Voyage à Split en solo [08.04.25 : Excursion en Bosnie Herzégovine entre Mostar et Kravica Falls]

Après avoir passé 2 jours à visiter Split, il est l’heure de changer d’environnement pour la journée. J’avais réservé via Get Your Guide une excursion à Mostar et aux chutes de Kravica depuis Split, pour 70€. C’est l’agence Tour in Croatia qui se cache derrière cette excursion et j’en avais lu que du bien.

A 6H15 il est l’heure de se lever, chose assez difficile, mais c’est pour la bonne cause. J’enfile vite mes affaires et attrape mon sac déjà prêt pour la journée. Je suis surprise de voir que dehors, il fait jour ! Sur le coup je crois même m’être trompée d’heure mais non, il fait vraiment très jour pour 6H30 dis donc.

Le point de rendez-vous est fixé sur la Riva, à l’entrée du sous-terrain. Un stand Tour in Croatia se tient là et il y a déjà pas mal de monde devant. Afin de nous enregistrer, il est demandé de régler les 15€ qui étaient indiqués lors de la réservation du tour. Nous devions en effet nous acquitter de 5€ de frais de passage de frontière et 10€ de frais d’entrée aux chutes Kravica.

Deux groupes se dessinent, un pour l’excursion à Plitvice (que de bons souvenirs), et l’autre pour celle à Mostar (la mienne donc).
Mate, notre guide pour la journée, fait l’appel et se présente. Nous serons 32 personnes à bord aujourd’hui, nous sommes en basse saison donc nous allons être à l’aise dans le bus. Mate nous demande de le suivre dans une rue un peu plus loin pour aller rejoindre notre carrosse. A 7H précises, nous prenons la route en direction de la Bosnie-Herzégovine.
Mate nous explique un peu le programme du jour. Nous allons rejoindre Pocitelj, environ 20 minutes après le passage de la frontière, ça sera notre premier arrêt de la journée. Nous aurons 30 minutes de temps libre là-bas, le temps de faire une pause pipi et de boire un café. Nous rejoindrons ensuite Mostar où nous devons arriver au maximum à 11H. Là-bas nous aurons un tour guidé avec une guide locale pendant 1H, puis 2H de temps libre. Toutes les heures sont approximatives car elles dépendent du temps qu’on va mettre à passer la frontière, cela peut être très rapide comme très long.

Alors que nous quittons Split, Mate se présente. Il est à moitié guide et à moitié enseignant. Il va nous accompagner dans le bus mais à Mostar il va passer le relais à Anna-Maria, une guide bosniaque. Nous avons de la chance avec la météo, les deux derniers tours qu’il a guidés la semaine passée se sont faits sous des trombes d’eau. Nous concernant, nous allons avoir un joli soleil qui va nous accompagner toute la journée.
Nous traversons l’aqueduc de Split, il est d’époque et est toujours utilisé aujourd’hui pour approvisionner la ville en eau.

En ce début de trajet, notre guide nous donne un maximum d’information sur la Croatie, son drapeau en damier, et sur les passions (notamment foot), de ses habitants.
Après quelques anecdotes, Mate nous laisse nous reposer alors que nous fonçons sur l’autoroute, mais avant, il collecte nos documents d’identité. Je suis la seule à voyager avec une carte d’identité, il faut dire que nous ne sommes que 2 européennes à bord.
Il est 8H30 lorsque nous arrivons à la frontière. Notre guide descend et s’en va remettre la petite boite remplie de nos précieux documents.

Pendant l’attente, Mate nous explique qu’ici en Bosnie, nous ne sommes plus dans l’Union Européenne, la monnaie est le Mark, qui équivaut au double d’un euro, c’est donc assez facile 1€ = 2 marks. En revanche, dans les endroits touristiques, l’euro est accepté donc nous ne devrions pas avoir trop de problème aujourd’hui. Il nous conseille également d’éteindre nos data, je n’attendrai pas son signal pour le faire afin d’éviter toute mauvaise surprise. Free ne couvre pas la Bosnie-Herzégovine et le prix du Mo est salé… 2.19€/Mo.
Nous mettrons 30 minutes au total pour traverser les deux points de passage croate et bosniaque.
Il est 9H lorsque nous reprenons la route. En retrouvant son passeport, ma compatriote européenne devant moi (une portugaise), s’exclame qu’elle a eu un tampon. Je suis dégoutée de ne pas avoir amené mon passeport, en général en Europe il n’y a pas de tampon.

