Voyage en solo à Copenhague [13.09.22 : Dernières balades avant le retour]
Réveil peu avant 9H ce matin, je n’ai pas beaucoup de choses à faire avant mon départ. Disons plutôt que si j’avais eu plus de temps je serai partie faire un autre point de vue sur la ville, comme le Christiansborg mais vu le peu de temps qu’il me reste cela n’est pas possible.
Je rassemble mes affaires et procède au check-out de ma chambre. Je demande aussi à bien vouloir conserver mon sac pour quelques heures.
Je devrai être de retour ici avant midi, j’ai donc presque 3H devant moi.
Je décide de passer par un chemin que je n’ai jamais emprunté jusqu’à présent en tournant à droite juste après l’hôtel de ville, afin de remonter ainsi jusqu’à la rivière.
Je passerai devant une œuvre plutôt spéciale et également devant beaucoup d’écoles. Il semble y avoir pas mal d’excursions dans le cursus scolaire danois car je n’arrête pas de croiser des groupes scolaires en visite.
J’arrive devant le Danish Architecture Centre après avoir parcouru le Boulevard H.C. Andersen.. tiens tiens il est partout ici aussi ! Je croise des dizaines et des dizaines de vélos, ça bouchonne un peu aux feux rouges de ces autoroutes à deux roues d’ailleurs.
La vue sur le pont Langebro et très sympa mais je ne le traverserai pas.
Le ciel devient tout noir d’un coup et le vent se lève. Google me dit toujours qu’il ne pleuvra pas mais j’ai quelques doutes. Au final j’aurai le droit à 2 ou 3 gouttes qui s’en iront de la même façon qu’elles sont arrivées.
Je longe la rivière avec le joli reflet du soleil et arrive devant l’imposante bibliothèque nationale. Ambiance studieuse dans le coin !
Je repasse à nouveau devant le Borsen et devant Christiansborg en traversant les petits canaux où j’étais Dimanche.
C’est vraiment un endroit que j’aime beaucoup et qu’il est très agréable à visiter. Entre les gros bateaux touristiques, des petits bateaux circulent sur le canal, certains y prennent même l’apéro à bord.
Il est 11H30, l’heure de reprendre le chemin de l’hôtel. Je récupère mon sac en quelques minutes et me dirige vers la gare.
Je visais le train de 12H07 et c’est sans mal que j’achète un billet quelques minutes avant le départ. En me rendant sur le quai je vois que le train est à nouveau retardé, certes ce n’est que de quelques minutes mais tout de même.
Ces 5 minutes deviennent 10, puis 15, puis 20. Finalement je repère un train qui devait partir à 12H16 et qui n’est retardé que de 5 minutes, il partira donc avant. Entre les retards et les annulations, on peut décidément dire que les trains ici ne fonctionnent vraiment pas bien.
C’est dommage car sinon les trains sont plutôt bien optimisés, ils disposent de grands toilettes, de plusieurs espaces pour les vélos, et desservent régulièrement l’aéroport.
Le train finira par partir et je serai déposée à l’aéroport à 12H35.
Je n’ai qu’à faire le chemin en sens inverse pour regagner les départs. Je suis la signalétique du Terminal 2 et arrive face aux banques d’enregistrements. Ici tout est automatique, le check-in, le drop off, tout !
Pour ma part, n’ayant pas de bagage, je passe par la file SkyPriority uniquement pour obtenir mon boarding pass car je souhaite l’avoir en format papier.
Direction les départs situés à l’étage. Le filtre annonce un temps d’attente de 9-11 minutes, mais il existe une file Fast Track.
Au final je passerai par la file prioritaire et cela ne me prendra que 5 minutes. En revanche la file standard commençait à s’allonger pas mal, je pense qu’on était plus près des 15 minutes d’attente que des 9-11 minutes.
Il n’est que 13H passé de quelques minutes lorsque j’arrive airside. Les odeurs de parfum des boutiques du duty free envahissent largement l’espace.
Le terminal est lumineux est assez grand. On y trouve beaucoup de boutiques et de bars.
Je ne sais pas vraiment où me rendre pour rejoindre le salon mais une petite recherche internet m’indiquera que ce dernier se trouve entre les portes A et B.
Effectivement je trouverai un ascenseur permettant d’accéder à l’étage rempli de restaurants, qui abrite aussi le Aviator lounge.
L’accueil est cordial, on me scanne mon boarding pass puis on m’indique d’aller juste derrière vers ce qui semble être l’espace réservé aux compagnies Skyteam.
Des maquettes d’avion AirFrance et KLM décorent ce petit espace où trône le buffet. Il n’y a pas grand-chose à manger et peu de place mais cela correspond aussi à la demande je pense. Il y a en effet très peu de monde au moment où j’arrive.
