Voyage en Finlande en solo [01.12.24 : Vol jusqu’à Paris puis Montpellier ]

Le réveil sonne à 3H50, c’est difficile mais finalement je me réveille rapidement. C’est le jour du départ ! Je range mes dernières affaires et prends le chemin de la réception. Mon check out ne durera que quelques secondes, à 4H10 me voilà déjà partie.

Je commence à connaître le cheminement jusqu’à l’aéroport maintenant, il ne me faudra que quelques minutes pour rejoindre le terminal dans le froid matinal.
Le rez de chaussé n’est pas très fréquenté en ce dimanche matin mais il y a un peu plus de vie à l’étage des départs.
Il n’est que 4H15 lorsque j’arrive devant le FIDS et je constate que le check in pour mon vol n’ouvrira qu’à 4H30. Ca ne servait donc à rien de me presser, j’aurai pu dormir 15 minutes de plus mais bon, vous commencez à me connaitre moi et ma phobie d’être en retard.

Finalement, contrairement à ce qui était indiqué, 5 minutes plus tard le check in est ouvert.
Il y a déjà une bonne queue qui s’est formée devant le drop off bagages, car comme toujours ici, personne ne fait rien et c’est aux passagers de tout faire. Seul un comptoir sera disponible pour de l’aide et il sera pris d’assaut.
Me concernant je me dirige au comptoir Sky Priority où tout le nécessaire sera fait en un temps record. Ma carte d’embarquement m’est remise et mon bagage étiqueté jusqu’à Montpellier.
Il me faut à présent passer le PIF qui, comme la semaine passée, est désert. Alors que je commence à étaler mes affaires dans deux grandes caisses on commence déjà à envoyer un de mes sacs dans la machine. Au moins c’est vite expédié.

Sans grande surprise mon sac est mis de côté pour une inspection manuelle mais il me sera rendue rapidement sans plus de fouille. Il est 4H35 lorsque je me retrouve airside face à un grand sapin de Noël. Quelques décorations trônent dans le terminal, on est vraiment dans l’ambiance de Noël ici, il n’y a aucun doute.
La plupart des boutiques sont fermées en cette heure matinale mais ce n’est pas le cas des nombreux cafés et restaurants qui attirent déjà les clients.

Mon vol est annoncé en porte 18, c’est donc vers la droite que je me dirige. Je décide d’aller me poser à proximité de ma porte, ce ne sont pas les assises qui manquent dans cet aéroport, c’est bien agréable. Sur le chemin, une multitude de petits dessins illustrent les situations embarrassantes du quotidien, c’est plutôt marrant à lire.
Je croiserai plusieurs appareils Norwegian qui partent vers des destinations exotiques en Espagne, ainsi que le vol KLM que j’avais pris en 2021 pour Amsterdam. Mon avion AirFrance est arrivé par le vol tardif de la veille, il est lui aussi déjà en porte.
Je me rapproche de la porte d’embarquement sur les coups de 6H au même moment où un message automatique en Français explique l’ordre du boarding. Les annonces sont ensuite réalisées en Anglais et en Finlandais par l’équipage au sol.
Le vol est prévu complet donc il est de nouveau demandé de positionner ses bagages cabine sous les sièges de devant.
Alors que je surveille notre avion qui est en train d’être chargé, les valises arrivent et sont montées à bord, je verrai même la mienne passer.

A 6H10, les zones 1 et 2 sont invitées à embarquer, il y a vraiment peu de monde. Peu de temps après c’est à mon tour en tant que zone 3, étonnement nous serons à nouveau peu nombreux. Une courte passerelle me permet de rejoindre mon A220-300 du jour. Je salue l’équipage en Français, qui me répond de la même manière.
Les pleins de carburant sont en cours, de ce fait il est demandé de ne pas s’attacher.
Je prends place en 8A, les coffres empiètent toujours autant sur l’allée, de ce fait il est souvent demandé de penser à les refermer.