Nous avons 30 minutes de route pour rejoindre notre premier arrêt et Mate nous explique pourquoi nous devons toujours employer le nom du pays en entier – Bosnie-Herzégovine, et surtout pas parler de Bosnie lors de notre journée ici, car sinon on risque de se faire reprendre. L’histoire du pays est fascinante, bien que pas très joyeuse.
Les paysages sont magnifiques, nous traversons de grandes plaines et passons sur un immense pont.

Nous arrivons finalement à Pocitelj à 9H30. Le bus se stationne sur un petit parking et Mate nous conduit à pied jusqu’au centre du petit village. Nous avons 30 minutes de temps libre ici. Il y a un café pour nous restaurer si nécessaire, aller aux toilettes, et on trouve même deux petites boutiques souvenirs. Les prix sont vraiment raisonnables, comptez 1€ pour un magnet, je ne pense pas que je trouverai mieux à Mostar alors c’est ici que j’achète mes souvenirs.

La petite place du village est mignonne, on peut monter un peu plus haut via de grands escaliers et même y voir la mosquée qui domine la ville, mais en dehors de ça le tour est rapidement fait.

En allant aux toilettes je constate que tout le monde fume dans le café. Entre ça et les toilettes dignes des années 50, on se croirait revenu dans la France du passé haha
Je fais connaissance avec un Américain qui vient de Los Angeles et nous passerons un bon moment à faire connaissance. Il a l’air tout autant fan de voyages que moi !

A 10H il est l’heure de revenir au bus. Un couple était manquant à l’appel, Mate les voit arriver au loin mais décide de leur faire une petite blague. Il demande au chauffeur de partir, enfin, juste d’avancer sur quelques mètres. Cela déclenchera la panique chez nos retardataires qui se mettront à courir. Mate arrête le bus et leur fait signe en rigolant. C’est une petite leçon avec beaucoup d’humour, mais il est important d’être à l’heure si on veut tous pouvoir profiter de notre journée.

Nous avons à présent 30 minutes de route avant de rejoindre Mostar, le lieu que nous attendons tous. Mate reprend le micro pour continuer ses explications sur ce pays que nous ne connaissons pas bien. Mostar est la plus grande ville du côté Herzégovina mais en réalité le centre historique est tout petit. De par son histoire, 3 langues sont parlées dans le pays, le Bosnien, le Serbes et le Croate. Elles se ressemblent beaucoup mais sont en réalité très différentes, notamment dans l’écriture, ainsi tout est écrit dans les 3 langues partout.

A 10H30 nous arrivons à Mostar et partons nous stationner à deux pas de la vieille ville, sur un grand parking de bus face à l’église. Son cloché est immense est visible dans toute la ville, ça sera notre repère pour revenir au bus.
Mate nous remet entre les mains de Anna-Maria, une bosniaque originaire de Mostar. C’est elle qui va nous faire visiter la ville pendant 1H, après ça nous aurons 2H de temps libre.
Elle nous donne quelques indications de sécurité, la plus important étant pour traverser la route qui mène vers la vieille ville. Le feu ne dure que 13s, il faut donc essayer de traverser un peu avant qu’il passe au vert, dès que les voitures s’arrêtent, sinon il est presque impossible d’avoir le temps de tout traverser sans courir. Autre point important, Mostar est en proie au pickpocket, comme dans tous les endroits touristiques, elle indique donc qu’il vaut mieux porter son sac à dos sur le devant. Pour ma part, je me contente de mettre la housse de pluie, c’est suffisamment pénible à retirer pour être une bonne parade anti-pickpocket.
Aujourd’hui beaucoup de grands représentants politiques sont attendus ici donc on va voir beaucoup de routes bloquées avec des policiers, mais rien d’inquiétant, nous rassure-t-elle.

