de stationnement. Elle est en avance car il y a un changement de conducteur à faire, nous devons donc attendre un petit peu avant de pouvoir monter à bord.
A 13H30 nous partons tout d’abord en direction de la gare TGV avant de rejoindre l’aéroport où nous serons déposés 25 minutes plus tard.

Le hall des départs est presque vide, il n’y a vraiment personne. Le vol Luxair pour le Luxembourg vient de partir, le prochain est AF puis celui de KLM. D’ailleurs, d’après Flight Radar, le vol est bien parti à l’heure d’Amsterdam.
Je me dirige vers le guichet SkyPriority où mon boarding pass est très rapidement imprimé. Je n’ai pas de bagage à enregistrer alors tout est rapidement expédié.
Le passage au PIF ne me prendra également que 5 minutes bien qu’il y avait 6 personnes devant moi (c’est le max que j’ai vu ici, à MPL).
On me demandera si j’ai un fer à lisser ou un sèche-cheveux, c’est la première fois qu’on me pose la question ici. J’ai eu une incompréhension à CDG en janvier dernier, et on m’avait demandé de le sortir également à BSL une fois, mais de tous mes autres vols, je ne l’ai jamais sorti de mon sac, et pourtant il voyage toujours en cabine avec moi (si vous savez combien ça coûte, vous savez pourquoi il ne va pas en soute lol).
Je m’exécute en disant que cela doit être nouveau, la nana me dit que non, ce n’est pas nouveau. Bah écoutes madame, ça fait 15 ans que je vole depuis MPL et je n’ai jamais jamais sorti mon fer à lisser avant aujourd’hui. Bref, cette formalité faite, je me dirige vers les départs.
Un petit coup d’escalator et me voilà dans le petit duty free. Côté airside il y a bien plus de monde dis donc !
Il est 14H40 et me voilà devant le lounge. Aucun problème pour y accéder grâce à mon second vol en Business. C’est vraiment un bon plan, car si j’ajoutais le prix du lounge à MPL et celui à AMS, j’ai amorti mon upgrade, sans compter le parcours SP et la prestation Business sur le second leg.
L’accueil est souriant, et je découvre avec plaisir le lounge qui a subi un agrandissement le mois dernier. Il y a pile un mois, le 5 Mars, Montpellier Méditerranée Aéroport, inaugurait ce nouvel espace.

Passant de 150m² à 240m² et de 50 à 80 places, le lounge a fait peau neuve. On retrouve le buffet tout en longueur, et non plus dans un recoin comme avant. Les postes de travail sont toujours là ainsi que l’espace télé au fond. La vraie nouveauté se trouve de l’autre côté, sur la gauche. Il y a pas mal de monde installés alors je me dépêche de faire quelques photos. On retrouve toujours le même mobilier avec aussi bien des tables que des fauteuils. Tout au fond se trouve un espace désormais « VIP FDI». Je ne sais quelle est son utilité. Le salon semble beaucoup plus lumineux avec la vue sur la terrasse. Je trouve ça dommage de ne pas avoir fait un espace extérieur en prenant un bout de cette terrasse pour les clients du salon, ça aurait pu être sympa. En ce début de printemps avec 21°C, il y a foule sur la-dite terrasse.
Je me prends de quoi grignoter sur ce buffet qui n’a par contre pas trop évolué, et vais me poser comme souvent, près de la télévision. Il n’y a souvent personne dans cette zone, c’est donc plutôt agréable. Ici aussi tout à changé, un grand canapé bleu cosy a remplacé l’ancien mobilier.
Apparemment, une évolution du buffet (afin de proposer du chaud), est prévue pour dans l’été, donc ça sera un « à suivre »…
A 15H, le vol pour Paris CDG s’apprête à embarquer, il y a donc pas mal de pax qui quittent les lieux. Nous ne sommes plus très nombreux malgré quelques nouveaux arrivants.
Sur les coups de 16H je rassemble mes affaires et pars rejoindre la porte d’embarquement située juste en face.
L’embarquement est lancé à 16H pile. Malgré mon indication de zone 3 sur mon boarding pass, j’embarque lors de l’appel des SkyPriority.
Notre Embraer 190 est au contact ce qui est assez rare en général mais à Montpellier c’est toujours le cas.
Après une très courte attente nous pouvons pénétrer à bord avec un équipage très souriant qui nous attend de pied ferme.
Je prends place en 8A dans ce vol qui sera plein. Ma voisine est toutefois très sympa et m’explique qu’elle part pour Helsinki.
Comme le vol est annoncé complet, il est demandé de bien placer ses petits bagages à ses pieds. J’ai pu caser ma valise dans le coffre mais avec mon sac à mes pieds, la place est vite limitée.
Quelques passagers ont droit à des salutations platiniesque mais je suis (très) loin d’être concernée.
A 16H13, après un embarquement très rapide (en même temps sur ce type d’appareil, ça va vite), nous sommes prêts à partir.
Nous partons au roulage à 16H20 alors que les consignes sont énoncées automatiquement et exécutées par les PNC.
Le commandant de bord nous souhaite la bienvenue à bord et nous indique un vol d’une durée de 1H30, assez rapide par rapport aux 2H prévues donc.
Après un rapide roulage, comme toujours à MPL, nous quittons la piste à 16H30.
Pas de bol, mon siège se situe pile à l’endroit où le hublot n’est pas aligné, du coup il me faut soit me pencher en avant, soit regarder en arrière. Ajoutons à cela qu’ils sont tous les deux sales, les photos ne vont pas rendre justice aux jolies vues normalement traversées.

