Voyage en solo à Milan [01.05.23 : Retour en France]
Ce matin je suis réveillée avant le réveil, il est 8H. J’ai le temps de me préparer tranquillement et de regarder une dernière fois si le tram et le bus que j’avais repéré sont toujours bien prévus et s’il n’y a toujours aucune annulation de mes vols. Tous les signaux semblent au vert (pour le moment) !
A 8H45 j’effectue le check-out, on me demande si tout s’est bien passé, je signale que je n’ai pas pu utiliser le bon pour mon welcome drink et on ne me répond rien de plus. Décidément, cet hôtel Mercure entendra parler de moi.
Je rejoins la Porta Genova où passent les trams 14 et 2, les deux me permettent d’attraper le bus 73, je préférais maximiser mes chances.
Au final, le tram prévu à 9H ne passera pas, mais j’arriverai à grimper dans celui de 9H18. Pour le coup je suis dans une rame récente, on pourra dire que j’ai testé tous les transports ici à Milan. Ce dernier me déposera dans les temps à 5 Giornate pour prendre le bus. Vu que j’avais terminé ma carte de transport hier soir, j’ai une fois de plus payé avec ma carte bancaire en sans contact, cela ne semble pas fonctionner depuis le téléphone et c’est bien dommage. Si vous choisissez de faire comme moi, ne vous inquiétez pas si vous ne trouverez pas le validateur tout de suite en entrant dans le tram, il y a trois moyens de valider votre billet et donc 3 automates différents dispersés dans la rame (paiement CB, validation ticket, validation carte de transport).
Ce dernier tram me déposera dans les temps pour me permettre de prendre le bus prévu. Ce dernier me fera arriver à l’aéroport sur les coups de 10H15. Je suis certes très en avance, mais vu les conditions défavorables (risque d’annulation de vol, très peu de transport à Milan ce jour, etc), je préfère prendre mes précautions.
Je jette un coup d’œil au bureau de poste présent dans le terminal des arrivées mais je constate vite qu’il est fermé, c’est la fête du travail en Italie aussi alors ce n’est pas étonnant. Tant pis, je posterai ma carte postale depuis Montpellier.
Je regagne le terminal des départs et constate après un coup d’œil au FIDS que mon vol est indiqué en porte A01 avec un enregistrement aux guichets de la zone 8. Je repère vite AirFrance avec leurs grands kakemonos, aucun guichet ne semble cependant ouvert mais vu l’heure matinale cela ne m’étonne pas trop.
Je demande quand même à une hôtesse s’il est possible de récupérer mon boarding pass, ayant déjà procédé à l’enregistrement et n’ayant aucun bagage à enregistrer. Cette dernière me dira que le vol de 10h est annulé. Je lui répondrai alors que le mien est à 13H55 et après quelques minutes elle me remettra finalement le saint graal, entouré d’un gros coup de stylo rouge (pourquoiiiii ?).
Pour accéder aux portes il me faut maintenant biper mon boarding pass et faire une courte file pour accéder au PIF. Cela va relativement vite, il n’y a personne devant moi.
Comme je l’avais déjà expérimenté à Budapest, l’aéroport de Milan est lui aussi équipé des scanners permettant de ne pas avoir à sortir les liquides et les appareils électroniques des sacs. Quel bonheur ! Vous savez à quel point je me trimballe beaucoup d’affaires électroniques et quelle galère c’est pour moi à chaque fois. J’espère vraiment que tous les aéroports seront rapidement équipés de ce petit bijoux car c’est un gain de temps énorme pour tout le monde.
Le filtre est donc rapidement expédié et me voilà airside.
Passage obligatoire parmi plusieurs duty free avant d’arriver dans la zone des portes d’embarquement. Tout y passe, les parfums, la bouffe, l’alcool, les souvenirs et même les marques de luxe. Si jamais vous n’avez pas eu le temps de faire votre shopping à Milan, au moins vous savez que vous pourrez toujours le faire ici à l’aéroport.
Le lounge Leonardo est relativement bien indiqué partout dans le terminal, il me suffit de suivre les panneaux.
Pour y accéder il faut emprunter un escalier ou prendre un bel ascenseur doré.
L’entrée au salon est plutôt classe et j’y serai bien accueillie.
Il n’y a pour l’instant pas grand monde, j’ai vraiment l’embarras du choix pour m’assoir.
Il existe plusieurs petites zones plus isolées au fond du salon, ce dernier étant en pente. Le buffet est lui aussi relativement correct pour un aéroport de cette taille, on y trouve une sélection sucrée salée pour le petit-déjeuner. Seul bémol, je ne trouverai pas facilement le lait, et quand on sert des céréales c’est quand même mieux de mettre le lait accessible non loin.