Anna-Maria nous dit que nous allons goûter au pavés très désagréable de Mostar. Elle est plutôt satisfaite de nos chaussures à tous, car durant les mois d’été, les visiteurs viennent en sandales ou pire, en tongs. Quand il pleut c’est une véritable patinoire nous dit-elle.
Elle nous confie que la Bosnie-Herzégovine rêve un jour de pouvoir intégrer l’UE mais qu’elle en est très loin pour l’instant.
Nous traversons avec elle la vieille ville où les boutiques et les restaurants attendent les visiteurs. En effet, les pavés sont très désagréables au sol ! Ils ont juste pris des gros cailloux et ils les ont jeté là pour faire les rues en fait, je ne vois pas d’autre explication !

Nous faisons un petit arrêt près du Crooked Bridge, il s’agit d’un pont similaire au vieux pont célèbre de Mostar. Il est très mignon et le panorama est vraiment très chouette. Anna-Maria nous donne quelques tuyaux pour faire le tour tout à l’heure durant notre temps libre. En chemin, elle nous donne ses adresses préférées en matière de restaurant et de glacier.

Nous nous arrêtons près de la mosquée où l’entrée est gratuite. Notre guide nous indique que ceux qui veulent pourrons venir la visiter d’ici peu, quand elle va ouvrir. Pour l’instant, elle va nous amener sur une petite plage au bord de la rivière afin de pouvoir voir le véritable vieux pont de Mostar le Stari Most.

La petite plage où nous mène Anna Maria est un spot connu pour prendre en photo le pont, mais elle était fermée ces deux derniers jours car il avait beaucoup plu et donc le niveau de l’eau était monté trop haut, rendant la zone impraticable. Elle a vérifié sur les webcams et tous les signaux semblent au vert à présent. Il nous faut descendre quelques escaliers pour rejoindre cette petite plage rocailleuse.
La vue est sublime. Le pont se dresse devant nous et l’eau est si claire qu’on se croirait dans un film.

Nous prenons le temps de nous poser ici un instant pour que notre guide nous donne quelques informations supplémentaires, et pendant ce temps, les groupes défilent pour se photographier devant le célèbre pont.

Nous allons maintenant grimper sur le pont pour le traverser. Il est assez incliné mais il y a des aides au sol pour s’agripper donc il n’y a aucune difficulté.

Anna-Maria nous dit qu’il est possible de sauter depuis le pont contre quelques euros, mais dans le groupe, personne ne semble intéressé par ce grand plongeon.

Il y a beaucoup trop de monde sur le pont mais la vue sur la rivière et la mosquée avec les montagnes en fond est très chouette.

Arrivés de l’autre côté du pont, il est 11H40 et Anna-Maria nous laisse à présent seuls pour le reste de notre visite de Mostar. Elle nous raconte quelques anecdotes sur le café bosniaque, véritable tradition ici. Avant de nous quitter, elle nous conseille de nous rendre à la mosquée qui se trouve de ce côté du pont, bien qu’elle soit payante. Depuis ses jardins, la vue sur le pont est sublime. On peut également monter au minaret et avoir une vue à 360° sur la ville.
Je parcours les ruelles du centre et elles sont beaucoup plus peuplées que de l’autre côté. On y trouve beaucoup de petites échoppes artisanales mais surtout des boutiques de souvenirs et des restaurants.

Me voici devant la mosquée, j’opte pour le ticket qui permet juste d’accéder à l’intérieur et au jardin car je ne me sens pas de monter les escaliers en pierre pour accéder au sommet du minaret. Il m’en coûtera 5.5€. L’intérieur de la mosquée est rapidement visité mais reste très bien décoré.

Ce qui m’intéresse maintenant c’est le jardin. En faisant le tour du bâtiment on découvre une magnifique vue sur la rivière et le pont. La vue est assez différente de celle qu’on a depuis la rue, ici nous sommes vraiment aux premières loges. J’aime beaucoup ! Je rencontre une famille Écossaise et nous prenons nos photos respectives en constatant à quel point le soleil commence à taper en cette fin de matinée.

Je retrouve mon ami Américain qui me montre quelques photos de la vue depuis le sommet du minaret, ça a l’air vraiment très chouette. Le panorama est sublime.
De ce côté-là du pont, les ruelles sont bondées, mais pourtant les boutiques de souvenirs ne semblent pas attirer autant les foules que les restaurants. Les prix ne sont pas excessifs mais plus chers qu’à Pocitelj.

Après avoir fini mon petit tour, je décide de retraverser le pont pour revenir de l’autre côté.