Après un demi-tour au-dessus de la mer, nous traversons la Grande motte et apercevons les étangs d’Aigues Mortes au loin. Une fine couche nuageuse apparaît, puis nous prenons route vers le nord en survolant Nîmes et ses arènes qui se devinent très bien depuis les airs.
L’IFE naturel est très sympa mais j’aurais apprécié du WiFi à bord, malheureusement ce n’est pas le cas. D’un autre côté, ce n’est pas « vendu » comme tel non plus.
A 17H, le trolley arrive pour le service. Un sandwich AirFrance-style est servi à tout le monde avec une boisson de notre choix. J’opte pour un jus d’orange et on me demandera si je souhaite autre chose, le tout avec un sourire jusqu’aux oreilles. 40 minutes après nous sommes débarrassés, toujours avec l’élégance à la hollandaise. Nous survolons les côtes de la Belgique avant d’apercevoir les Pays-Bas.
Le commandant de bord nous indique que nous allons arriver à l’heure à AMS. Nous serons accueillis au large et un bus se chargera de faire la liaison avec le terminal (sans surprise…). Il indique qu’il n’y aura aucun problème avec les correspondances de tout le monde.
Sous nos pieds, les champs de tulipes colorent les paysages, c’est vraiment très beau vu des airs. J’y étais d’ailleurs allée un peu à la même période il y a 6 ans, avec mes parents.
Il est 18H02 lorsque nous nous posons à AMS. Le roulage sera très rapide et nous venons comme prévu nous stationner dans le parking au milieu des Embraers. Nous devons attendre que les escaliers soient mis en place, mais le bus, quant à lui, est déjà là.
Nous voilà libérés quelques minutes après, l’équipage salue tout le monde avec un grand sourire. J’esquive les « no photo » cette fois et parviens à faire une petite photo de mon premier destrier de ce routing.
Une fois le premier bus complet, nous prenons la route vers la « fausse » porte A04 où nous serons déposés. Nous sommes à l’intersection entre les arrivées et les transferts, pour ma part c’est vers la gauche que je vais.
Pas de chance, l’escalator pour monter à l’étage est en panne, heureusement un ascenseur se trouve juste derrière mais peu visible, donc beaucoup optent pour les escaliers.
Me voici dans Schiphol où je retrouve un peu mes repères. A un moment je passais beaucoup par AMS mais j’ai arrêté quand ça a commencé à déconner en 2022. Mon dernier passage date d’ailleurs de Novembre 2022 mais je ne trouve aucun changement notable à part beaucoup de travaux.
En parlant de travaux, à nouveau l’escalator pour rejoindre le lounge et les portes D n’est pas disponible, c’est donc une petite queue qui se forme devant l’ascenseur. Vraiment pas cool.
L’accueil au Crown Lounge est cordial et fidèle à mes souvenirs. Je bippe mon boarding pass à la borne et me voici à l’intérieur.
Et comme je n’aime pas me faire avoir 2 fois, je me dirige tout de suite vers la borne de l’accueil pour réserver un créneau de douche. Tout est automatique, je n’ai qu’à scanner mon boarding pass et vérifier mon numéro de mobile. Je recevrai un SMS dès que ça sera mon tour pour la douche.
Je profite de l’attente pour faire un tour dans le lounge, je ne me rappelais pas qu’il était si profond, je crois que je n’étais pas allée jusqu’à bout la fois précédente.
Je me pose tout au fond avec un thé. J’ai une vue sur le reste du terminal et les pax ne sont pas à plaindre à Schiphol, il y a de superbes fauteuils pour ceux qui souhaitent s’allonger.
Le buffet central, le plus grand, ne manque pas de mets, il y en a pour tous les goûts. On y trouve aussi un plus petit avec des snacks plus rapides à consommer pour les plus pressés. Tout à droite du salon trône le bar, on peut y obtenir les boissons de notre choix, champagne y compris.
Comme c’est bientôt Pâques, ils n’ont pas oublié d’y placer des lapins en chocolat !

