Voyage en solo à Budapest [22.09.22 : Départ pour Budapest & survol des Alpes]
Me revoici déjà au départ d’un nouveau voyage, cette fois en direction de la Hongrie.
Point de vol à 6H cette fois, ce qui est plutôt arrangeant. Je me lève donc à 8h15 pour terminer de préparer mes affaires tranquillement. Ce n’est que sur les coups de 9H que je quitte mon appartement en direction de l’aéroport.
Encore une fois, j’avais opté pour le parking P6 que j’avais réservé la veille pour 35€.
J’arrive finalement sur place à 9H15 mais je passerai pas loin de 10 minutes à tourner pour trouver une place. Je serai finalement stationnée tout au bout de l’aéroport, c’est bien la première fois que cela m’arrive.
Arrivée dans le terminal, il n’y a pas trop de monde à mon grand étonnement et je récupère rapidement mon boarding pass à la borne.
Pour accéder au PIF, comme deux semaines auparavant, le portail prioritaire ne s’ouvre pas. On viendra heureusement rapidement me sauver. Le PIF est complètement vide mais me prendra un peu de temps, cette fois en raison de ma trousse de chargeurs qui a dû être re-scannée.
Je rejoins le lounge FDI qui est loin d’être rempli. J’y prends mon petit-déjeuner au calme pendant que la plupart des passagers se pressent en salle d’embarquement.
A 10h10, heure du boarding, je rejoins la salle pour l’embarquement qui a lieu pile à l’heure.
Je regagne ma place en 5A alors que l’embarquement se poursuit dans le calme.
Notre commandant de bord nous annonce une durée de vol de 1h15 et un vol parfaitement calme jusqu’à Paris.
Un groupe de personnes âgées embarque à son tour, ils sont vraiment nombreux et occuperont près de la moitié de l’appareil. Je comprends qu’il s’agit d’un voyage organisé, ils se rendent tous à Vienne pour débuter une croisière sur le Danube. Ils ont l’air de joyeux lurons !
A 10h50 nous quittons notre place de stationnement alors que les consignes sont effectuées.
Le roulage sera rapide, comme toujours à Montpellier. Nous regagnons la piste et décollons (en plein jour pour une fois).
Le vol se passe sans encombre dans un ciel dégagé.
Le service débute, nous recevrons chacun une madeleine et une boisson au choix comme à l’accoutumé.
La descente sur Paris est amorcée, nous aurons d’ailleurs l’occasion d’avoir de superbes vues sur la capitale. Au programme, les invalides, la place de l’étoile et même la Tour Eiffel, le tout sous un beau soleil. Ça fait plaisir à voir de là-haut !
Nous nous posons finalement à CDG à 12h06 avec un léger retard qui ne gênera en rien les correspondances des passagers.
Arrivée par passerelle, me voilà rapidement dans le couloir des arrivées du 3F. J’ai largement le temps de profiter du lounge aujourd’hui encore. Mon vol est affiché en porte F29 mais d’ici 16h25 j’ai le temps.
Je rejoins le salon situé au milieu du terminal pour passer le temps. Il y a un peu de monde mais il reste encore largement de la place.
Le buffet salé est en place, je m’attrape donc de quoi déjeuner et vais me poser directement dans une nap room disponible à l’étage. J’ai de la chance car j’en trouve une dès mon arrivée qui se libère. J’y passerai les 4H qui suivent à bloguer et à préparer mes visites de Budapest.
Lorsque je redescends il est 16h, j’ai le temps de m’attraper une merveilleuse madeleine AirFrance avant de rejoindre la porte d’embarquement.
L’embarquement est prévu à 16h10 mais lorsque j’arrive en F29, la porte est toujours en train d’être mise en place.
Tout à coup, je reçois un SMS d’AirFrance pour m’indiquer un changement de gate de dernière minute. Mon vol partira en réalité de la F30 et je suis la première à me présenter ainsi à la nouvelle porte située juste à côté.
Le boarding est retardé à 16h25 et je pénétrerai en première dans l’appareil ce qui me permettra de faire une jolie photo de cette cabine très connue.
L’embarquement est relativement long, ce qui impliquera plusieurs messages demandant à tous de s’assoir dès que possible afin de ne pas retarder davantage le vol.
Une équipe de hand prend possession des lieux, ils seront extrêmement bruyants et chahuteront durant un bon moment… je sens que ce vol va être long !