Je retrouve des rues moins animées, c’est bien plus agréable ici. Je rejoins le Crooked Bridge que nous avions vu tout à l’heure. La zone est très mignonne, un petit cours d’eau passe sous ce pont avant d’aller se jeter dans la rivière en contre-bas.

Je discute un instant avec des Anglais qui sont dans mon bus, ils sont eux aussi ravis de découvrir cette adorable ville. J’aurai le privilège d’entendre un compliment sur mon accent qui ne laisse pas deviner ma nationalité apparemment, c’est vraiment trop gentil même si je ne suis pas très d’accord mais bon on est jamais satisfaits !
Je m’attable dans un coin pour prendre mon déjeuner face à la rivière et à l’eau qui coule. C’est un endroit hyper apaisant.

Je craque pour une boule de glace dans le glacier qu’avait conseillé Anna-Maria, et il faut avouer que même si je ne suis pas très glace en temps normal, elle était très bonne. Et puis pour 1.5€ il faut pas se faire prier. Chose assez drôle, je recroise la famille Écossaise qui venait également se faire un petit plaisir. Mostar est vraiment tout petit !
Il fait une sacrée chaleur dans ces ruelles, entre le monde et le soleil qui tape, on se croirait en plein été.

A 13H, la mosquée se met à chanter, signe qu’il ne me reste que 30 minutes avant de repartir tranquillement vers le bus pour notre rendez-vous de 13H45.
Pour aller aux toilettes, comptez 1€, il n’y a, je pense, pas moyen d’y échapper dans la vieille ville.

Avant de quitter la vieille ville je m’achète une bouteille d’eau et un dernier souvenir dans une boutique (bien plus cher qu’à Pocitelj mais tant pis). Je constate à quel point l’euro est pris absolument partout ici. Il est 13H30 quand je regagne le parking derrière le cloché de l’église. J’y retrouve mon comparse Américain qui s’interroge sur son futur voyage à destination de la Cote d’Azur.

Il est 13H45, tout le monde est à l’heure et même en avance, il est l’heure de repartir. Mate nous dit que nous avons eu vraiment de la chance niveau météo car l’été il peut faire jusqu’à 45°C à Mostar.
Nous partons à présent pour 50 minutes de route en direction Kravica Waterfalls. Nous quittons les montagnes de Mostar et regagnons la grande route par laquelle nous étions arrivés ce matin.

Vu que nous avions déjà payé notre entrée aux chutes avant le départ directement auprès de Tour in Croatia, nous n’avons pas à faire la queue, nous avons directement un laissé passé avec Mate. L’entrée achetée sur place coûte le même prix, 10€ ou 20 KM.
Il fait une chaleur exceptionnelle aujourd’hui, adieu la doudoune ! Mate nous accompagne jusqu’en bas des chutes et nous donne rendez-vous à 16h au bus. La descente est plutôt facile, il y a quelques escaliers mais ils sont plutôt larges, et le reste est une pente plutôt douce.

En plein saison il y a une petite navette qui passe toutes les 20 minutes mais ce n’est bien sûr pas le cas actuellement.
Le panorama en descendant est vraiment très chouette, il y a deux points de vue d’où on peut voir les chutes avant d’arriver tout en bas.

Arrivé au point de vue tout en bas des chutes, Mate s’improvise photographe pour nous tous. On se fait tous rincer en s’approchant de l’eau, il faut dire qu’elles ont un sacré débit. Il n’y a pas trop de monde, nous avons de la chance car j’imagine que l’été ça doit être bondé et il doit donc être difficile de circuler ici.

Un autre point de vue est accessible un peu plus plus loin mais il faut être d’accord pour se mouiller les pieds car la petite plage est complètement dans l’eau.
Entre nous, le point de vue le plus classique est suffisant. Les chutes sont certes impressionnantes, mais assez petites, une fois qu’on les a vu et qu’on a fait le tour en bas, il ne nous reste plus qu’à remonter.

Une dernière vue attire mon attention un tout petit peu plus haut, près de la naissance des chutes. C’est l’occasion de faire mes quelques dernières photos en Bosnie-Herzégovine avant de repartir.