Il y a du monde ce soir mais comparé à ce que j’ai déjà vu, ce n’est pas si pire que ça.
Je m’installe sur une table près du buffet, mais j’ai la clim en plein sur la tête, il fait un de ces froid ! C’est dommage, il manque vraiment du sucré dans ce buffet, de quoi se faire un petit dessert.
Il est 19H30 et toujours aucun message pour aller prendre ma douche, cela fait tout de même 1H. Je m’en vais donc demander le temps d’attente restant et on m’apprend que j’étais en fait attendue. Bizarre, je n’ai reçu aucun SMS, la préposée ne semblait pas surprise et s’excuse car il y a parfois des problèmes techniques. Elle est vraiment sympa et me demande la prononciation de mon nom pour ne pas l’écorcher. Elle m’accompagne à la douche qu’elle déverrouille avec son badge.
Les lieux sont propres, mais il n’y a qu’une seule serviette et pas de toilettes. Il y a tout ce qu’il faut comme équipement et même un sèche-cheveux. Le sol de la douche est par contre assez glissant et il n’y a pas de serpillère au sol. Cela ne m’empêche pas de prendre ma douche bien méritée, puis il est l’heure pour moi d’aller prendre un dernier verre avant de partir à ma porte d’embarquement.
Le bar est en libre-service et il y a tout ce qu’il faut pour y faire ses cocktails, y compris des tranches de citron et de la menthe.
Je me fais un petit cocktail et enchaine sur un petit verre de champagne. On me propose d’accompagner ça d’un petit muffin, ils ont eu du succès car le plateau est presque vide. J’en prends un avec plaisir, le voilà mon petit plaisir sucré. Dommage que ça ne soit pas en libre-service. Bon par contre, je l’ai mangé si vite que je n’ai pas eu le temps de faire une photo. Oops.

Il est 20H05 quand je quitte le salon, je suis dans les temps pour rejoindre la porte B3 indiquée à 6 minutes de là. En réalité, entre l’attente à l’ascenseur (escalator en panne) et les couloirs en travaux, il faut plus de 10 minutes pour rejoindre le sous terrain où se cachent les portes B.
En chemin, les couleurs sur le tarmac sont magnifiques, le soleil est en train de se coucher sur Amsterdam.
Lorsque j’arrive en B3, la porte n’est pas encore ouverte, cela signifie juste que rien n’est affiché sur les panneaux. Les pax eux, sont bien là, assis sagement. A côté, un vol pour Lyon est en train d’embarquer.
A 20H30 comme prévu, la porte ouvre et les files SkyPriority et Service Lane s’affichent. Les panneaux indiquent de préparer ses documents d’identité mais il n’en est rien, aucun contrôle n’a lieu, comme partout en Europe (à part la France), et l’embarquement se fait via le portique automatique.
Une jeune femme se trouve devant moi, elle est au téléphone et ne semble pas prête à avancer. Elle est en train de bloquer toute la file en cherchant sa carte d’embarquement dans son sac. Un jeune homme au gilet orange finira par lui dire de s’écarter. C’est donc à mon tour de pénétrer dans… le bus. Et oui, sans surprise l’embarquement se fait par bus. Le SkyPriority n’a aucun intérêt de ce côté-là.
Une fois le premier bus plein nous partons en direction de la flotte d’Embraer située au large. Il y en a un nombre impressionnant et le coucher de soleil agrémente ce joli panorama.
A la descente du bus, il fait un froid de canard, tout le monde se dépêche d’atteindre l’escalier. Pendant ce temps, j’en profite pour faire quelques photos sous les yeux du personnel qui ne me fera aucune remontrance (ouf).