L’heure tourne, il est 17H et nous ne sommes toujours pas partis. Le commandent de bord prend la parole pour nous indiquer qu’en raison d’un changement d’appareil au dernier moment, il a fallu tout modifier et que ce process prend beaucoup de temps avec le déchargement et le chargement des bagages et du catering. Le temps de vol prévu est de 1h40 mais nous ne pourrons pas partir immédiatement car nous sommes dans l’attente d’un slot pour survoler l’Allemagne. Eurocontrol ne délivre actuellement aucun laisser passer, nous allons donc devoir attendre.
Au bout de 30 minutes d’attente, on nous indique que nous sommes toujours en attente d’un créneau, tout le monde en profite pour se lever et discuter. C’est un sacré bazar !
Nous partons finalement au roulage peu après 18h puis décollons une dizaine de minutes après.
Le WiFi ne fonctionne pas mais la géo-vision oui, je vois déjà la route que nous allons prendre à travers la Suisse et l’Autriche.
Le service a rapidement lieu, avec au choix un sandwich au jambon ou au fromage, rapidement suivi par la distribution de boisson.
A côté de moi se trouve un couple Hongrois, pas des plus discrets, qui demanderont à deux reprises des mignonnettes de Wiskey et du Coca.
Le commandant de bord prendra plaisir à nous faire découvrir le Lac de Constance que nous survolons, puis c’est ensuite les Alpes Autrichiennes qui feront leur apparition, avec leurs sommets enneigés.
Le soleil se couche et donne au ciel une belle teinte orangée, au même moment, un avion surgit et nous offre un magnifique air-to-air que je prends plaisir à immortaliser.
Je passerai vraiment un vol très pénible, très bruyant et avec beaucoup d’agitation à l’arrière de l’appareil.
L’arrivée sur Budapest se fait sentir, il fait nuit noire et nous entamons notre descente.
Il est 19H50 et nous venons de nous poser à Budapest avec une heure de retard.
Le débarquement est mis en place rapidement, dieu merci. L’arrivée s’effectue directement en porte d’embarquement où des passagers attendaient avec impatience leur vol.
Je parcours rapidement le hall pour rejoindre les arrivées sans prendre la peine de m’arrêter au carrousel bagages.
En suivant les panneaux vers les transports en commun, j’arrive sans encombre à l’arrêt de bus desservi par le bus 100E. Des automates sont présents juste devant et permettent d’acheter le ticket nécessaire pour rejoindre le centre-ville, tout cela pour la modique somme de 1500HUF soit 3.5€. Plutôt raisonnable dis donc !
Des contrôleurs aident les voyageurs à se repérer et valident les billets à l’ancienne, avec un coup de tampon et une petite déchirure.
Le bus passe très souvent, il n’y a donc jamais une très grande foule qui l’attend. Il permet de rejoindre l’arrêt Deák Ferenc tér en plein centre en moins de 40 minutes.
Le bus arrive et malgré une conduite très sportive et plusieurs coups de klaxon, nous dépose tous en vie à son terminus. J’avais hésité à descendre à l’arrêt d’avant, mon hôtel était au milieu des deux, mais la place semble quand même plus animée.
Je découvre ainsi Budapest pour la première fois et les bâtiments que je vois d’ici me donnent déjà envie d’en voir davantage.
S’en suivra une petite marche afin de rejoindre mon hôtel Mercure.
Il est 21h15 lorsque j’arrive enfin devant l’hôtel. La devanture est super sympa, il est situé en plein milieu d’une rue très passante. Il y a deux entrées mais j’avais choisi de passer par la secondaire, ne sachant pas vraiment comment accéder à l’autre. J’arrive donc par le restaurant de l’hôtel afin de rejoindre la réception.
Je suis accueilli avec le sourire, on m’invite à m’assoir et me tend ma carte de chambre déjà prête. Grâce à mon statut Gold chez AccorHotel, je peux bénéficier d’un upgrade, comme bien souvent. Ici, la chambre qui m’est proposée et pratiquement la même, mais inclue un accès au lounge. Oui oui, au lounge ! C’est plutôt chouette, il s’agit d’un espace restreint avec un buffet et un espace où se poser. On me dit que j’ai bien fait de ne pas prendre le petit-déjeuner dans ma réservation du coup !
Je rejoins ma chambre au 7ième étage et découvre mon joli espace de vie pour les 4 prochains jours.
A peine mes affaires posées, je repars me chercher à manger dans la rue. Malgré l’heure il y a encore pas mal de monde qui se balade.
Je rentre manger dans ma chambre et je me couche pas trop tard car demain matin un réveil très matinal m’attend. Je désire en effet visiter le Bastion des Pêcheurs et pour cela je prévois de me lever à 6H pour y être tranquille. J’ai déjà hâte de visiter Budapest demain !