L’embarquement sera très rapide, à 6H30 il sera annoncé comme complet. A côté de nous, KLM est aussi en train d’embarquer.
Alors que j’écoutais la musique dans mon casque, la chef de cabine m’appelle par mon nom et se présente à moi. Elle me demande si tout va bien, elle me souhaite un bon vol et de ne pas hésiter si j’ai besoin de quoi que ce soit. Elle me tend une petite bouteille d’eau, geste que j’apprécie, d’autant plus que je ne suis plus Gold, mais juste Silver à présent.

A 6H45 le commandant de bord nous souhaite la bienvenue et nous indique que nous allons bientôt pouvoir nous mettre en route. Le temps de vol aujourd’hui pour rejoindre Paris est de 2H50 avec de bonnes conditions en chemin mais du brouillard à l’arrivée sur CDG.
Au moment où le KLM repousse, nous faisons de même. Les consignes sont énoncées et exécutées par l’équipage.
Les lumières sont éteintes et un petit moodlighting fait son apparition.
Un A350 de Finnair vient prendre notre place juste après que nous ayons quitté notre stationnement. Nous partons au roulage et ce dernier sera particulièrement rapide.

Il est finalement 7H10 lorsque nous décollons enfin pour Paris. Les nuages sont chargés au-dessus d’Helsinki, nous aurons vite fait de les traverser pour nous retrouver au-dessus.
Je ne parviendrai pas à me connecter au WiFi de tout le vol, ce dernier n’étant pas visible.
A 7H50 heure de Finlande, le service du petit-déjeuner débute. On nous remet un moelleux au citron qui était vraiment très bon, ainsi que l’habituelle madeleine St Michel. J’accompagne cela d’un verre de jus d’orange.
Un lever de soleil est visible au loin, ça fait plaisir de le revoir !

De mon côté de l’avion, les vues par le hublot sont absolument magnifiques. Le soleil se lève, dévoilant un ciel orange feu. C’est sublime.
Nous survolons à présent les pays-bas et le soleil est désormais complètement sorti.

A 9H10 heure de Finlande, la descente est amorcée. Les PNC passent dans les rangs 30 minutes après pour nous demander de nous préparer à l’atterrissage.
Quelques minutes après, une annonce nous indique que les pilotes vont effectuer un atterrissage automatique et qu’il est de ce fait demandé de couper tous les appareils électroniques y compris ceux en mode avion. On est en 2014 ou quoi là ?

Je trouverai la descente un peu longue, sans téléphone ni casque pour écouter la musique. Un joli air-to-air fera son apparition par le hublot mais je n’aurai pas la possibilité de l’immortaliser, malheureusement.

Nous posons finalement nos roues sur le tarmac parisien envahi par un brouillard à couper au couteau.
On nous annonce dès à présent que nous allons devoir débarquer par bus, décidément ce vol ne sera pas comme les autres.
Après un long roulage nous nous stationnons au 2G où une passerelle est mise en place pour que nous puissions descendre sur le tarmac.

Le bus est là pour nous attendre alors que les valises sont déjà en train d’être déchargées. Après un bon tour de piste nous voilà déposés devant le 2F.

Je profite de n’avoir pas d’accès au salon pour aller faire un tour dans les boutiques duty free en cette période de fête. Les prix ne sont vraiment plus aussi compétitifs qu’avant, mais avec la carte de fidélité de Paris Aéroport, on obtient -25%.
Je me pose finalement sur la première porte inutilisée pour vous raconter ce premier vol. J’ai du temps devant moi donc c’est devant un replay que j’attendrai que l’heure tourne.
Mon embarquement est prévu pour 11H50, ce n’est pas la mer à boire mais on est tout de même plus à l’aise au salon.

Il est 11H30 lorsque je décide de bouger un peu. Mon vol est annoncé en F27 non loin de moi et il y a déjà beaucoup de monde qui attend. Cette rotation est prévue en A318, autant dire le plus petit des Airbus de la famille chez AirFrance, ils sont d’ailleurs en voie de disparition depuis 2021, c’est donc assez rare de tomber dessus.