Autre point négatif, les verres en plastique font vraiment low cost, c’est un grand non et en plus de ne pas être écologique cela n’a pas sa place dans un salon, aussi petit soit-il.
Je me fais un petit-déjeuner sympa et entreprends de rédiger ces quelques lignes.
Sur le FIDS je constate que tous les autres vols pour Paris sont annulés, on peut dire que j’ai vraiment eu de la chance sur ce coup !
Je décide de changer de place pour me trouver un endroit un peu plus isolé mais je me retrouve sous la bouche de la clim et ça caille !
Sur les coups de midi, le salon se rempli, il ne reste que peu d’espace libre.
Je repars faire un tour au buffet pour voir ce qui est proposé en entremets salés et je vois que des cacahuètes ont remplacé les céréales et que des salades sont disponibles à la place des viennoiseries de tout à l’heure. A côté des sandwichs, des paquets de chips sont aussi disponibles.
Entre temps, je constate que ma porte a changé, il est maintenant indiqué que mon vol partira de la porte A17, et ça m’arrange bien car c’est la porte située juste sous le salon, je n’aurai donc pas loin à aller.
Il est 13H passé de quelques minutes quand je décide de quitter le salon. Cela me donne le temps de faire un petit spotting dans les alentours. On trouve beaucoup d’appareils ITA, forcément. Mon oiseau est déjà stationné à sa porte, et un second non loin, en partance pour Orly est finalement retardé de 2H et partira à 15H.
Les files d’embarquements par zone sont déjà en place en porte et une hôtesse au sol passe vérifier les boarding pass pour diriger les petits malins dans la bonne file.
La file des SkyPriority est étonnement longue derrière moi, il doit y avoir beaucoup de pax voyageant sous statut car la cabine Business est très réduite encore une fois.
Le boarding est appelé à 13H25 comme prévu, et se fera par passerelle. Une pièce d’identité est à présenter, comme en France et plus étonnant, on me demande de retirer mon masque pour la vérification d’identité.
Je prends place en 5F, où mon voisin est déjà présent côté couloir. J’avais vu que la place du milieu était toujours vide ce matin, il y a donc des chances que nous n’ayons pas de voisin du milieu.
Il fait en tout cas toujours aussi chaud dans cet avion, je ne comprends pas pourquoi mais j’ai systématiquement besoin de mettre la clim à fond pour ne pas mourir de chaud.
Tout comme à l’aller sur le 220, il est demandé de refermer les coffres à bagages après avoir chargé nos affaires, afin de libérer l’allée.
L’embarquement semble se terminer, je commence à me dire que nous n’aurons pas de voisin quand tout à coup, à 13H45, une hôtesse AF en civil apparait en porte. Elle viendra comme je le pressentais, se positionner dans mon rang, en E. Fausse joie. Elle était cependant fort agréable et nous a salué en s’installant.
Depuis ma place, je vois le service d’accueil débuter en J, une bouteille et un oshibori sont distribués, et les mêmes produits sont distribués à ma voisine.
Après quelques vérifications et un dernier comptage, la porte est fermée à 13H55.
Le commandant de bord se présente et nous annonce un court vol d’une heure seulement mais une météo à tendance orageuse à Paris et des forts vents au-dessus des Alpes avec donc des risques de turbulence.
Cette fois n’est pas coutume, le WiFi fonctionne à bord ! Nous voici partis au roulage au milieu de quelques appareils ITA. Les consignes de sécurité sont dispensées par l’équipage alors que nous partons sur la piste.
A 14H10 nous quittons Milan pour de bon. Les paysages sont rapidement remplacés par de gros nuages, je ne verrai rien du tout du vol.
Un message automatique est diffusé concernant la cigarette à bord, je trouve ça bizarre ces consignes à moitié automatiques, à moitié présentées par les PNC.
Le rideau séparant les deux classes est fermé et le service débute à 14H25. On me proposera comme d’habitude, un sandwich au jambon ou végétarien. Pour accompagner ça, je prends bien évidemment du Finlay que le steward me fera répéter plusieurs fois.
Le vol se passera tout à fait normalement et la vue dehors sera brouillée durant tout le vol, cette fois je ne pourrai pas apercevoir les Alpes comme à l’aller.
Le début descente est annoncé sur les coups de 14H45 et un message automatique indiquera les consignes habituelles.
Notre commandant nous indique que nous devrions arriver en porte à 15H25 comme prévu initialement. L’équipage nous annonce ensuite les prochaines correspondances alors que nous descendons petit à petit dans la grisaille parisienne.
Il est 15H15 quand nous nous posons sur le tarmac de Paris CDG sous une fine pluie. Le roulage sera rapidement expédié et nous irons nous mettre au contact au 2F.