Sur les coups de 14H je m’aperçois que mon vol est maintenant retardé de 20 minutes. Un rapide coup d’œil à la rotation précédente m’indique que, comme c’était le cas Vendredi, le vol de Paris est parti avec 30 minutes de retard. Le salon se rempli un peu mais il reste toujours largement de la place.
Il est 14H45 quand je décide de quitter le lounge afin d’aller arpenter un peu l’aéroport. Mon vol est annoncé en porte A8 je n’ai normalement pas loin à aller.
Pas mal de monde attend devant la porte, la raison est simple, il n’y a seulement que quelques sièges pour patienter. On peut en revanche trouver des places un peu plus loin, près des portes inutilisées. Depuis là, j’aurai en plus le privilège de voir mon appareil du jour arriver.
Je retourne en porte quelques instants plus tard alors que le débarquement bat son plein. La porte est pleine à craquer, ce qui encombre le passage.
Quelques annoncent retentissent enfin, annonçant le début de notre embarquement dans quelques minutes. Entre temps, le vol est maintenant annoncé pour un départ à 15H35.
Il est aussi indiqué que les bagages vont être contrôlés en porte.
Une personne ayant besoin d’assistance arrive et est amenée jusqu’à l’avion, de même pour une famille avec 2 bébés et 1 enfant en bas-âge.
Pas de vérification d’identité ici, l’embarquement se fait par porte automatique.
Juste après, alors que le panneau indique à présent le début du boarding pour les SkyPriority, tout le monde se jette sur les portiques.
La plupart des passagers se faisant recaler (c’était bien drôle à voir, je l’admets), je parviens rapidement à embarquer. Une hôtesse au sol m’indique que suivant mon numéro de siège, je dois embarquer par l’arrière ou par l’avant. En effet, les rangs au-delà de 17 ont un embarquement par escalier, à l’arrière.
Pour ma part, étant en 5F, je me dirige vers la passerelle.
A la porte de l’avion je retrouve la famille avec tous ses bambins. Une PNC se propose de porter les bébés pour aider les parents, elle prend vraiment beaucoup de plaisir à les assister.
Il est 15H20 quand je prends place à bord de cet A320.
Ma place en 5F dispose pour l’instant d’un siège du milieu libre mais la vraie question c’est, va-t-elle le garder ?
Durant l’embarquement, il est demandé de ranger les valises sur la tranche, car les coffres sont équipés des nouveaux rangements permettant d’accueillir plus de bagages.
La fin de boarding est annoncée une vingtaine de minutes après. Je n’aurai pas de voisin et il en sera de même pour le rang d’à côté, et celui de devant. Merci le statut Gold ! En dehors de ça, le vol était pratiquement plein.
J’entends une PNC expliquer qu’elle est loin d’avoir fini sa journée car après, ils partent à Varsovie.
Les portes se ferment, le commandant de bord prend la parole, nous allons bientôt partir.
Il s’excuse pour ce retard, causé par le départ de Paris différé de 30 minutes, lui-même retardé à cause d’un vol en provenance de Bologne ce matin.
Le temps de vol ne sera que de 1H40, nous devrions donc rattraper un peu de retard, et même « aller plus vite » afin que tout le monde puisse avoir sa correspondance.
Pour le coup, ayant initialement 3H50 de correspondance, je ne suis pas stressée cette fois.
Nous partons au roulage à 15H40 alors que les démonstrations de sécurité sont effectuées.
Je suis étonnée de constater qu’il n’y a pas de délimitation pour la Business sur ce vol.
Nous quittons finalement la piste après un très court roulage. Les nuages font rapidement leur apparition, je ne verrai plus grand-chose du Danemark.
Le passager côté couloir ayant trop froid, il décide d’arrêter les bouches d’aération sans me demander mon avis. Je lui ferai gentiment signe que non, je veux conserver la mienne. Il me regardera avec un air un peu étrange.
Nous nous approchons des côtes Allemandes alors que le ciel se débouche un peu.
Il y a le WiFi à bord et il fonctionne plutôt bien, de même que la géovision sur le portail d’accueil.
A 16H10 le trolley fait son apparition. Les PNC doivent travailler de mémoire car ils n’ont aucun moyen de distinguer les deux classes.
Comme à l’aller, nous avons le choix entre un sandwich au fromage ou au jambon. Je choisi le fromage et me laisse tenter par un Finley pour la boisson. On me distribuera une petite canette de même qu’à mon voisin qui demandera non pas un mais deux Coca-Cola. Il sera bien entendu distribué avec le sourire.
Nous serons débarrassés en suivant alors que j’entends les PNC aider les passagers à planifier leur transit.
A 16H50 on nous annonce un atterrissage imminent mais il s’agit en fait juste du début descente. Notre arrivée au parking est prévue à 17H35.