Je prends place en 1F après un accueil souriant une fois de plus. Les coffres à bagages sont relativement petits mais ma valise et mon sac parviennent à rentrer dans le coffre dédié à la J. Heureusement que je n’ai pas de voisin et que le rang de derrière est vide. La J est constituée de deux rangs, le deuxième sera vide et le premier accueille un couple en A/C. L’hôtesse vient me saluer et m’apporte une boisson à l’orange et à la fraise. Un peu bizarre comme boisson de bienvenue mais ok. Le menu suivra juste après, je trouve ça très bien de garder ce menu papier, c’est un bon point.
Le commandant de bord prend la parole à 20H56. Il nous précise que nous sommes à 4 minutes de notre heure de départ et que nous allons comme prévu, partir à l’heure. Il remercie tout le monde d’avoir embarqué si rapidement. Il est vrai que 20 minutes pour un embarquement par bus c’est vraiment pas mal ! Le temps de vol ce soir sera de 1H50, pas loin des 2H10 prévues. Il promet de nous donner plus de précision sur notre arrivée lors de notre approche sur Split.
A 21H02 précises, notre pushback a lieu alors qu’à côté de nous des appareils s’élancent sur la piste.
Les consignes de sécurité sont énoncées par un message automatique et réalisées par les PNC. Il est demandé de ne pas photographier le personnel sans autorisation. Cette consigne est en application depuis maintenant longtemps chez KLM.
Pendant la courte attente, je reçois un message de mon chauffeur de ce soir. J’avais réservé chez Welcome Pickup comme souvent. J’en suis toujours très contente. Le chauffeur voulait juste prendre contact avec moi et me faire savoir que si mon vol arrive à l’avance il ne pourra peut-être pas être là avant. Ce n’est pas grave, l’application affiche pour l’instant une arrivée à l’heure de toute manière.
Nous partons faire la queue pour le décollage, entre deux autres appareils KLM. On nous indique que nous allons éteindre les lumières pour le décollage mais je n’ai jamais vu un appareil autant dans le noir. Pas question de « baisser l’intensité lumineuse de la cabine » comme chez les cousins français, non non, ici c’est noir complet.
Il est 21H15 lorsque nous quittons la piste sous les dernières jolies lueurs du jour.

Les lumières d’Amsterdam sont visibles sous nos yeux à mesure que nous montons pour arriver à notre altitude de croisière.
Une fois la consigne des ceintures éteinte, je me précipite pour récupérer mon sac (maudites places au premier rang !), et donc mon ordi.
A 21H30, le plateau repas de la Business arrive. A l’inverse de ce que j’avais eu par le passé, cette fois le carton est ouvert. Au menu, salade de pomme de terre, saumon, tomate cerise et œuf. C’est plutôt copieux. On trouve aussi des noix de cajou épicées et 3 petits macarons. Pour la boisson je demande le « vin pétillant », un Louis de Vernier. Le verre me sera servi accompagné de sa petite bouteille.