A 11H40 on nous annonce qu’un pré embarquement va avoir lieu, c’est parfait, nous sommes en avance. On nous demande de venir nous placer dans les files correspondantes ce que tout le monde s’empresse de faire. Les zones 1 et 2 sont immédiatement appelées et peu après, la mienne, la zone 3, est invitée à embarquer, enfin plutôt à attendre dans la passerelle.
Depuis la passerelle je vois le panneau de mon vol qui indique un départ à 12H50. Outch. Je choisis de l’ignorer pour l’instant.
Moins de 10 minutes plus tard, nous accédons à l’appareil. Ce petit A318 (F-GUGO pour les intimes) fait bien des jaloux chez les avgeeks. Je prends place en 5A dans ce vieux coucou et redécouvre la cabine format planche à pain.
Les pleins de carburant sont en cours, nous sommes donc invités à ne pas nous attacher pour l’instant.
L’embarquement ne se terminera qu’à 12H10, il en faut du temps pour remplir un A318 dis donc !

La chef de cabine nous souhaite la bienvenue et indique même que l’appareil est équipé de WiFi, ce que je vérifie tout de suite car j’ai eu la pop-up dès mon entrée dans l’avion, en comparaison avec tout à l’heure.
A noter qu’à ma place en 5A je n’ai pas de hublot directement en face, il me faut soit me pencher en avant ou en arrière pour y accéder.

Le commandant de bord prend à son tour la parole et nous indique que nous sommes prêts au départ, mais que nous allons tout de même devoir attendre 12H50 en raison de la météo ici à Paris. Il faut dire que le brouillard ne s’est pas levé depuis mon arrivée à 9H. En dehors de ce retard, on nous annonce de bonnes conditions sur le trajet et à l’arrivée, pour ce vol d’une durée de 1H10.

Le commandant nous tient informé à 12H40 que nous avons encore 10 minutes d’attente, il a fait savoir au contrôle aérien que nous étions prêts mais rien à faire, nous devons attendre. Notre push aura lieu a 12H45 et avec lui les consignes de sécurité qui sont déroulées par l’équipage.

A 12H50 nous partons enfin au roulage et la moindre des choses à dire c’est que ça secoue pas mal. On nous annonce finalement que nous allons encore devoir attendre 15 à 20 minutes avant de pouvoir décoller. Bon sang, on ne va jamais y arriver !

Nous continuons de rouler jusqu’à venir nous placer à la file derrière bon nombre d’appareils tricolores qui attendent eux aussi le décollage.
A 13H08 ça y est, c’est enfin notre tour. J’aurai à peine le temps de voir le joli A380 d’Emirates au sol que tout sera tout de suite dans la brume. Je ne me rendais pas compte de l’épaisseur du brouillard je crois.

Je suis un peu à l’étroit et la tablette est minuscule, pas évident de sortir mon ordinateur pour taper ces quelques lignes. Une fois la grosse couche de nuages passée, nous voilà enfin au pays où il fait toujours beau.
Le service s’agite en business dès l’altitude de croisière atteinte, derrière le rideau fermé. En classe éco, il débute à 13H30, je ne souhaite rien boire mais je prends quand même la madeleine. Vu l’heure, le choix sucré ou salé est proposé, ça sera donc madeleine ou crackers au fromage.

Le débarrassage ne trainera pas, il faut dire qu’avec 1H10 de vol, il faut accélérer le mouvement. Le début descente sera annoncé à 13H45. Dehors tout est dégagé, nous avons de belles vues sur les massifs.

On nous annonce que notre atterrissage est imminent et c’est finalement après le demi-tour habituel que nous nous alignons en traversant la plage du Petit Travers (aka, mon meilleur spot de spotting !). Nous nous posons à Montpellier Méditerranée à 14h05 avec les excuses de l’équipage quant au retard accumulé.

Nous venons rapidement nous stationner au contact, c’est l’heure de prendre congé de mon babybus. Il fait drôlement chaud dans la passerelle, dis donc. Vu que j’ai encore ma valise à récupérer direction le carrousel à bagages.

Il est 14h20 lorsque les premières valises sont livrées, la mienne trainera un peu mais finira par pointer le bout de son nez.
Direction le parking P6 pour retrouver ma voiture et reprendre le chemin de la maison. Les 17°C sont un sacré choc, j’ai même dû mettre la clim dans la voiture !
C’est la fin de ce nouveau voyage en Laponie, destination qui comme tous les ans, me fait rêver et dont je ne me lasse pas.

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