Le commandant de bord nous souhaite la bienvenue à Paris et est content de nous dire que nous sommes arrivés avec quelques minutes d’avance. Il a aussi une pensée amicale pour le chef de cabine qui fête aujourd’hui ses 50 ans, ce qui nous fera tous applaudir.
A 15H22 nous sommes relâchés, l’hôtesse assise à mes côtés me souhaite une bonne journée et je regagne rapidement la passerelle.
Comme d’habitude, je n’ai pas loin à aller, un petit escalator et me voici déjà au niveau des départs. Un petit coup d’œil au panneau me rassure que mon vol pour Montpellier est toujours bien prévu. Croisons les doigts pour que ça ne change pas d’ici ce soir.
J’ai presque 6h d’attente ici à CDG, heureusement que j’ai accès au salon parce que sinon j’aurai trouvé le temps long.
Je vais pouvoir aller faire un tour au lounge pour aller me poser tranquillement en nap room et profiter d’un peu de temps libre au calme.
Je rejoins donc le salon qui est relativement vide aujourd’hui, il faut dire que nous sommes le 1er Mai aussi, il y a donc moins de voyageurs pour business qu’à l’habitude.
La prestation du déjeuner est encore en place mais il y a aussi beaucoup de choses pour le goûter, dont les célèbres madeleines, mes préférées dans tout l’univers !
Je vais me poser dans une nap room et comme toujours, j’en trouve une immédiatement de libre. C’est parti pour quelques heures à tuer, à rédiger le FR du vol précédent, à peaufiner mes carnets de voyage de mon séjour à Milan et à profiter du buffet.
Sur les coups de 21h, je me décide à quitter les lieux. Je constate qu’il fait encore jour dehors, l’été arrive à grand pas !
En arrivant devant le panneau je m’aperçois que le vol est à présent retardé de 10 minutes. L’embarquement n’aura donc lieu qu’à 20h55.
Le 2F est bien entendu en bordel complet, il y a des gens dans tous les sens, bref, je suis habituée à prendre ce vol et c’est systématiquement un enfer.
Je parviens à me rendre en porte F51 après avoir joué des coudes. L’équipage est déjà en place, l’avion aussi, je ne sais pas ce qu’on attend.
Après quelques appels passagers, l’embarquement débute comme promis à 20h55. Nous sommes beaucoup de SkyPriority une fois de plus.
Le vol est plein, il est demandé à tous de rapidement prendre place afin qu’on puisse partir rapidement.
Je prends place en 4A, avec une vue directe sur nos voisins A321 et A220 en train d’embarquer leurs passagers.
J’ai l’impression que notre embarquement à nous ne prend jamais fin et pour mon plus grand plaisir j’ai dernière moi un enfant qui adore toucher à sa tablette de manière assez violente et fermer/ouvrir le hublot, toujours avec délicatesse.
Le commandant de bord nous souhaite à tous la bienvenue et nous indique un temps de vol d’une heure à peine, avec un temps dégagé mais venteux et 19°C à destination.
Nous attendons encore quelques bagages puis la porte est fermée peu après 21h30.
Cette fois, le WiFi est fonctionnel et cela est même annoncé à bord.
A 21h35 nous partons au roulage, l’intensité lumineuse diminue et nous décollons à 21h50 en direction de Montpellier.
Un passager se lèvera juste après le décollage, ce qui obligera l’équipage à lui crier de rester assis et attaché. Peut-être que ce monsieur a cru qu’il était dans un bus ? Je ne sais pas.
Les vues sur Paris by night défilent et le vol se poursuit dans les nuages à présent.
Le service débute à 22h10 avec la traditionnelle galette. Je ne prendrai pas de boisson cette fois, je crois que j’en ai assez consommé au lounge !
Rien à dire, ce vol est largement plus silencieux que mes vols en A220, la différence est vraiment audible.
A peine le service terminé, le début de la descente est annoncée, avec une arrivée prévue à 22h50.
Nous traverserons quelques turbulences sur la descente avant de rejoindre la Méditerranée.
A 22h40 on nous indique que l’atterrissage est imminent, et nous nous poserons effectivement 5 minutes plus tard.
N’ayant pas de bagage, je traverse rapidement l’aéroport pour rejoindre le parking.
Le trajet en voiture est encore une fois bien rapide, il est 23h10 quand je suis enfin chez moi.
Malgré mes appréhensions de voyager sur une journée de grève, tout s’est finalement bien passé. J’ai adoré découvrir Milan et la région du Lac de Côme, je ne peux que vous recommander d’y aller !
Dans un mois, direction deux nouveaux pays et trois nouvelles villes !