La montée est pénible mais ne dure pas très longtemps, il faut juste regarder où on met les pieds.
Je suis surprise de voir des toilettes gratuites mais c’est bel et bien le cas ici. Sur la place devant l’entrée on retrouve deux étals vendant des souvenirs mais il n’y a vraiment rien de très intéressant et les prix sont ahurissants. En parlant de prix ahurissants, alors que je discute avec mon nouvel ami Américain on décide de se poser au petit café face au parking, avec notre bus en ligne de mire. On demande le prix pour une boisson fraiche et le coup de massue tombe… 4€ ! Finalement on ira se poser sans boisson hein. On papote un instant sur la France, les États-Unis, nos voyages et nos envies futures.

A 16H comme prévu, l’ensemble des passagers sont de retour au bus. Mate est content et nous félicite d’avoir toujours été à l’heure, et même en avance la plupart du temps. Il nous explique que si nous avons eu autant d’eau dans la figure lors de notre visite des chutes, c’est à cause des fortes pluies de ces derniers jours.
Nous repartons cette fois en direction de la frontière croate, située à 20 minutes de là.
Mate récupère nos documents d’identité et se prépare à aller effectuer les démarches. Nous attendrons 45 minutes pour ce passage de frontière.

En voulant me rendre ma carte d’identité, Mate s’affole un peu et la cherche partout. Je panique et lui dis de ne pas me faire de blague. Finalement, ma carte s’était cachée dans le passeport d’un autre passager. Ouf. Mate me raconte qu’une fois, un policier avait oublié de remettre un des passeports. Ils avaient donc dû faire demi-tour pour le récupérer. Je ne peux qu’imaginer la frayeur ressentie.
Une fois de retour sur le territoire croate, Mate nous prévient lorsqu’il est certain d’être sur le réseau téléphonique croate. Tous les téléphones se mettront à vibrer/sonner en même temps au moment où tout le monde rallume ses datas.

Nous filons à travers la campagne croate alors que les jolis paysages défilent de part et d’autre.
Mate reprend une dernière fois la parole pour nous parler de Split. Ces indications ne vont pas m’être d’une grande utilité étant donné que je pars demain matin.
Les vues sur la ville et la mer en fond se succèdent à mesure que nous descendons sur la côte.

Nous nous arrêtons à Trogir sur les coups de 18H15, quelques passagers descendent et nous concernant, nous continuons notre chemin jusqu’à Split. Notre guide nous donne quelques bonnes adresses de restaurants et les visites incontournables et nous précise bien de ne pas utiliser les taxis de la ville mais de solliciter plutôt des Ubers où les prix sont fixes.
Nous sommes déposés au même endroit que ce matin sur les coups de 18H30. Nous remercions tous Mate pour son partage de connaissance et sa bonne humeur tout au long de la journée. C’était vraiment une chouette excursion !

Je regagne rapidement mon hôtel, j’ai une longue journée dans les pattes, j’ai hâte de me poser un peu au calme.

En arrivant je demande à la réception de pouvoir faire le nécessaire ce soir pour mon check-out du lendemain, je paye donc la taxe de séjour de 3€ par nuit. Mon wake up call est programmé pour 4h15, rien que de l’écrire j’en ai mal au cœur haha
En regagnant ma chambre, je prends le temps d’appeler la ligne Premium d’AirFrance pour essayer d’avoir accès au plan de cabine d’un de mes deux vols afin de réserver un upgrade, mais on ne me voit même pas enregistrée sur le premier vol. Il faudra donc voir à l’aéroport directement. Par contre, pour le second vol, la dame que j’ai au bout du fil tente de faire l’enregistrement et obtient le plan de cabine et les propositions d’upgrade. Elle m’indique alors de ne pas me connecter sur mon compte AF et, dans la rubrique check-in, de ne rentrer que le numéro de vol de mon deuxième segment. Je tente le coup et bingo, ça fonctionne ! Je parviens à upgrader mon deuxième vol pour 9000 miles (sinon c’était 65€). C’est parfait car j’avais vraiment besoin d’avoir accès au lounge à Amsterdam, mon escale étant de 5H.

Je me commande à manger une nouvelle fois sur Wolt, il était hors de question d’aller courir les restaurants ce soir. Je passerai la soirée à refaire ma valise et mon sac, histoire d’être prête le plus tôt possible pour aller dormir.
Non seulement je suis exténuée mais en plus je vais devoir me lever à 4H demain matin.

Après quelques coups de téléphone, je passe ma soirée tranquille avant d’aller faire de (courts) beaux rêves.