Notre descente se passe lentement et nous approchons dorénavant de Paris. De mon côté, j’aperçois la Tour Eiffel et le Stade de France, signe que nous allons pas tarder à nous poser.
A 17H20, l’atterrissage est imminent. Comme indiqué, le roulage sera assez court et nous serons débarqués au 2F en deux temps trois mouvements.
La plupart des passagers sont ici en correspondance, ils sont donc nombreux à se lever impatiemment pour vite sortir de l’appareil.
Pour ma part, c’est tranquillement que je prends le chemin des correspondances.
Un escalator plus loin, me revoici au niveau des départs. Mon vol est annoncé en porte F29, j’ai largement le temps de m’y rendre.
Direction à nouveau le salon où j’ai 3H à tuer avant l’embarquement de mon prochain vol.
Accueil avec le sourire dans un salon assez calme aujourd’hui. En cette fin d’après-midi il n’y a pas les grandes foules, et ça c’est cool !
Je me prends une petite sélection de sucrerie, il faut dire que le buffet mi-salé mi-sucré donne largement envie, surtout la partie sucrée avec les cannelés, les pancakes et les indémodables madeleines.
J’arrive sans problème à trouver une nap room de libre, c’est vraiment l’endroit que je préfère dans le salon, lumière tamisée, silence, endroit solo, c’est tout ce dont j’ai besoin.
Je passerai un moment ici à terminer mes écrits au calme.
Quelques annonces sont diffusées pour informer qu’une barmaid prépare des cocktails au bar mais cela ne suffit pas à me faire bouger de ma tanière. Les chefs de ce soir sont également mis en avant.
Je suis attentivement les actualités régionales car à Montpellier un épisode méditerranéen est prévu, j’espère vraiment qu’ils ne vont pas me faire la blague d’annuler mon vol !
Sur les coups de 20H, je descends enfin de l’étage pour aller me servir un peu de salé.
Il va être l’heure d’embarquer, je quitte le salon et me dirige donc vers la porte F29.
Le hall est moins en bazar qu’habituellement, il faut dire que nous sommes Mardi, un jour assez creux.
L’appareil est déjà au contact, il ne manque plus que le personnel en porte. Juste à côté, un vol part pour Genève et l’embarquement provoque beaucoup de mouvements.
L’équipage est là et procède à l’embarquement SkyPriority sur les coups de 20H20, comme prévu.
Au moment où je pénètre dans l’appareil pour m’installer en 7A mon voisin s’installe en C. Nous avons la bonne surprise de n’avoir personne au siège du milieu, ça en devient une habitude.
Le plein de carburant étant en cours, il est demandé de ne pas s’attacher pour le moment.
Les PNC passeront leur temps à demander à ce que les valises soient installées dans l’autre sens, afin de gagner de l’espace.
L’embarquement est plutôt long et ce n’est qu’à 20H50 que le commandent de bord prendra la parole pour indiquer un départ dans 10 minutes, après le chargement des quelques derniers bagages. Le temps de vol est estimé à 1h10, nous devrions donc être à l’heure à Montpellier.
L’A321 est pratiquement plein, seuls quelques sièges du milieu à l’avant de l’appareil restent vacants.
Il est 21H, le départ est annoncé alors que les consignes de sécurité sont effectuées à bord. La cabine est plongée dans le noir durant le roulage et notre décollage a lieu à 21h17.
Nous traversons beaucoup de nuages durant notre montée. Le service débute timidement alors que les rideaux sont tirés.
Une zone de turbulence apparaitra très rapidement ce qui obligera à interrompre le service. Le commandent de bord ira jusqu’à demander aux PNC de s’attacher immédiatement et de tout laisser même s’ils n’ont pas eu le temps de ranger. Au final la turbulence ne sera pas aussi intense que prévu et rapidement traversée. Le service peut donc reprendre. Au programme ce soir, une seule madeleine et une boisson.
Peu après, nous retraversons une nouvelle zone de turbulence. Vu l’état du ciel au dessus de Montpellier ce soir, je vois bien que l’épisode est en approche.
Notre descente débutera à 21h55, tout est absolument bouché, nous n’avons aucune visibilité par le hublot.
Nous nous posons à 22h15 à l’aéroport de Montpellier, et bonne nouvelle, il ne pleut pas encore.
Nous arrivons en porte à 22h28 et attendons un court instant que la passerelle se mette en place.
N’ayant pas de bagage, j’ai juste à traverser le terminal des arrivées et à me rendre au parking P6 pour récupérer mon véhicule.
Arrivée chez moi à 22h55, je mets fin à ce joli voyage à Copenhague.
Je ne range pas très loin mon sac car je repars dans 10 jours mais cette fois en Europe centrale !