Pas de bol, c’est à ce moment-là que de petites turbulences feront leur apparition. Quelle idée de boire dans un Embraer aussi…
La PNC à l’avant est très souriante et très cordiale. Elle nous présente ensuite une corbeille avec le pain, j’en choisis un et elle me demande si je n’en veux pas un second. Il était bien chaud en plus, miam, si j’avais su j’en aurais pris un deuxième.
La tablette n’est pas très grande, mais heureusement, j’en ai deux à disposition, ça me permet de déposer mes affaires pendant le repas, sinon je ne sais pas comment j’aurais fait.
Une fois le repas avalé, je me replonge dans le début de ce FR. On revient peu de temps après vers moi pour savoir si je souhaite boire autre chose, après tout ça je vais m’en tenir à l’eau hein.
Dehors, c’est le noir complet, je ne sais pas ce que nous survolons mais il n’y a juste… rien, en dessous de nous.
Comme dans le vol précédent, il n’y a pas de WiFi à bord. La lumière sera tamisée durant toute la durée du vol, ce qui était plutôt agréable.
A 22H45 notre commandant nous indique que notre arrivée se fera d’ici 20 minutes. Notre roulage sera court, nous devrions donc arriver à l’heure. A Split, un temps dégagé et 13°C au compteur.
Dehors c’est le noir complet, il faudra attendre 22H55 afin d’apercevoir les premières lueurs croates.
Nous survolons la ville avant de rejoindre l’aéroport situé à l’ouest. A 23H06 nous nous posons délicatement, ce qui occasionnera des applaudissements dans le fond de l’appareil. Comme promis le roulage sera rapide, et en chemin nous croisons quelques appareils Croatia Airlines. Ça me rappelle des souvenirs.
Mon chauffeur de chez Welcome Pickup m’indique de le prévenir lorsque nous atterrissons afin qu’il puisse rentrer dans le parking de l’aéroport, ce que je m’empresse de faire.
Avant de pouvoir être libérés, nous devons attendre la mise en place de l’escalier. A 23H15 je me retrouve sur le tarmac, face à mon oiseau du jour. Je vole quelques clichés avant de rejoindre l’aérogare à deux pas de là.
L’arrivée se fait directement au niveau du carrousel à bagages et vu que je n’en ai pas, je trace directement vers la sortie. Il ne me faudra que 2 minutes pour rejoindre mon chauffeur qui m’attendait avec un petit panneau nominatif.
Il me conduit à son véhicule mais m’explique en chemin que mon hôtel est situé dans une zone piétonne, il n’est donc pas possible de me déposer juste devant. Il m’indique qu’il va alors téléphoner pour savoir si quelqu’un peut venir me récupérer juste au bout de la rue, là où les voitures doivent s’arrêter. Au final, le réceptionniste étant seul, il n’est pas possible pour lui de quitter son poste, mais je suis rassurée en voyant la distance à parcourir, il n’y a que 170m. Pas d’inquiétude, de plus mon chauffeur me confirme que Split est très une ville très sûre, ce dont je ne doute pas.
Nous prenons la route en direction de Split, le trajet ne durera que 25 minutes, l’aéroport n’est pas trop éloigné du centre-ville. En chemin, Ivan mon chauffeur, me donne quelques indications sur des bonnes adresses pour déjeuner et sur des petites boutiques sympathiques. Il m’explique que Split vit uniquement du tourisme, que ce n’est pas encore la pleine saison donc qu’il n’y a personne mais que l’été ça peut vite être bondé de monde. J’aime bien visiter hors saison pour cette raison haha.
Nous arrivons finalement devant l’entrée du centre historique composé de plein de petites ruelles. Pour rejoindre mon hôtel, rien de plus simple, il me suffit d’aller tout droit.
Je suis tout de suite plongée dans l’ambiance de Split, il y a quelques bars avec des jeunes qui rigolent, c’est la preuve que même hors saison Split n’est pas si vide que ça.

Même s’il est minuit, il y a tout de même des gens qui se baladent dans le centre historique. Je découvre les premiers bâtiments et les ruelles très mignonnes, j’ai hâte de voir tout ça en plein jour, mais même de nuit c’est déjà plutôt sympa.
En 3 minutes je regagne le Santa Lucia Hotel où je vais passer mes 4 nuits, il est déjà minuit. L’hôtel semble calme, je suis accueillie par le réceptionniste qui s’excuse de ne pas avoir pu venir me chercher au bout de la rue.
Je découvre ma chambre au premier étage avec un très grand lit. Je vais bien dormir ici je sens !

Le temps de faire et défaire mes affaires, il est déjà presque 1h du matin quand je m’endors. Demain je partirai à la visite de Split, mais avec un rythme plutôt tranquille.